Interventions sur "élève"

181 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Salen :

...te école un nouveau souffle. Cependant, notre constat est sans appel : ce texte n'est pas à la hauteur des enjeux. De formules creuses en redites fastidieuses, vous ne déclinez pas les moyens nécessaires, tout en mettant à contribution les collectivités. Monsieur le ministre, nous avons besoin d'un nouveau projet national, qui mobilise tous les acteurs de l'éducation nationale, les familles, les élèves, mais aussi les entreprises, les associations et les institutions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Martinel :

...trices. Lionel Jospin est ainsi à l'origine de la création des Instituts universitaires de la formation des maîtres, chargés d'assurer une formation initiale et continue à tous les enseignants du primaire et du secondaire et de leur donner une culture professionnelle commune. De 2005 à 2012, ces instituts ont fait l'objet d'un travail de sape, au prétexte d'une dégradation du niveau scolaire des élèves et d'un pédagogisme abusif. Pour les contrer, la mastérisation a été instaurée à grand fracas en revendiquant l'excellence universitaire qui ferait défaut aux candidats aux concours. En fait, cette réforme s'est surtout accompagnée de la disparition de toute formation digne de ce nom au métier d'enseignant : elle plaçait directement devant les élèves les futurs professeurs, sommés de faire leur ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérald Darmanin :

...isé leurs activités en fonction des moments pendant lesquels les enfants ne sont pas à l'école. Or, la volonté de l'État n'est-il pas d'augmenter le nombre de licenciés ? Aujourd'hui, avec la réforme des rythmes scolaires, une difficulté va se présenter : un nouvel équilibre devra être trouvé. Or, je ne suis pas certain que les quarante-cinq minutes supplémentaires par jour pendant lesquelles les élèves n'auront pas classe permettront d'organiser des activités sportives dignes de ce nom, même si des activités de ce type peuvent être proposées par les communes et par les écoles. Comment le sport pourra-t-il s'intégrer à l'école avec la réforme des rythmes scolaires ? Par ailleurs, le sport est bien plus qu'une activité physique : il est bénéfique pour la santé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLucette Lousteau :

...our en finir avec cette situation génératrice d'échecs, il était urgent de replacer l'éducation au premier rang de nos préoccupations. Ce faisant, nous reconnaissons toute la place que nous voulons donner à notre jeunesse, à son avenir, au redressement de notre pays, à son rayonnement dans un monde ouvert. Monsieur le ministre vous avez déclaré que vous seriez toujours et d'abord le ministre des élèves. C'est bien le sens de cette affirmation que l'on retrouve dans le texte que vous nous proposez. L'actuelle répartition hebdomadaire du temps scolaire, décidée soudainement et sans tenir aucun compte du respect des rythmes biologiques de l'enfant a handicapé lourdement les apprentissages élémentaires. Avec la réforme des rythmes scolaires, les enfants apprendront plus et mieux. Les activités qui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Monsieur le ministre, vous avez érigé votre loi sur la refondation de l'école en priorité de la nation. Je ne peux qu'approuver la priorité donnée au primaire et à la nécessité que tous les élèves maîtrisent les compétences de base en français et en mathématiques en fin de CE1 et les compétences fondamentales du socle commun en fin de primaire. Dans ce domaine, nous ne pouvons que déplorer l'échec de l'école son plus grand échec et il pèse lourd sur la cohésion sociale de notre pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Mais votre projet, et plus particulièrement son article 1er, n'est qu'une succession de grands principes. Aucun moyen ne les accompagne, si ce n'est le transfert de la charge financière sur les collectivités locales, comme c'est le cas pour la réforme des rythmes scolaires. Il ne suffit pas d'affirmer qu'il faut réduire à moins de 10 % l'écart de maîtrise des compétences en fin de CM2 entre les élèves de l'éducation prioritaire et les autres. Il faut aussi s'en donner les moyens, en envisageant des effectifs moins nombreux dans les classes qui concentrent aujourd'hui toutes les difficultés. De même, ce sont trop souvent les enseignants en début de carrière qui sont envoyés dans ces classes, alors qu'il leur faudrait avoir acquis une expérience professionnelle avant d'y enseigner. Il ne suffi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Foulon :

Monsieur le ministre, le rapport annexé au projet de loi ne fait que fixer votre politique pour les cinq années à venir. Il apparaît très idéologique, alors que nous avons besoin de pragmatisme. S'agissant de la réforme des rythmes scolaires, vous proposez une enveloppe de 250 millions d'euros pour accompagner les communes, soit cinquante euros par élève alors qu'il en faudrait cent cinquante. De plus, ce fonds n'est que ponctuel. Que va-t-il donc se passer ? Les activités périscolaires éducatives, culturelles, artistiques et sportives que vous promettez seront, pour beaucoup, payantes, car les collectivités locales n'auront pas les moyens de les prendre en charge. Cela induira une inégalité entre les familles. Par ailleurs, la création de 60 00...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Monsieur le ministre, j'ai déposé plusieurs amendements sur l'article 1er, car il me paraît indispensable d'apporter de nombreuses précisions ou modifications à votre rapport. Vous trouverez peut-être que certains de mes amendements relèvent du détail. Par exemple, plusieurs d'entre eux visent à substituer les mots : « chaque élève » aux mots : « tous les élèves ». Mais, à mes yeux, il est important de rappeler que l'école de la République considère chaque enfant dans son individualité. C'est bien chacun des enfants, et non l'ensemble des enfants, qui doit avoir accès au socle commun de connaissances. Parce que chaque enfant est différent, le collège ne doit pas être unique. Le dispositif d'initiation aux métiers en altern...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

...es inquiets par ces chiffres : aujourd'hui, 140 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans qualification et sans diplôme, et cette situation est effectivement intolérable. Le fait que quatre écoliers sur dix arrivent en sixième avec de graves lacunes concernant les notions fondamentales qu'ils devraient maîtriser pose la question du rôle de l'école comme vecteur de réussite pour les élèves. Le rôle des parents doit, par ailleurs, être réaffirmé avec force, car il faut regretter qu'il soit réduit. Toute réforme de l'éducation nationale doit se faire sur le temps long, loin du caractère instantané et immédiat du monde actuel. Monsieur le ministre, vous n'honorez pas la République car, sur un sujet aussi important que celui de l'école, vous auriez dû rechercher préalablement un cons...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Mes chers collègues, je souhaite que nos débats soient aussi opérationnels que possible et qu'ils puissent aboutir, au-delà des mots et des déclarations d'intentions, à des améliorations directement utiles aux élèves. Dans cet esprit, avec notamment mes collègues Xavier Bertrand, Éric Ciotti et Gérald Darmanin, je propose que le règlement intérieur des écoles, des collèges et des lycées prévoie qu'une tenue vestimentaire, propre à chaque établissement, sera portée par les élèves. Un uniforme aux couleurs de chaque établissement, comme c'est le cas par exemple au Royaume-Uni (Murmures sur les bancs du groupe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Cottel :

...a refondation de l'école et des différentes dispositions qu'il faut prendre pour y parvenir. Le texte comporte de nombreux points positifs, mais je souhaite surtout m'attarder sur la scolarisation des enfants en situation de handicap. Je suis satisfait que l'on retrouve dans le projet de loi la notion d'école inclusive et que l'on affirme le besoin de scolariser et pas seulement d'accueillir ces élèves, qui ont besoin d'une attention particulière. Nous devons donc nous donner les moyens de scolariser ces enfants avec du personnel enseignant formé et spécialisé, en nous appuyant sur des associations qui gèrent les difficultés au quotidien par le biais de leurs établissements spécialisés, tels que les services d'éducation spécialisée et de soins à domicile les SESSAD , sans oublier les parent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Hélène Fabre :

Monsieur le ministre, le succès d'une bonne insertion dans le monde professionnel est largement tributaire de l'orientation choisie par les élèves et leurs parents. Tel est l'objet de ce projet de loi tant attendu. Pour donner à tous les élèves, et pas seulement à ceux qui maîtrisent les règles du jeu scolaire, les éléments qui leur permettront de se déterminer en connaissance de cause pour la poursuite de leurs études, il faut que l'orientation apprentissage, filière professionnelle, technologique ou générale constitue une décision é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Dumas :

...importe quelle école, mais une école de l'émancipation, de la connaissance, du goût d'apprendre, de la découverte, de l'éveil de la curiosité intellectuelle : ce sont ces trésors de la vie que l'école a vocation à transmettre pour former tous les enfants de la Nation. On le constate tous les jours sur le terrain, notre école ne remplit plus sa mission première : la réussite éducative de tous les élèves. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 40 % des élèves ne savent ni bien lire ni compter en fin d'école primaire ; 20 % sont en difficulté, contre 15 % il y a dix ans ; 140 000 jeunes sortent chaque année sans diplôme du système éducatif. L'école de la République ne remplit plus sa mission de justice sociale ; elle est inéquitable. Il est inacceptable que la France soit le pays de la prédestinatio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

..., puisqu'elle répond aux enjeux de la massification née dans les années 1970 chacun se rappelle la réforme Haby sur le collège unique, que certains voudraient d'ailleurs remettre en cause aujourd'hui. Ce socle commun, inscrit dans la loi de 2005, n'a jamais été réellement mis en oeuvre. Il ne peut en effet se réduire à une table de connaissances et de compétences. Il doit faire sens pour chaque élève et, au titre d'une culture commune à tous, ouvrir des perspectives à chacun d'entre eux. D'où le triptyque : socle commun de connaissances, de compétences et de culture.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Certains d'entre nous, notamment dans l'opposition nous en avons débattu longuement en commission , ont contesté l'introduction de la culture dans ce que doit maîtriser chaque élève à la sortie de l'enseignement obligatoire. Au contraire, c'est avec et par la culture que chacun pourra donner un sens aux savoirs qu'il aura acquis. L'ajout du mot « culture » au socle commun de connaissances et de compétences, au-delà du débat sémantique, procède d'une ambition : que chaque jeune maîtrise enfin ce dont il aura besoin pour affronter le monde contemporain. La deuxième orientatio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Cette orientation permettra d'appliquer enfin les cycles d'apprentissage inscrits dans la loi Jospin de 1989, largement oubliés dans la réalité. Réaffirmer leur nécessité, c'est marquer là aussi une ambition pour le primaire. Cette orientation permettra de suivre individuellement les élèves et de répondre à leurs difficultés dès qu'elles apparaissent, et même avant qu'elles n'apparaissent. La mesure du « plus de maîtres que de classes » montre qu'il ne peut y avoir opposition entre les moyens et les résultats, entre le technique et le politique, entre ce que certains appellent le « quantitatif », et le « qualitatif ». Six maîtres pour cinq classes, ce n'est pas uniquement un maître...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

J'ai bien compris la leçon et j'ai retenu l'argumentaire du rapporteur qui défendait admirablement, de ce point de vue, les positions du Gouvernement, mais c'est son rôle. Cela étant, entendons-nous bien : dès lors que vous touchez au statut des enseignants et à celui des établissements, vous permettez aux établissements d'adapter la pédagogie à la réalité sociologique des élèves et à chaque enseignant d'adapter sa pédagogie à la sociologie de sa classe. C'est pour cette raison que nous voulons une modification profonde du statut des enseignants et du statut des établissements. Il n'y a pas là de contradiction avec l'entrée pédagogique que vous évoquez. Je reviens sur les trois points que vous avez énumérés : formation des enseignants, réforme des rythmes scolaires, pri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...mendement, que nous avons détruit des postes, voire l'école, etc. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Donc, je vais m'arrêter sur cette question qui, chacun en conviendra, est malheureusement la question centrale des débats sur l'éducation en France depuis trente ans. Depuis trente ans, quand on parle école, on parle essentiellement boutique, moyens, chiffres et non réussite des élèves.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...es de l'OCDE montrent que des pays dépensant beaucoup plus que nous, les États-Unis par exemple, ont de moins bons résultats, alors que la Finlande, qui dépense un point de PIB de moins que nous, a des résultats scolaires bien meilleurs que les nôtres. Pourquoi ? Tout simplement parce que la Finlande n'a pas à traiter la difficulté scolaire que nous connaissons. Cette différence de sociologie des élèves montre bien qu'il ne faut pas s'arrêter à la seule question des moyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

L'argument corrélant moyens et qualité du système éducatif serait recevable si les moyennes de l'OCDE n'étaient pas ce qu'elles sont et si les effectifs n'avaient pas diminué. Celui-ci a perdu en vingt ans 500 000 élèves tout en gagnant 30 000 enseignants. 500 000 élèves de moins, 30 000 enseignants de plus : je ne vois nulle dégradation fondamentale du taux d'encadrement !