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L'affirmation du fait métropolitain dans la région capitale repose sur quelques principes. Tout d'abord, il repose sur une échelle adaptée et comparable aux autres villes mondes. Ainsi, le périmètre choisi, celui des quatre départements de la première couronne, intègre une population de 6,5 millions de personnes. Les aires de gouvernance des grandes métropoles sont dans cette strate : Madrid, 3,2 millions d'habitants, le Grand Londres, 8 millions ; le Grand Moscou, 15 millions et le Grand New York, 18 millions.
Vue de l'étranger, la description que vous faites d'un monstre technocratique fait sourire : elle est totalement déphasée par rapport à ce qui se passe dans l'ensemble des métropoles du monde.
Malgré les refus successifs des élus, je demande aujourd'hui à notre assemblée qu'elle comble cette page blanche, qui est comme une insulte à l'égard d'une population qui a besoin qu'on règle ses problèmes. L'enjeu métropolitain a d'emblée été posé, les institutions allant jusqu'à s'approprier le terme, et je pense que, si nous devons créer en Île-de-France la métropole du Grand Paris, c'est que c'est le seul moyen, pour un bon fonctionnement au quotidien, d'ordonner les relations entre Paris capitale et les territoires qui l'environnent. Les élus de ce périmètre mesurent très bien leur degré d'interdépendance. La notion de métropole est complexe, et je ne voudrais pas qu'à cet instant on se limite à sa seule dimension institutionnelle. La métropole ne correspo...
Troisième principe : des communes confortées par l'intégration des maires au sein du conseil métropolitain, partenaires incontournables de la métropole. Des conseils de territoire, échelon intercommunal où se concrétiseront les orientations stratégiques de la métropole. Enfin, des intercommunalités plus fortes dans la grande couronne et une région garante d'un développement polycentrique.
Mesdames les ministres, chers collègues, nos concitoyens sont déjà plus métropolitains dans leurs vies quotidiennes que beaucoup d'élus ne le croient ici sur ces bancs. Ils vivent déjà dans un espace métropolitain. Comme eux, nous sommes nombreux à croire que cette métropole du Grand Paris permettra de créer un nouvel espace de solidarité, d'innovation au service de ses habitants.
...dame la ministre de la réforme de l'État, de la décentralisation et de la fonction publique, en attendant la discussion des articles, permettez-moi en quelques mots de vous préciser ma pensée mais aussi mes doutes et mes déceptions sur le texte que vous nous présentez aujourd'hui. Vous le savez, madame la ministre, je fais partie de ces rares élus provençaux qui sont favorables au principe de la métropole marseillaise. J'y suis favorable car la métropole peut être une réponse intelligente, pour ne pas dire nécessaire, à la féroce concurrence à laquelle se livrent les territoires, décrite par plusieurs orateurs des deux côtés de l'hémicycle. J'y suis favorable car la métropole peut être un formidable outil de développement du territoire et donc aider l'aire marseillaise à s'installer dans son rôle...
qu'à un outil simple, efficace, réactif pour les populations. Et là réside le premier écueil de votre texte. En effet, entre le conseil de métropole, la conférence métropolitaine des maires et les six conseils de territoire que votre projet de loi établit, vous proposez de mettre en place une structure lourde dans son fonctionnement, et surtout coûteuse pour les contribuables. Là où nos administrés sont en droit d'attendre de la simplification, il me semble que vous complexifiez. Là où nos administrés sont en droit d'attendre de la réactivit...
Je vous l'ai dit lors de nos entretiens préalables j'ai d'ailleurs déposé des amendements en ce sens, qui ont tous été repoussés en commission , vous auriez dû saisir l'occasion de ce débat pour supprimer l'échelon départemental comme cela a été fait pour la métropole lyonnaise et, a minima, accepter nos propositions de donner à la future métropole la compétence exclusive de la gestion, entre autres, des voiries, y compris départementales. À mon sens, vous auriez dû aussi reconnaître l'intérêt ou la pertinence, c'est selon, de donner aux métropoles et aux régions seulement la compétence de la promotion du territoire. Sur ce dernier point, cela aurait permis d...
Voilà M. Le Guen qui est tout content ! Quel bonheur de vous retrouver, monsieur Le Guen, cela faisait tellement longtemps que vous n'aviez pas couvert de votre jolie et douce voix la mienne. Heureusement, ce n'est pas toujours celui qui parle le plus fort qui a raison. Les Français nous disent : simplifiez ! Avec la métropole du Grand Paris, vous créez un nouveau monstre bureaucratique.
...l sérieux aujourd'hui, il le serait encore plus demain. Si les maires de plein exercice ou d'arrondissement ne maîtrisent même pas ce type de compétences, vous renforcerez, à votre corps défendant, la frustration chez les élus et l'incompréhension chez les administrés. C'est une occasion ratée. Cette frustration, cette incompréhension risquent d'être d'autant plus tenaces que le président de la métropole ne sera pas élu au suffrage universel direct et qu'avec ce système, la co-gouvernance ou la gouvernance partagée sera érigée en mode de gestion. Bref, nous aurons un président de métropole, proche d'un président du Conseil de la IIIe ou de la IVe République, englué dans des accords à court terme, plutôt qu'un président prêt à mener une politique clairement identifiée et voulue par les citoyens. ...
Quel périmètre exact ? Quelle nouvelle répartition des compétences ? Quelle nouvelle allocation des ressources ? Tout cela est d'autant plus nébuleux que vos intentions ne sont pas claires. Une seule certitude : la métropole est un nouvel échelon qui vient s'intercaler dans une organisation administrative déjà saturée. À l'issue de votre réforme, Paris et sa petite couronne compteront cinq niveaux administratifs : la commune, le territoire, la métropole, le département et la région. Cinq niveaux ! Vous essayez de nous faire croire que la métropole se substituera aux intercommunalités existantes. C'est un jeu de dupe...
Monsieur le président, mesdames les ministres, mes chers collègues, je suis favorable à l'idée de la métropole et je rappelle que c'est l'ancienne majorité qui avait posé le principe de cette nouvelle collectivité avec la loi du 16 décembre 2010.
Cependant, il est fort regrettable qu'en termes de compétences et d'attributions, ce projet soit peu audacieux et peu ambitieux. On est loin, une fois encore, de ce que préconisait l'excellent rapport Balladur de 2009. Nous le savons tous, l'avenir est à l'échelle européenne, et il faut doter la France de métropoles structurées et puissantes, qui seront autant d'atouts pour nos territoires car ce sont les métropoles qui tireront le dynamisme de nos régions. Or ce projet de loi révèle une méthode de gouvernement pour le moins étonnante, qui nous prive du saut qualitatif que l'on pouvait légitimement espérer. Pendant la campagne présidentielle, François Hollande parlait solennellement d'un acte III de la déc...
Avec ce texte, le millefeuille a de beaux jours devant lui ! Autre anomalie : la représentativité entre ville centre et périphérie urbaine. Dans cinq cas Marseille, Toulouse, Strasbourg, Montpellier et Rennes , la représentation de la ville centre est écrêtée. Résultat : tout citoyen habitant ces cinq villes centres est sous-représenté dans les instances dirigeantes de la métropole. Ces citoyens contribuables subissent une double peine : ils paient plus que les habitants des communes périphériques en supportant les charges de centralité les grosses structures culturelles et sportives, par exemple , tout en pesant moins dans les décisions. La persistance de cette injustice contredit le mouvement législatif initié par votre gouvernement, qui revendique d'établir une meill...
Les Français nous disent : baissez les dépenses ! Or, 200 élus au conseil de la métropole, c'est un nouvel hémicycle et une nouvelle administration à financer.
..., à associer à cette intervention mes collègues Vincent Burroni, député de Vitrolles et Marignane, ainsi que Jean-Pierre Maggi, député de Salon-de-Provence ; j'ajoute un salut amical à mon ami Gaby Charroux, député-maire de Martigues. C'est avec beaucoup de déception que je m'exprime aujourd'hui devant notre assemblée. Alors que nous examinons une loi portant, entre autres, sur la création de la métropole d'Aix-Marseille-Provence, le Gouvernement, de manière identique à ce que fit la majorité précédente en 2010,
Je vous rappelle que c'est d'une loi que nous débattons. nous propose pour les Bouches-du-Rhône une métropole centralisée, concentrant la décision et les moyens sur la ville centre du département. Cette approche déséquilibrée, qui n'a jamais pu évoluer au fil des mois de discussions, suscite l'opposition ferme et résolue de 109 maires sur les 119 que compte notre département, comme celle de l'écrasante majorité des élus locaux, y compris d'une partie importante des élus marseillais, et de plus de la moi...
Les Français, en pleine crise, nous demandent aussi davantage de solidarité. À rebours de cet objectif, votre métropole du Grand Paris introduit une fracture entre, d'un côté, Paris et sa petite couronne et, de l'autre, les franges de l'Île-de-France. Elle casse la nécessaire solidarité entre tous les territoires de la région.
...onne et utilisent les transports régionaux pour leurs trajets quotidiens. Diviser l'Île-de-France en deux ne résoudra aucun de leurs problèmes. Cela les rendra au contraire plus aigus. Alors que le fait régional s'impose partout en Europe, nous serons les seuls à faire machine arrière. Madame la ministre, vous avez d'ailleurs fait un lapsus, à moins que ce ne soit un acte manqué, en parlant de « métropole du Grand Paris » pour une administration réduite à la zone dense. Soit vous oubliez que l'ambition initiale du Grand Paris de Nicolas Sarkozy