Interventions sur "université"

371 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Bechtel :

Il n'en reste pas moins, à mes yeux, un élément d'attractivité qu'il ne faut ni surestimer ni sous-estimer. Je veux témoigner que le système marche, et qu'il marche bien à partir du master. Lorsque je dirigeais une grande école de la République, j'avais instauré l'équivalent de masters 2 cela ne s'appelait pas ainsi car l'ENA n'est pas une université , de niveau professionnalisant donc, en matière, notamment, de contrôle des finances publiques, de gestion de crise, de droit européen appliqué. Je l'avais fait dans des cycles proposés en chinois et en arabe pour commencer, avec l'idée de continuer, notamment, avec des cycles en russe et en espagnol ; mes successeurs l'ont d'ailleurs fait.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Bechtel :

...ité sont souvent d'une origine sociale qui n'est pas aisée. D'autre part, nous courons le risque, ce faisant, d'ébranler un système de formation qui fonctionne bien et qui a fait ses preuves dans le temps : les BTS et les IUT, qui conduisent très majoritairement à une excellente insertion professionnelle. Je n'insiste pas sur un autre défaut du texte : à l'heure où l'on renforce l'autonomie des universités, il peut sembler paradoxal que l'on donne aux recteurs la mainmise sur une partie des admissions en IUT, mais c'est un tout autre sujet, qui ne constitue pas, pour moi, le point majeur. Je pense qu'il faut plutôt chercher une alternative utile, crédible et nourrie par une large réflexion. Je propose deux pistes : plutôt que d'imposer des candidats qui n'ont pas été recrutés parce que leur nivea...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut :

Madame la présidente, madame la ministre, pour ne pas utiliser le temps réservé à mon groupe, j'ai l'intention de retirer l'amendement n° 536 que j'ai déposé sur cet article 2, et qui doit être discuté tout à l'heure. Nous assistons à l'un de ces faux débats qui ont malheureusement trop souvent lieu dans cet hémicycle. Alors que des centaines de milliers d'étudiants échouent à l'université, on se concentre sur un problème loin d'être majeur pour l'université française.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...tre l'enseignement secondaire et l'enseignement supérieur, et à ce titre j'aurais soutenu sans réserves l'amendement n° 472, déposé à l'article 5 par notre collègue Gomes, qui a été refusé. J'ai bien noté qu'à la suite de l'examen du texte par la commission des affaires culturelles, une phrase a été ajoutée au troisième alinéa : « Les pourcentages sont fixés en concertation avec les présidents d'université, les directeurs des instituts universitaires de technologie et les proviseurs des lycées ayant des sections de techniciens supérieurs. » Si ces termes peuvent nous rassurer, il n'en demeure pas moins que vous persistez dans l'établissement d'un quota, lequel, dans certaines situations, pourra paraître inatteignable, puisqu'il sera à votre discrétion, à la discrétion des recteurs d'académie. J'ai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

En ce qui nous concerne, nous sommes favorables au dispositif prévu par l'article 18. Je ne sais pas si, au bout du compte, le système proposé nous permettra d'atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, à partir du constat que nous avons tous pu faire. En tout état de cause, il est nécessaire de faire quelque chose. Je me sens d'autant plus concerné par cette question que l'université de Nouvelle-Calédonie est certainement celle, dans la République, qui accueille le plus grand nombre de bacheliers technologiques et professionnels : 25 % de ses effectifs sont issus des baccalauréats technologiques et 10 % des bacs professionnels. Notre expérience, concrète et inscrite dans la durée, nous a montré combien il est difficile, malgré l'ensemble des dispositifs d'accompagnement qui o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

... certain nombre de jeunes et leurs familles choisissent les IUT, notamment parmi les bacheliers généraux. Ce n'est pas en empêchant les bacheliers généraux d'aller dans les IUT que nous résoudrons quoi que ce soit. Au contraire, on risque même de générer de la frustration et un certain nombre de difficultés. Nous présenterons des amendements pour développer des filières d'excellence au sein de l'université et les conforter, car il faut continuer à améliorer l'attractivité de notre enseignement supérieur, de telle sorte que les bacheliers généraux se dirigent plus naturellement vers l'université, et un peu moins vers les IUT et les sections de techniciens supérieurs. Le texte a évolué entre la version initiale présentée par le Gouvernement et celle issue des travaux de la commission. La philosophie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut :

Je suis élu d'une région frontalière, la Lorraine. Les universités de cette région coopèrent avec des universités allemandes, comme celle de Sarrebruck, et organisent par exemple des cotutelles de thèses. Il est évident que l'on doit pouvoir parler allemand et français, et éventuellement anglais ou d'autres langues, dans ces universités ! Le projet de loi soumet l'usage de l'anglais à un certain nombre de conditions, qui seront peut-être précisées tout à l'heu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut :

Quelle hypocrisie ! L'élite a droit à l'anglais, et l'université n'y aurait pas droit ? C'est une inégalité !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut :

Voilà ce que je voulais vous dire, monsieur Fasquelle : pour ce qui est de votre analyse du multilinguisme et de l'universalité de la langue française, nous ne sommes pas très éloignés. Mais ce que vous avez dit à un moment donné, à savoir que l'on doit utiliser uniquement le français dans les universités françaises, témoigne à mon avis d'une vision trop étroite de l'usage de notre langue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...ela semble plus compliqué. La difficulté est double : d'une part nous n'atteignons pas les objectifs quantitatifs, et d'autre part les mécanismes sociaux font que l'enseignement et l'école de la République ne fonctionnent plus comme c'était le cas avant. Cet article 18 contient deux dispositions particulièrement symboliques. La première consiste à faire converger les classes préparatoires avec l'université via des conventions. C'est un dispositif simple, et nous n'allons pas au-delà même si nous proposerons quelques amendements. La seconde consiste à garantir que pour les bacheliers professionnels et technologiques, il y aura un débouché. Il n'est pas question de stigmatiser qui que ce soit, surtout pas les IUT. Ce modèle, apparu sous forme expérimentale en 1965 et stabilisé à partir de 1966, est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Goldberg :

... loi LRU, ce qu'elle s'était refusée à faire. Elle avait voulu agir sur l'architecture du système, sur sa gouvernance, mais pas sur ce qui est peut-être le principal, c'est-à-dire la convergence des différentes formations supérieures, les classes préparatoires, les formations universitaires courtes et les formations universitaires longues. Vous parliez tout à l'heure de filières d'excellence à l'université et c'est peut-être là que nous divergeons. Sans doute faut-il un certain nombre de filières particulières à l'université, mais notre but, en tout cas de ce côté de l'hémicycle, et rejoignez-nous si vous le partagez, c'est que l'université soit une filière d'excellence dans son ensemble, de nouveau reconnue, avec, pour les étudiants de nos licences, des moyens qui correspondent à ceux des autres f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...ois formes, avec des bacheliers généraux, des bacheliers technologiques et des bacheliers professionnels, c'est une erreur de considérer que les bacheliers professionnels peuvent aisément poursuivre dans l'enseignement supérieur. Vous n'avez probablement pas eu de bacheliers professionnels devant vous. Ils ont connu une pédagogie différente, une pédagogie inductive, alors que ce qui prédomine à l'université, c'est une pédagogie hypothético-déductive. Il faut donc prévoir des dispositifs particuliers, et je pense que l'alternance et l'apprentissage sont beaucoup mieux adaptés. J'en reviens à la question des quotas, dont la philosophie nous pose un problème car c'est imposer les choses. Il est d'ailleurs assez intéressant de voir comment elles ont évolué. Le rapporteur nous a dit que c'était une prop...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Chabanne :

L'université doit remplir, vous le savez, six missions distinctes : la formation, la recherche, l'orientation et l'insertion professionnelles, la diffusion de la culture, la participation à la construction de l'espace européen et la coopération internationale. Complémentaires, ces missions n'ont cessé d'être complétées au fur et à mesure des lois. Les enjeux contemporains évoluent, les besoins en formation i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Guégot :

Cet article est essentiel dans la définition des missions de service public de l'enseignement supérieur. J'ai indiqué hier que nous avions fait évoluer ces missions en 2007. Il est tout à fait intéressant d'aborder aujourd'hui le fameux concept du « tout au long de la vie ». Les universités françaises souffrent, je le crois fortement, d'une absence de mixité de leur public : l'université doit s'ouvrir aux étudiants, quels que soient leur âge, leur histoire et leur formation initiale. Ces différentes missions ne font qu'un. Nous avons, ces dernières années, travaillé à un nouveau service public de l'orientation tout au long de la vie, en considérant qu'aujourd'hui notre société doi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

La commission a émis un avis défavorable, même s'il s'agit d'un sujet qui a été évoqué lors des assises, sur lequel M. Le Déaut a mis l'accent dans son rapport et qui est présent dans ce projet de loi. On sait qu'il s'agit de l'une des missions de l'université. Moi-même, dans mon discours introductif à la tribune, j'ai parlé de la nécessité de rapprocher l'université et le monde de la formation professionnelle. Tel qu'il est rédigé, l'article 5 me paraît plutôt équilibré. Voilà pourquoi la commission a émis un avis défavorable. Nous pouvons continuer à échanger sur ce sujet, qui n'est pas anodin, à l'occasion de l'examen de cet amendement ou d'un autr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Mandon :

Je vais même réveiller un peu plus mes collègues de l'opposition, en leur disant que je pense que ce débat est un débat de divertissement, qui vise à faire oublier les vrais problèmes de l'université française.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Yvonne Le Dain :

Il s'agit d'introduire, à l'article 5, le concept très important de formation initiale différée. Certains étudiants peuvent avoir besoin de différer leur réinscription à l'université pour gagner leur vie ou après un accident de la vie. Dans ce cas, il est important que le tarif de la réinscription universitaire soit celui de la formation initiale et non celui de la formation professionnelle qui est nettement plus élevé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

La commission a émis un avis défavorable. Dans son rapport, M. Le Déaut, cosignataire de cet amendement, propose que l'on puisse revenir quand on le souhaite à l'université, y compris si l'on a commencé un semestre mais que l'on a dû l'interrompre. Toutefois, la rédaction actuelle de l'article 5 est satisfaisante, nous sommes toujours dans une logique d'autonomie des universités. Aussi, madame Le Dain, je vous demande de retirer cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Défavorable. Nous avons adopté plusieurs amendements complétant le projet de loi pour développer les convergences entre universités et grandes écoles. Nous discuterons tout à l'heure d'un amendement que j'ai déposé avec Jérôme Guedj pour davantage ouvrir l'accès aux classes préparatoires, et la question des droits d'inscription sera examinée. Cependant, nous pensons que les concours font aussi partie des institutions de la République. Elles ont pu, certes être dévoyées, à un moment. Dans mon propos introductif, à la tribune,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Cet amendement pose un vrai problème que nous avons déjà eu l'occasion d'aborder en commission. Nous avions en effet déposé un amendement sur la question de la formation modulable et capitalisable. Cet amendement était formulé autrement, mais il s'agissait bien de faire en sorte que l'université ne soit pas vue seulement comme un lieu de formation initiale mais bel et bien comme un lieu de formation tout au long de la vie. Il est plus que jamais nécessaire de l'affirmer haut et fort et qu'il puisse y avoir des allers et retours au cours de la vie. C'est un enjeu pour nos concitoyens et plus largement un enjeu sociétal.