Les amendements de Élie Aboud pour ce dossier
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Plus de 8 millions d’aidants non professionnels, qui appartiennent souvent à la famille, jouent aujourd’hui dans notre pays un rôle central dans l’aide et l’accompagnement d’un proche dépendant de son entourage pour les actes de la vie quotidienne, en raison de son handicap et de sa maladie. Cet amendement tend à ce que le Gouvernement remette...
Si, mes chers collègues. C’est ainsi, c’est ancré. Nous, nous n’avons pas la même approche des choses.
Il ne s’agit pas tant de demander un rapport que de reconnaître à cette maladie le statut de maladie chronique invalidante pour améliorer le parcours de soins des malades. En effet, cette pathologie est souvent diagnostiquée tardivement faute d’être suffisamment connue. Tel était l’objectif de l’amendement déposé par Mme Poletti.
Nous avons eu peur, à un certain moment, et je vous remercie, madame la ministre, car votre réponse nous satisfait. À l’heure, ma chère collègue, où il importe de maintenir les patients à domicile et de créer des passerelles entre l’hospitalisation publique, l’hospitalisation privée et la médecine de ville, nous avons besoin de développer l’ho...
Madame la ministre, je vais vous faire un compliment : alors que vous rédigez des textes qui vont contre l’intérêt des médecins, certains amendements vous donnent l’occasion de leur faire de la câlinothérapie. Ils veulent des actes, et non pas des paroles.
Cet amendement concerne les lampes flash, qui posent un vrai problème de santé publique : il vise donc à encadrer leur utilisation. Le manque de réglementation et de cadre juridique pour les appareils à rayonnement optique et électromagnétique tels que les lampes flash, utilisés en dehors du circuit médical par des personnes non habilitées et ...
Dans l’attente du scrutin public, je voulais répondre à mon collègue Robiliard – même s’il est sorti – à propos des doutes qu’il a émis concernant le rapport final à la sortie de l’hospitalisation. Je suis ravi, madame la ministre, car ce que nous venons de dire constitue une avancée majeure. Il faut tordre le cou à l’idée selon laquelle : « P...
S’agissant des relations entre médecine de ville et hôpital, je suis un peu gêné par la rédaction de votre amendement, mon cher collègue, parce que le souci n’est pas la lettre du médecin généraliste au médecin hospitalier : c’est plutôt l’inverse. La lettre de liaison est une pratique courante, mais ces lettres sont souvent très courtes, et f...
Je suis parfaitement d’accord avec les explications de Mme Laclais. En effet, cette compétence fait partie de la réalité des pratiques des pédicures-podologues, qui réalisent quotidiennement de vrais diagnostics, indispensables à la prévention et au traitement des mycoses et des troubles morphologiques ou dynamiques, et prescrivent des semelles...
Le présent amendement aborde un sujet très sensible. Je le précise donc d’emblée : il ne s’agit en aucun cas de rompre la chaîne de soins s’agissant de la santé oculaire. La consultation d’un ophtalmologiste reste indispensable car en mesurant l’acuité visuelle d’un patient, on peut passer à côté d’une pathologie grave, surtout chez les mineurs...
Pour aller dans le sens de cet amendement, dont nous partageons l’esprit, il faudrait peut-être distinguer entre les cabinets médicaux déjà installés et les autres. Je reprends l’argument des cabinets installés dans les zones franches, en plein coeur de ville, dans un souci de démographie médicale. Peut-être faudrait-il rendre obligatoire l’acc...
Mme la ministre nous ayant rassurés sur les négociations et les discussions en cours, je retire l’amendement no 840.
Cet article, qui tend à étendre les compétences des sages-femmes à l’interruption volontaire de grossesse médicamenteuse et à la vaccination, doit être supprimé, dans l’attente d’une concertation avec l’ensemble des représentants des professions concernées.
Vous rendez-vous compte de ce que vous voulez imposer aux médecins, ma chère collègue ? Quand le patient est diabétique, hypertendu ou obèse, il y a toujours une fiche diététique qui accompagne la lettre de liaison. Mais on ne peut tout de même pas inscrire dans la loi l’obligation de fournir des valeurs nutritionnelles. C’est aller contre le b...
C’est la pratique courante, mon cher collègue. Nous avons parlé de déresponsabilisation, nous atteignons un seuil supérieur, c’est de l’infantilisation. Un assuré social qui bénéficie de ces prestations est toujours informé et je ne vois pas pourquoi il faudrait ajouter une couche administrative de plus pour lui dire ce qu’il doit faire. C’est ...
Nous proposons de compléter l’article 31 et de remplacer la seconde phrase de l’article L. 4151-3 du code de la santé publique par les deux phrases suivantes : « En cas de grossesse ou de suites de couches pathologiques, la sage-femme peut mettre en oeuvre la prise en charge prescrite par un médecin. Elle tient informé le médecin qui intervient...
Cet amendement prévoit la prise en charge obligatoire des dépassements d’honoraires des médecins ayant signé le contrat d’accès aux soins afin de favoriser l’accès aux soins des patients aux tarifs opposables.
Jusqu’ici, nous n’avons pas évoqué les pharmaciens. Or, outre que ces derniers sont bien évidemment en contact avec les patients – auxquels ils fournissent des informations –, ils entrent aussi très souvent en relation avec les médecins.
Un pharmacien a fait six ans d’études après le bac, ce n’est pas un commerçant, ce n’est pas un épicier. Je demande simplement à ce qu’il soit inclus dans la boucle des lettres de liaison.
Cet amendement vise donc à inscrire dans une même boucle la médecine hospitalière, la médecine libérale, la pharmacie et les patients.