Interventions sur "socle commun"

55 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

... apparaît vraiment comme le temps de l'acquisition du socle, même si cette acquisition se prolonge au-delà. On sait, par exemple, qu'un enfant qui ne maîtrise pas la lecture à l'âge de sept ans a peu de chances de la maîtriser convenablement par la suite. Par conséquent, il apparaît nécessaire de spécifier que l'école élémentaire est le temps de l'apprentissage, le temps dédié à l'acquisition du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

...rnier sur les élèves en situation d'échec au collège, le Premier ministre avait fort justement répondu qu'il ne fallait pas avancer l'âge du travail. Nous sommes entièrement d'accord. En revanche, en ce qui concerne l'alternance et l'apprentissage, on peut très bien adapter les filières : ces enfants conservent un statut scolaire et pouvent continuer à travailler pour acquérir les fondamentaux du socle commun de connaissances et de compétences. Très sincèrement, nous pensons que la suppression envisagée du DIMA est une erreur. Certains élèves ne pourront plus, par exemple, s'engager chez les Compagnons du devoir comme ils auraient pu le faire dans le cadre de l'ancien dispositif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Mais nous subordonnons l'entrée dans la voie d'excellence que doit être l'apprentissage à l'acquisition du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Or, quand vous faites entrer en apprentissage un élève de quatorze ans, c'est obligatoirement que vous le privez de la possibilité d'acquérir ce socle commun de connaissances, de compétences et de culture qu'il n'a pas encore acquis.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Il y a quand même une contradiction dans votre position. Hier, lorsque nous avons examiné l'article 7, vous avez insisté sur la nécessité de l'acquisition de ce socle commun, et nous sommes tous d'accord sur ce point.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

On l'a dit en première lecture, ne faites donc pas le mauvais élève, monsieur Hetzel ! Ce socle commun doit être acquis par tous. Or vous ne pouvez pas prétendre qu'un élève de quatorze ans a acquis ce socle commun.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Si vous l'excluez du système scolaire pour le faire entrer en apprentissage, en fait, vous lui refusez la possibilité d'acquérir ce socle commun

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

...iste et les résultats sont, en Allemagne, plutôt positifs. Alors pourquoi cette remise en cause ? Vous évoquez les directives européennes, mais faire un préapprentissage à quatorze ou quinze ans ce n'est pas accéder à un emploi ou à un travail. C'est accéder à un apprentissage en alternance dans l'entreprise et à l'école, et rien ne nous empêche, quand on est à l'école, de continuer à acquérir le socle commun des connaissances. Vous revenez donc sur ce dispositif par idéologie pure et parce que vous y étiez probablement hostiles lorsque la loi Cherpion a été débattue et votée. Je trouve que c'est vraiment un mauvais signal envoyé à l'apprentissage. Nous avons tous, dans nos circonscriptions respectives, des exemples d'entreprises qui sont capables de former des jeunes de quatorze ans, de quinze ans. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Besse :

Je précise tout d'abord que l'objet de cet amendement n'est pas de remettre en cause le sens de l'article 38, qui vise à supprimer le pré-apprentissage. Il s'agit tout simplement de maintenir la possibilité, pour un jeune qui sort de troisième et qui a validé le socle commun, d'entrer en formation par apprentissage s'il a quinze ans dans l'année civile. Je rappelle en effet que si l'article 38 est adopté en l'état, des jeunes dont l'anniversaire a lieu, par exemple, au mois d'octobre ou de novembre seront contraints d'attendre et de perdre toute une année. Vous ne pouvez pas pénaliser ces jeunes sous le prétexte qu'ils n'ont pas la chance d'être nés le bon mois ! Ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

.... Ce choix, on peut le faire très tôt : certains jeunes ont déjà, dès quatorze ans, l'envie de s'engager dans une voie professionnelle. Ils y trouveront les moyens de leur épanouissement, qu'ils n'aperçoivent pas dans le système scolaire traditionnel. De la même façon, M. le rapporteur a dit qu'orienter des élèves vers l'apprentissage à quatorze ou quinze ans, c'est les empêcher de bénéficier du socle commun.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Mais c'est complètement faux ! Il est bien évidemment possible de poursuivre l'acquisition du socle commun en même temps que l'apprentissage. À l'inverse, si vous obligez un élève qui a besoin de contact avec l'entreprise à rester contre son gré dans la filière traditionnelle alors qu'il ne s'y épanouit pas, il n'acquerra pas non plus le socle commun. Il s'agit vraiment là de faux arguments : la logique de l'apprentissage et de l'alternance en général ne rentre pas dans votre conception des choses. Vo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...de caricaturer notre position. Quand Gérard Cherpion a défendu le projet de loi auquel il a laissé son nom, il a précisément insisté sur la nécessité de développer des approches inductives : je voudrais insister sur ce fait. En l'occurrence, le DIMA est une autre manière d'acquérir un certain nombre de connaissances. Vous avez dit qu'en mettant en place ce dispositif, nous écartions les élèves du socle commun de connaissances et de compétences : non, c'est tout le contraire ! Affirmer cela, c'est commettre une véritable erreur ! Tout à l'heure, nous avons cité Mme Ségolène Royal, qui s'est affirmée favorable au dispositif du DIMA. Vous avez répondu qu'elle avait mal compris cette question. Cela me surprend un peu : voulez-vous dire par là que Mme Royal, qui est présidente du Conseil régional de Poito...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Leboeuf :

...de formation d'apprentis n'auront pas quinze ans le 1er septembre, ont, aujourd'hui, la peur au ventre. On ne peut pas laisser ces enfants et ces familles dans le doute. Nous devons prendre nos responsabilités et ne pas nous cacher derrière une directive européenne. Vous avez précisé, tout à l'heure, que les enfants ne devaient pas s'inscrire dans un cursus d'apprentissage avant d'avoir acquis le socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Je partage cet avis. Toutefois, de bons élèves, qui ont suivi un cursus normal depuis la maternelle avec leurs copains et leurs copines, et qui, parvenus en fin de scolarité, optent pour l'apprentissage, trouvent un patron et une école, ne doivent pas être privés de cette possibilité. Revenez à la raison, je vous en supplie, monsieur le ministre ! ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Je souhaite préciser que le socle commun de connaissances et de compétences est une réelle ambition pour tous les élèves.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

Alors que la notion de socle commun de connaissances et de compétences est fondamentale elle sert de fondement à la définition des programmes et, par suite, à l'organisation des cycles , le projet de loi de refondation de l'école de la République prévoit de le retirer du domaine de compétence du législateur. Dans la loi Fillon de 2005, au moins les cinq compétences clés étaient définies, même si elles ont été complétées par la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Avec cet article 7, nous sommes vraiment au coeur des missions de l'école. Le socle commun de connaissances et de compétences a donné à la réforme menée par François Fillon son statut de vraie réforme, comme l'avaient été avant elle les lois Debré, Faure, Haby, Savary, Chevènement, Jospin ; vous le voyez, je ne fais pas d'exclusive. Ce socle commun de connaissances et de compétences, que vous avez enrichi du mot « culture » je ne reviendrai pas sur le commentaire que notre collègue ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Le présent amendement tend à supprimer l'article 7 qui, comme vient de l'indiquer Mme Genevard, concerne le socle commun de connaissances et de compétences. Tout d'abord, le dispositif qui nous est proposé a pour objet de dessaisir le Parlement de la définition du socle, ce qui me paraît être une régression. Le Parlement doit pouvoir définir les objectifs de notre système éducatif, même si ce n'est pas à lui d'en fixer les modalités. La définition du socle relève très clairement de sa compétence. Nous avions déjà ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Par cet amendement, nous souhaitons revenir à la rédaction actuelle du code de l'éducation. Le projet de loi propose en effet de renvoyer la définition des éléments du socle commun à un décret. Nous souhaitons au contraire que ces éléments restent inscrits dans la loi, et dans les termes issus de la réforme Fillon. De surcroît cela a été évoqué lors de la discussion générale de cet après-midi , il est surprenant que la notion d'évaluation disparaisse du socle alors que vous affirmez que le projet de loi permettra un meilleur pilotage du système. C'est là un énorme parad...