Interventions sur "université"

371 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Pecresse :

Il me semble qu'il manque deux missions à l'évaluateur en matière d'enseignement supérieur, la première étant l'évaluation des enquêtes d'insertion professionnelle des universités. Je sais que l'insertion professionnelle n'est pas la priorité de ce texte, mais chaque étudiant qui s'inscrit dans l'enseignement supérieur souhaite avant tout savoir quel sera le débouché de son diplôme. On a demandé aux universités de faire des enquêtes d'insertion professionnelle. Elles sont désormais obligatoires, mais elles sont déclaratives et l'on ne dispose d'aucune méthodologie vraime...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Pecresse :

Il s'agit de l'évaluation des enseignants et de la mobilité dans leurs carrières. Jean-Yves Le Déaut a très justement expliqué qu'il n'y avait pas, dans la carrière des enseignants-chercheurs, suffisamment d'évaluation de leurs qualités et de leur travail pédagogiques. Cela aurait mérité que l'on en discute dans ce projet de loi, que l'on parle du Conseil national des universités, qui évalue les carrières des enseignants-chercheurs. Cela n'a pas été le choix du Gouvernement, qui a préféré détruire l'AERES, agence d'évaluation indépendante qui a fait couler tant d'encre et tant tracassé quelques syndicats organisant l'évaluation au sein de certains organismes. Vous avez choisi de ne pas travailler sur l'évaluation des enseignants-chercheurs, je le regrette. Je pense que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

... tout à l'heure, mais aussi sur l'accès à l'entreprise privée. À cet égard, le travail qu'a évoqué Jean-Yves Le Déaut est important. Nous ne devons toutefois pas oublier un autre acteur : nos établissements d'enseignement supérieur et de recherche. En effet, lors des échanges que j'ai eus avec les représentants des branches professionnelles, ces derniers m'ont fait part de leur souci de voir les universités développer l'employabilité pour la partie doctorat comme elles l'ont fait pour les licences et les masters en travaillant sur l'insertion professionnelle de leurs étudiants. La valorisation du doctorat doit donc bien s'appuyer sur plusieurs leviers. Pour conclure, au vu des arguments avancés, l'intérêt général me porte à rester sage sur ce sujet et à ne pas persister à reprendre les amendement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Nous avons déjà eu ce débat en commission. Cette disposition est demandée par la conférence des présidents d'université, mais nous ne sommes pas certains qu'elle est conforme au droit européen. La commission demande donc le retrait de cet amendement. À défaut, elle y donnera un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Défavorable. Je ne reviendrai pas sur la pertinence d'Agreenium et sur les problématiques traitées par cet établissement, que Mme Le Dain a largement développées. Le délai de cinq ans accordé à ces établissements, et auquel Mme Le Dain demande qu'il soit dérogé pour Agreenium, me semble raisonnable. Je ne peux pas laisser dire à M. Hetzel que la fusion de certaines universités prend quinze ans et accepter un tel amendement. Avis défavorable, donc.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Yvonne Le Dain :

... matière de recherche agronomique et d'enseignement se reconcentre sur Paris. De fait, nous avons, à Nancy comme à Montpellier, des antennes d'AgroParisTech, ce qui est pour le moins surprenant ! Sous la précédente législature, Agreenium s'est donc reconcentré autour de Paris et de l'Île-de-France. Mon propos est de dire qu'il faut donner à Agreenium le temps de structurer des relations avec les universités locales, pour former nos étudiants. En effet, la plupart de nos étudiants en agronomie ou dans le domaine alimentaire se trouvent malheureusement aujourd'hui dans les écoles d'ingénieurs agricoles qui constituent le réseau Agreenium sur le territoire national, alors que les universités n'en font pas partie. Comme dans les cas de Condorcet ou ParisTech, qui ont des liens avec les universités pari...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

...s en la matière ; l'article 22 on comprend également pourquoi, puisqu'il s'agit de dispositifs particuliers concernant les études de médecine ; l'article 18, en revanche, sur lequel on a beaucoup débattu et dont on comprend moins qu'il ne s'applique pas, dans la mesure où la seule particularité de cet article 18, c'est de confier une compétence particulière au recteur d'académie, chancelier des universités. Or, dans le code de l'éducation, applicable en Nouvelle-Calédonie, il est explicitement indiqué que, lorsque les termes « recteur d'académie, chancelier des universités » sont utilisés, il faut comprendre, pour la Nouvelle-Calédonie, « ministre de l'enseignement supérieur ». Je souhaite donc que mon amendement soit adopté pour permettre à l'article 18 de s'appliquer en Nouvelle-Calédonie et en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Chabanne :

...upérieur. Pour assurer la cohérence de la démarche, un amendement du rapporteur prévoit que le ministère assure la cotutelle des établissements qui ne relèvent pas de son département. Un État stratège est un État qui engage la concertation de l'ensemble des acteurs de la société pour définir un plan et des priorités pour cinq ans. Ce plan sera débattu au Parlement et révisé tous les cinq ans. L'université a besoin d'un État qui se réapproprie ce rôle. Nos universités connaissent aussi des contraintes budgétaires très fortes. En effet, la loi du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités a transféré aux établissements la gestion de leurs personnels. Ce transfert de la masse salariale s'est opéré sans que l'État ne compense intégralement ces charges et sans prendre en com...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Chabanne :

répartit les dotations en fonction de certains critères tels que le taux de réussite en licence ou le nombre de chercheurs produisants. On remarque que les petites universités sont en pointe : ainsi, l'UPPA se classe sixième selon les statistiques du ministère de l'enseignement supérieur. Cependant, pour éviter des mouvements à la baisse trop importants pour certaines universités, les dotations évoluent faiblement d'une année à l'autre. Aussi la publication tous les deux ans de l'analyse des modes de financement permettra-t-elle d'apporter de la clarté et de recherche...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...mières mesures qu'elle a prises depuis son entrée fonction ; mesures que nous jugeons satisfaisantes. Cependant, nous ne pouvons nous empêcher de considérer que la question du financement de l'enseignement supérieur et de la recherche est fondamentale d'autant que la part des crédits consacrés à l'enseignement supérieur et à la recherche est légèrement inférieure à la moyenne de l'OCDE : 25 % des universités ont, ces deux dernières années, connu un déficit, et l'on dénombre 50 000 précaires dans le monde de l'enseignement supérieur. La question du financement doit donc être traitée, non dans cette loi, mais dans d'autres textes ou documents. Par rapport au plan stratégique que le ministère présentera avec les deux plans quinquennaux, la question des moyens financiers doit y être intégrée et doit tr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

...mme lui, j'ai eu l'occasion de rencontrer les enseignants-chercheurs lors de la manifestation d'hier. La question des moyens était au coeur de leur mobilisation, bien plus que certains désaccords portant sur tel ou tel aspect du projet de loi. Dans le domaine de la recherche, nous devons pouvoir raisonner sur un temps long. En matière d'enseignement, nous devons pouvoir prévoir les moyens dont l'université va disposer. La création de 1 000 postes, madame la ministre, n'est pas suffisante et ne répond pas, à elle seule, à la question de la programmation pluriannuelle. Comme le rapporteur, je souhaite inclure la programmation dans le projet de loi. Par ailleurs, j'attends le rapport biennal sur la gestion de la masse salariale dans les universités, tel que le prévoit l'article 3.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

S'agissant des moyens financiers, question importante s'il en est, on raisonne toujours en termes de quantité le budget, le nombre de postes ont-ils augmenté ? alors qu'il faudrait plutôt s'interroger sur la manière dont les moyens sont mobilisés. D'une part, se pose la question des moyens alloués entre les différentes universités, les grandes et les moins grandes. En outre, il existe de réelles injustices quant à la répartition des moyens entre les disciplines, souvent au détriment des sciences humaines et sociales. Par ailleurs, se pose également la question de la liberté laissée à chaque discipline de mobiliser les moyens dont elle a besoin, d'organiser licences, masters et recherche sans se faire imposer de thématiqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

Je veux bien, monsieur Fasquelle, que nous nous posions la question de l'utilisation des moyens, mais il faut aussi tenir compte de la réalité du terrain. Avec Marie-George Buffet, j'ai rencontré les manifestants d'hier. Leurs revendications sont saines et recevables. Aujourd'hui, l'université ne va pas fermer des formations parce qu'elle n'a pas suffisamment d'argent pour payer les profs. Alors si vous voulez dénigrer l'université au motif qu'il y a peu de formations et que les professeurs sont mal payés, je veux bien, il suffit de supprimer les moyens. Quand on veut tuer son chien, on l'accuse d'avoir la rage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

Actuellement, certaines universités sont dans le rouge. La programmation pluriannuelle des moyens est donc indispensable et il faut l'inscrire dans la loi. S'il y a des signes forts à faire passer, la programmation en fait partie !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

À l'heure actuelle, trois étudiants sur dix quittent l'université à la fin de la première année de licence, et on peut le regretter. Par ailleurs, le pourcentage d'étudiants qui parviennent à boucler leur licence en trois ans reste insatisfaisant. C'est pourquoi nous proposons de mettre en place dans le respect du droit de chaque bachelier à poursuivre des études supérieures un dispositif d'orientation sélectif. On irait donc un petit peu plus loin que dan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...a réforme de 2007 ne comportait pas ce dispositif. Mais aujourd'hui nous croyons le moment venu de passer à une nouvelle phase de l'autonomie : nous pouvons aller vers une véritable personnalisation pour faire en sorte qu'un maximum de jeunes puissent réussir, et placer au coeur de la réflexion la question de l'excellence de l'ensemble des parcours. Pour cela, nous faisons justement confiance aux universités. Il faut faire respirer le système : un tel dispositif le permettrait aisément.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Pourquoi voulons-nous supprimer cet article ? La philosophie qui le sous-tend consiste à dire qu'il faut s'inscrire dans un strict continuum entre le secondaire et l'enseignement supérieur. Pour notre part, nous considérons comme essentiel que l'université et l'enseignement supérieur constituent aussi une forme de rupture par rapport aux pratiques de l'enseignement secondaire. D'ailleurs, il est extrêmement important que l'autonomie individuelle et intellectuelle de nos étudiants puisse s'y affirmer. Pour que ce soit le cas, il faut s'assurer que l'université ne soit pas la simple continuation de ce qui se pratique au lycée. L'idée d'un dispositif...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPouria Amirshahi :

Je ne sais pas si la pédagogie est l'art de la répétition, mais je vais rappeler les éléments sur lesquels reposent les inquiétudes mais aussi la passion du débat sur cet article, dont certains ont voulu qu'il soit retiré, et d'autres complété et précisé. Pour ma part, j'étais ouvert aux deux solutions. Je reviens sur nos inquiétudes. En premier lieu, je crois que l'attractivité de nos universités n'a pas tant été affaiblie par un défaut de maîtrise de l'anglais que par une politique migratoire un peu paranoïaque dont la circulaire Guéant était le symbole le plus détestable. Heureusement, elle a été abrogée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Feltesse, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

L'avis de la commission est défavorable. J'avoue que j'ai du mal à suivre le raisonnement intellectuel de Patrick Hetzel : on voit bien que le besoin se fait sentir d'une continuité et d'une spécialisation progressive dans les trois premières années. Votre amendement précédent disait cela, d'une certaine manière. Par ailleurs, nous maintenons dans ce texte un des principes fondamentaux de l'université, qui est que les enseignants sont des enseignants-chercheurs. Il n'y a pas de continuité dans les statuts, il y a un distinguo, mais aussi du bon sens. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPouria Amirshahi :

Il faut répondre aux deux ambitions qui ont été fixées dans le projet de loi : l'attractivité des universités françaises ; un meilleur apprentissage des langues. Si l'on avait pris le temps, peut-être aurait-on pu poser les sujets et les enjeux de manière un peu plus sereine. Il est tout à fait possible d'améliorer l'attractivité des universités françaises auprès des jeunes issus de pays émergents non francophones. Cet objectif est atteignable si l'on donne aux jeunes qui apprennent le français comme d...