Interventions sur "parent"

600 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Raimbourg :

... En 1978 est née en Angleterre une petite fille appelée Louise Brown. C'est le premier « bébé-éprouvette ». Cela a ému dans le monde entier, jusqu'à des dignitaires religieux. Je voulais vous lire la réaction d'un dignitaire religieux qui s'appelait M. Albino Luciani. Il a déclaré : « À l'instar de Dieu, qui désire et aime la vie humaine, moi aussi j'envoie mes meilleurs voeux au bébé. Quant aux parents, je n'ai aucun droit de les juger. Subjectivement, s'ils ont agi avec de bonnes intentions et de bonne foi, ils peuvent même avoir un grand mérite devant Dieu pour ce qu'ils ont décidé, et demandé aux médecins de faire. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

...anche, jusqu'à un âge fort avancé par rapport aux critères d'aujourd'hui. Dès les premières semaines de vie cependant, il se noue une relation intime entre la mère et l'enfant. Cette relation intime, nous l'appelons la dyade. La gestation pour autrui est la négation même de cette dyade, de ces liens intimes qui se nouent entre la mère et l'enfant pendant la grossesse. Nombre d'entre vous ont été parents et vous avez certainement suivi les travaux récents qui montrent combien les enfants savent reconnaître les voix, par exemple lorsqu'ils sont dans le ventre de la mère. Lorsqu'ils sont nés, ils n'ont pas le même réflexe par rapport à la voix du père ou à la voix de la mère. J'avais déjà évoqué combien le rôle du père était alors difficile. Avec la gestation pour autrui, vous allez en plus brise...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Dion :

Depuis toujours, l'adoption n'a pas pour objet de donner un enfant à des parents, mais de donner des parents à un enfant. Ce principe mérite d'être rappelé et proclamé ! (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...u à la règle élémentaire de notre droit en utilisant certaines méthodes, ne peut s'en prévaloir. J'ai déjà fait état de sites qui présentent des enfants en « solde », voire des possibilités de gestation pour autrui low cost en Inde c'est il est vrai un peu plus cher en Ukraine et en encore beaucoup plus aux États-Unis. Après avoir eu recours à de telles pratiques, aurait-on le droit de devenir parents adoptifs ? À l'évidence, non ! C'est précisément ce que je vous propose. Vous dites, chers collègues, que vous êtes contre la gestation pour autrui, mais cela reste au niveau de la pétition de principe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

...excuser. Les enfants adoptés par un couple doivent l'être en priorité par un couple de personnes de sexe différent. Nous pensons en effet que l'altérité est bonne pour l'enfant. Les circonstances de la vie d'un couple peuvent conduire à ce que l'enfant vive avec deux personnes de même sexe. Il convient alors de trouver les bonnes réponses. Cela peut être le partage ou la délégation de l'autorité parentale, ou encore l'adoption testamentaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

Les solutions existent ; elles peuvent être améliorées et nous ferons des propositions. Mais j'appelle l'attention sur le fait que l'automatisme voulu dans votre projet pose le problème suivant : si cela ne marche pas aujourd'hui, c'est parce que le juge considère qu'il y a des obstacles. Or, si le juge considère qu'il y a un obstacle à la délégation ou au partage de l'autorité parentale, il y a peut-être de bonnes raisons à cela. Mépriser ces raisons n'est pas une bonne chose pour l'enfant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwann Binet, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

la procréation médicalement assistée étant permise dans notre pays, la gestation pour autrui y étant interdite. Ces enfants, dans les deux cas, ont un lien de filiation reconnu dans notre pays avec non pas deux mais une personne. Vous, vous voulez interdire l'adoption avec l'autre en réalité, vous voulez interdire toute adoption. En cas de décès du parent légitime, vous allez donc créer des orphelins à perpétuité. Je comprends de mieux en mieux ce qu'est votre conception de l'intérêt de l'enfant ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

...epuis les tribunes ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Je l'ai dit et je le répète, nous ne disposerons jamais d'aucune étude sérieuse sur la qualité ou non d'un couple en fonction de son orientation sexuelle. Il faut souvent plusieurs générations avant que n'apparaissent les difficultés liées à un traumatisme. Or, l'adoption est liée à un traumatisme, qu'il s'agisse de la mort des parents ou de l'abandon de l'enfant par ses parents. Votre projet de loi conduit à une nouvelle humanité ou à une nouvelle conception de l'humain. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Par rapport aux perspectives nouvelles que le texte autorisera inéluctablement, quelles que soient les barrières que vous pensez pouvoir maintenir, il est tout à fait logique que nous prenions en considération l'en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

L'altérité sexuelle des parents est une nécessité pour les enfants, c'est ce que nous réaffirmons à travers ces amendements. Nous ne sommes pas les seuls à le dire, les psychanalystes l'affirment également. Une fois de plus, je suis surpris que la gauche, si marquée par le mouvement psychanalytique, oublie totalement les règles élémentaires qu'il a contribué à établir. Je voudrais citer une dame qui a consacré sa vie à l'enfa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

L'intervention de mon collègue ne porte absolument pas sur l'amendement en discussion, comme tout le monde le constatera à la lecture de son texte « Les enfants adoptés par un couple doivent l'être en priorité par un couple de personnes de sexes différents » et de son exposé sommaire « Lorsqu'un enfant est adopté par un couple, et ne peut donc plus grandir auprès d'aucun de ses parents biologiques, il est dans son intérêt de pouvoir identifier ses parents adoptifs aux parents dont il est né ». Amendement après amendement, vous voulez tout simplement nier le droit à l'adoption des parents homosexuels.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Mais, renversons la logique de votre amendement : qu'en est-il lorsque les parents décédés sont homosexuels ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et écologiste. Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) (Le sous-amendement n° 5380 n'est pas adopté.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Dussopt :

... SRC.) Nous arrivons au terme d'une longue série d'amendements dont le seul objectif était d'empêcher les couples homosexuels de fonder une famille. Des mots parfois violents ont été prononcés, pour ne pas dire injurieux, ou ressentis comme tels je pense en particulier à la référence au principe de précaution. Bien évidemment nous ne voterons pas ces amendements mais je pense aux familles homoparentales et à ceux qui voudraient en fonder une : les échanges de cet après-midi ont pu les blesser. Madame la garde des sceaux, vous avez eu plaisir à nous citer à plusieurs reprises René Char. Il disait aussi « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s'habitueront. » (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

...nnées passées, aboutissant à la délivrance par les conseils généraux d'agréments pour des personnes seules des personnes qui sont souvent dans le déni de la réalité de leur couple homosexuel. Il est tout à l'honneur de la commission et de son rapporteur d'avoir introduit une disposition ayant pour effet de sécuriser l'adoption intrafamiliale, car cela va améliorer l'ensemble du quotidien des « parents sociaux » ceux qui accompagnent les enfants à l'école, qui se préoccupent de la nounou, qui s'occupent des voyages scolaires, des vacances, bref, tous ceux qui donnent de l'amour à ces enfants, tout simplement, et vivent l'amour au sein de leur couple. Mais manifestement, c'est cet amour-là, à l'intérieur du couple et envers les enfants, qui vous pose problème

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Mariton :

Cher collègue, avant la loi, ce n'est pas la loi. vous avez fait le choix dans votre département monsieur le président du conseil général de l'Essonne, de proposer et de mettre en oeuvre de manière illégale des prestations liées à la parenté de couples de personnes de même sexe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEricka Bareigts :

...'une vie familiale avec ceux qui l'aiment, tout simplement. Selon l'Institut national d'études démographiques, 40 000 enfants sont aujourd'hui élevés par un couple de personnes de même sexe. Ce sont 40 000 enfants sur lesquels les gens qui les ont élevés n'ont aucun droit et se voient même interdire de signer les documents médicaux qui les concernent ; 40 000 enfants qui, s'ils perdent demain le parent de droit, courent le risque d'être insérés dans un parcours d'adoption alors même que le parent social existe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEricka Bareigts :

Le drame vient ainsi s'ajouter à la tragédie. Ces enfants, en cas de séparation difficile du couple qui les a élevés, pourraient ne plus jamais pouvoir voir un de leurs parents sans que le tribunal n'y puisse rien. Ce sont 40 000 enfants, chers collègues, mais même s'il n'y en avait qu'un seul, ce serait un de trop. Vous avez soutenu qu'il n'y avait pas d'urgence à légiférer sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels en période de crise, que nous divisions la société française ; mais quand le faire, alors ? Quel serait le bon moment, le moment opportun ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEricka Bareigts :

La vérité, c'est que, pour vous, ces enfants ne méritent pas l'attention du législateur, parce qu'ils sont fautifs d'avoir des parents homosexuels. Vous les punissez en les privant de parents pour toujours. Notre conviction, monsieur Mariton, est que ce n'est pas abîmer la politique familiale que de donner à ses enfants

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Martin-Lalande :

...de sexe différent à l'adoption soit prohibé. Cet amendement, en effet, prévoit expressément qu'aucun quota ne pourra être mis en place pour favoriser les adoptions par des couples de même sexe, même si l'on constatait un faible nombre, voire une absence d'adoption par les couples de même sexe. L'adoption, comme cela a été rappelé maintes fois au cours de cette séance, a pour objet de donner des parents à un enfant et non l'inverse. Seul compte nous en sommes tous convaincus, je l'espère l'intérêt de l'enfant, que le juge, et lui seul, est chargé de définir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Ollier :

... de talent, c'est incontestable, mais le talent ne permet pas de changer la société comme vous voulez le faire, avec des arguments qui ne sont ni des explications ni des démonstrations. Vous êtes obsédée par l'égalité, on peut le comprendre. Nous aussi, nous souhaitons l'égalité. Mais pour vous, l'égalité, c'est l'égalité par l'effacement de la différence des sexes, c'est la déconstruction de la parenté fondée sur l'engendrement. Pour vous, la filiation, c'est l'envie, l'intention, le projet parental ; cela peut se concevoir. Cela s'apparente à la théorie du genre. Et l'on voit la théorie du genre apparaître au fur et à mesure des débats : vous voulez faire évoluer la société vers une société asexuée où l'altérité n'incarne pas la majorité des cas. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SR...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

...eils de famille des pupilles de l'État, a informé Mme la ministre chargée de la famille qu'elle se retirait de tous les groupes de travail que le Conseil supérieur de l'adoption avait constitués sur ce projet de loi, considérant que le débat était largement manipulé par des lobbies défendant leurs intérêts propres plus que ceux des enfants issus de l'abandon, du délaissement et de la maltraitance parentale active. C'est très grave. C'est pourquoi cet amendement, qui prévoit qu'aucun quota ne pourra favoriser les adoptions par les couples de même sexe, prend tout son sens. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)