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Le cas de l’ADEME est affolant, avec une diminution des crédits de 63 millions d’euros. Vous allez masquer cette chute faramineuse en évoquant une augmentation des autorisations d’engagement et une prise en charge des dépenses par les investissements d’avenir. La ficelle est grosse. À ce prix, combien d’équipements de cogénération et d’unités de méthanisation faudra-t-il abandonner ces prochaines années ? Pourquoi n’avez-vous pas affecté une partie de la taxe intérieure sur la cons...
Messieurs les ministres, les crédits de la mission « Écologie, développement et mobilité durables » revêtent une importance particulière. Tout d’abord, c’est un budget important puisqu’il s’élève à 10,2 milliards d’euros en autorisations d’engagement et à 9,7 milliards en crédits de paiement. Surtout, c’est un budget qui a un impact sur la vie quotidienne de nos concitoyens. Il est donc légitime que leurs attentes soient grandes pour une meilleure qualité de l’environnement, pour des logements sains et efficaces d’un point de vue énergétique, pour le respect de la biodiversité, pour des transports plus sécurisés ...
...agissant du programme 203 « Infrastructures et services de transports », la préoccupation actuelle c’est bien évidemment l’écotaxe poids lourds. Cette écotaxe avait pour objectif de financer l’Agence de financement des infrastructures de transport de France. Le rapporteur pour avis, Alain Rodet, souligne que la suspension de l’écotaxe entraînera pour 2014 un manque à gagner d’environ 802 millions d’euros pour l’AFITF. C’est un vrai problème qui dure depuis plusieurs années maintenant. Il semble indispensable que le financement de l’AFITF soit clarifié au plus tard lors de la seconde lecture à l’Assemblée nationale. Quant aux transports collectifs, le Gouvernement appliquera en 2014 le même principe qu’en 2013, c’est-à-dire la priorité aux transports du quotidien et aux réseaux existants. J’en v...
...r de croissance. Les espoirs des années 2000 quant à la croissance et aux emplois verts étaient, on le voit, démesurés. Mais on observe aussi clairement que la transition écologique et énergétique passe avant tout par une transformation progressive de notre façon de produire et de consommer. Cette transformation de l’économie passe par deux étapes. La première, c’est l’innovation : 1,1 milliard d’euros de crédits lui sont alloués et sont gérés par l’ADEME pour cofinancer des programmes innovants. L’autre étape, ce sont les projets industriels de plus grande échelle. La BPI prendra le relais et 470 millions d’euros lui sont alloués à cette fin. Il apparaît toutefois étonnant que les crédits en faveur de l’innovation soient beaucoup plus élevés que ceux des projets industriels. D’habitude, c’est...
…ce qui met en péril les établissements du littoral français. Même si les crédits baissent de plus de 2 millions d’euros, pour atteindre 49,5 millions d’euros sur cette action, je note certains efforts : 1,8 million pour l’IFREMER, dont 500 000 euros destinés à des projets pour sortir de la crise, la poursuite du dispositif d’aide au fonds d’allègement des charges pour 1,5 million d’euros, enfin 300 000 euros pour la recherche, notamment pour le plan de sauvegarde et la sélection génétique.
...risé. Or, il n’en est rien. Le budget que vous nous présentez est en régression pour la deuxième année consécutive. Et la réduction des crédits n’est pas anecdotique puisqu’elle atteint 6,5 %. Vous nous avez expliqué, en commission élargie, qu’il convient d’y ajouter les budgets annexes, le programme des investissements d’avenir et que cela donne une enveloppe, non pas de 7 mais de 17 milliards d’euros. Pourtant, même en procédant ainsi, la baisse est tout de même de 2 %. J’ajoute que votre ministère paie son tribut aux coupes claires dans l’emploi public avec la perte de 522 emplois équivalents temps plein, s’ajoutant aux 614 supprimés en 2013. Les opérateurs, qui sont sous votre autorité – VNF, Météo France, ADEME –, voient leurs effectifs baisser de 390 équivalents temps plein. La RGPP de l...
Il importe d’abord d’en mesurer les conséquences budgétaires elles-mêmes. Il va manquer 950 millions de recettes, si nous considérons que la collecte annulée était censée s’élever à 1,2 milliard et que la société Ecomouv’ se voyait attribuer royalement 250 millions d’euros. Il était prévu que 750 millions soient affectés à l’Agence de financement des infrastructures de transports, ce qui devait compenser la diminution de ses crédits. Or, l’AFTIF est l’une des structures décisives dans le report modal, c’est-à-dire dans le rééquilibrage des modes de transports. Cela veut dire, sauf à nous faire la démonstration du contraire, que 2014 sera une année perdue dans cet ...
...s de consommation, le malus automobile est lui aussi employé afin de pénaliser les véhicules les plus émetteurs de CO2. Le levier fiscal est un moteur puissant pour amorcer la transition écologique, mais il ne saurait l’être seul. C’est pour cette raison que le budget que nous examinons est également centré sur l’accompagnement des entreprises et des ménages vers cette transition : 2,3 milliards d’euros seront consacrés à la transition écologique dans le cadre du nouveau programme d’investissement d’avenir. Un engagement financier majeur, mais responsable, car adossé à des critères d’éco-conditionnalité. Les entreprises les plus innovantes pourront aussi compter sur 800 millions d’euros de soutien financier, via l’ADEME, pour accompagner leurs projets en matière de transition écologique. Ces pr...
Mais surtout – et j’en arrive au coeur de ma question –cette taxe doit abonder l’Agence de financement des infrastructures de transport de France, et financer des moyens de transport moins polluants. D’après les prévisions de votre ministère, il semblerait que le manque à gagner soit de 66 millions d’euros par mois, soit, en un trimestre, l’équivalent du doublement de la voie Aix-Marseille –car nous en sommes bien là : la voie Aix-Marseille est actuellement une voie unique ! Si elle devait durer, la suspension de la taxe poids lourds entérinerait la poursuite de la dégradation des réseaux d’infrastructure…
...ence, prévue depuis maintenant plus d’un an, tarde à se concrétiser. Nous n’avons pas, pour le moment, de précisions sur ses contours, son périmètre et son budget. Le rapport de préfiguration fait état de trois scenarii : celui d’une agence uniquement chargée du pilotage stratégique ; celui d’une agence aux missions élargies, regroupant mille agents et fonctionnant avec un budget de 150 millions d’euros ; ou bien une agence dotée de deux cents agents et de 30 millions d’euros. Ce sont des sommes considérables. En outre, les préfigurateurs rappellent que la dépense publique totale couvrant l’ensemble des périmètres de cette agence, qu’elle vienne de l’État ou des collectivités locales, atteindrait une fourchette située entre 1,1 milliard et 1,5 milliard d’euros. Là aussi, les montants sont formi...
...agit d’un amendement qui tire les conséquences de la création du CEREMA. Mais après les grandes envolées des ministres, pourrait-on juste bénéficier de quelques précisions ponctuelles sur les grands progrès dont parlait le ministre des transports en termes de régénération des voies ferrées ? J’ai cru comprendre que demain, il faudra bien accepter une diminution des crédits de RFF de 150 millions d’euros. Dès lors, les grandes ambitions de régénération qui nous ont été décrites vont subir un coup d’arrêt assez significatif. Quant aux emplois du ministère de l’environnement, je ne dis pas que les diminutions d’emplois du ministère soient une mauvaise chose en soi, mais je constate simplement que cette année, neuf fonctionnaires sur dix partant en retraite ne seront pas remplacés. Cela devrait inc...
...Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie causée par l’adoption de cet amendement serait compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits visés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts. Nous savons tous que la qualité de l’air extérieur a un lien direct avec la santé des habitants, et il nous en coûte chaque année entre 20 et 30 milliards d’euros. Ces dépenses dues à la mauvaise qualité de l’air sont sans cesse en augmentation. Ce constat confirme la nécessité de renforcer les politiques efficaces de lutte contre la pollution de l’air et les dispositifs qui les accompagnent, dont le réseau des associations agréées de surveillance de la qualité de l’air, les AASQA, fédérées par ATMO France, fait partie. Afin de nous donner les moyens d’un...
...’une politique efficace de lutte contre la pollution de l’air. Néanmoins, le projet de loi de finances pour 2014 traduit déjà cette priorité en maintenant à l’identique, au sein d’un programme dont les dotations globales sont en baisse de 6,2 %, les crédits alloués à l’action « Lutte contre le changement climatique » au sein du programme 174. Cette action consacre ainsi pas moins de 19,3 millions d’euros au soutien des associations. Il n’est donc pas nécessaire de renforcer le financement via les dons libératoires plafonnés de la taxe générale sur les activités polluantes. Avis défavorable.
Nous subissons une terrible hémorragie de retraités touchant des petites retraites et de jeunes diplômés quittant le pays. Vous allez tuer les dernières entreprises agricoles, qui contribuent à notre balance des paiements, en grande difficulté, pour plus de cinq milliards d’euros d’exportations. De grâce, il est encore temps : ressaisissez-vous et supprimez l’écotaxe !
Surtout, supprime-t-on en Bretagne la recette qu’elle représenterait pour financer les infrastructures de transport, y compris pour la modernisation de la RN 164 ? Cent millions d’euros sont demandés à l’État, y compris pour le prolongement de la ligne à grande vitesse jusqu’à Rennes !
...nos infrastructures routières sans rien payer. Il est un point que vous omettez d’évoquer, c’est que le poids économique de la taxe est totalement intégrable dans de nouvelles performances logistiques que l’on ne veut pas prendre en compte. M. Mariton a rappelé que la taxe poids lourds permettait le financement d’infrastructures –si j’ai bonne mémoire, pour l’Alsace, nous parlons de 100 millions d’euros rentrants pour 20 à 30 millions d’euros sortants.
Enfin, je voudrais juste savoir ce qu’il adviendrait, si cet amendement était voté, des sommes que nous devons régler à la société Ecomouv’ –il s’agit, si ma mémoire est bonne, de 800 millions d’euros de dédit. Où proposez-vous de prendre cette somme, monsieur Le Fur ?
Parlons-en, des 2,5 milliards d’euros prévus pour la grande distribution dans le cadre du CICE !
Je ne conseille à personne d’abandonner l’écotaxe et sa perspective. D’abord, parce qu’une telle décision aurait pour conséquence de devoir ponctionner 800 millions d’euros sur l’ensemble des contribuables, afin de payer les banques d’Ecomouv’, garanties par l’État. Vous savez très bien, puisque c’est vous qui avez négocié le contrat avec Ecomouv’, que les emprunts afférents à ce contrat sont entièrement garantis par les banques, qui seraient promptes à se désengager si nous étions assez irresponsables pour déclarer que nous abandonnons l’écotaxe.
...écifique de cessation d’activité. En deuxième lieu, il faut y insister, l’amendement prévoit aussi le cumul possible de cette allocation avec une pension militaire de retraite et une allocation temporaire d’invalidité, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. Enfin, cette mesure, vous l’avez dit, ne concernera, au plus, qu’une trentaine d’agents et son coût est très limité –moins de 1,3 million d’euros –, ce qui ne rend pas nécessaire un abondement du programme « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer. »