Les amendements de Éric Woerth pour ce dossier
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Monsieur le ministre de l’économie et des finances, le quinquennat se termine sur une information économique accablante : la croissance française, en 2016, a été inférieure à celle de 2015 – elle s’est limitée à 1,1 %, contre 1,2 % en 2015, alors que l’objectif était 1,4 %. C’est ce qui s’appelle un sacré trou d’air ! Nous vous avons alerté sur...
Monsieur le Premier ministre, le porte-parole du Gouvernement, M. Le Foll, a déclaré ce matin : « Ce n’est pas vrai, la France n’a pas décroché. » Visiblement, votre ministre de l’agriculture s’est spécialisé dans l’élevage d’autruches.
Vous refusez de regarder la vérité en face, en mettant la tête dans le sable. Votre gouvernement incarne la France de l’indécision. Oui, monsieur le Premier ministre : la France décroche et décline, c’est une réalité. Le chômage de masse perdure, la dette continue de progresser, la barre des 100 % du PIB sera bientôt atteinte. Le déficit publi...
Ouvrez les yeux : la France a perducinq ans ! Elle subit de plein fouet une crise sociale et identitaire très forte, à laquelle vous jugez bon d’ajouter une crise institutionnelle, qui fait de notre pays la risée de l’Europe. Est-ce bien le moment d’instaurer cette pitoyable compétition entre le Premier ministre et le Président de la République...
Vous dites qu’il est impossible de faire 100 milliards d’euros d’économies, impossible de réduire le nomme d’agents publics, impossible de repousser l’âge de la retraite. Vous nous faites un procès en sorcellerie sur la protection sociale, sur la Sécurité sociale, alors même que ce sont vos décisions qui conduisent les salariés à être moins bie...
Vous militez pour une France faible alors que nous voulons une France forte. Alors, monsieur le Premier ministre, quand porterez-vous un regard lucide sur la France ? Quand comprendrez-vous la colère et le désarroi des Français ? Quelle est votre feuille de route précise pour les cinq ans,
Monsieur le Premier ministre, face aux débordements violents qui émaillent chaque manifestation, vous essayez de réaffirmer votre autorité. Mais pas tout à fait. Au lieu de mettre fin à cette situation inacceptable, vous vous contentez d’imposer une manifestation statique, une sorte de « fan zone syndicale ».
Après avoir eu une attitude hostile envers les entreprises, vous avez enfin décidé de réformer le code du travail. Mais pas tout à fait. Vous avez immédiatement plié face aux syndicats pour vider de toute ambition le texte initial, coquille vide qui ne servira ni les entreprises, ni l’emploi. Après avoir atteint des sommets, vous affirmez que ...
Monsieur le Premier ministre, comme chaque année au mois de janvier, le Président de la République ouvre les yeux sur la situation critique de la France. Après avoir saboté méthodiquement l’économie française pendant trois ans,…
…il est aujourd’hui au pied du mur. Il a donc formulé hier des propositions dans la panique et l’urgence. Il veut une union nationale contre le chômage, mais comment voulez-vous réaliser une union fondée sur le mensonge ? La création de 500 000 formations pour les demandeurs d’emploi est inatteignable. Ce dispositif, qui double le nombre de fo...
Et que de temps perdu concernant les baisses de charges pour les entreprises ! Pourquoi avoir créé le CICE, au lieu de baisser immédiatement les charges des entreprises ? Les primes à l’emploi que vous avez annoncées n’intéressent pas les entreprises. Celles-ci ne demandent pas l’aumône ! Elles attendent de vraies réformes, mais les coûteuses r...
Monsieur le Premier ministre, dans un pays où la peur de l’avenir devient un handicap majeur, où le chômage de masse s’installe comme jamais, où la dette plombe la compétitivité et l’investissement, vous réalisez l’exploit de présenter un budget où il ne se passe strictement rien : rien de bon, rien de fort, rien qui puisse répondre aux gigante...
Certes, vous baissez les impôts après les avoir tant et tant augmentés. En ce domaine comme dans d’autres, les convictions du Gouvernement sont fluctuantes. La conséquence, c’est un impôt sur le revenu hyperconcentré, favorisant l’exil fiscal, ainsi que des entreprises toujours plus inquiètes.
Autre grand chapitre de l’économie : les dotations aux collectivités locales. Vous avez délibérément choisi d’augmenter les impôts locaux. C’est votre responsabilité, en même temps qu’un piège que vous tendez aux collectivités et aux contribuables. Enfin, pour la première fois depuis 2008, le nombre de fonctionnaires de l’État va augmenter. C’...
Monsieur le Premier ministre, nous assistons depuis dimanche, au sujet de la Grèce, à un drôle d’exercice d’autocélébration du Président de la République et d’autosatisfaction générale du Gouvernement – une sorte de fanfare du 14 juillet !
Vous nous aviez dit qu’une sortie de l’euro n’aurait pas d’incidence sur notre économie, ce qui est évidemment faux ; que M. Tsipras était un homme d’État, alors que M. Tsipras ment à tout le monde depuis le début…
…que le couple franco-allemand était renforcé, alors qu’il n’a jamais été aussi fragile. Pendant longtemps, le Président a cherché un rôle dans cette négociation, sans le trouver. François Hollande a voulu jouer le rôle d’entremetteur entre M. Tsipras et Mme Merkel. Ce n’est pas un rôle digne de la France !
… : garder la Grèce dans la zone euro, mais pas à n’importe quel prix, en obtenant des réformes profondes de l’économie grecque et en surveillant de près leur mise en oeuvre ; préserver le couple franco-allemand, chahuté par l’attitude ambiguë du Président de la République ; réformer les modes de gouvernance de la zone euro. J’ajouterai un impé...
car j’ai la conviction que voter contre aurait des conséquences plus graves encore. Mais je souhaite avoir des réponses précises aux questions suivantes : comment pouvez-vous nous assurer que le plan de réformes sera strictement appliqué ? S’il ne l’était pas, quelles conséquences le Gouvernement français en tirerait-il ? Le piètre spectacle q...
Enfin, le Président de la République exige pour la Grèce des réformes qu’il n’est pas capable de faire en France. Quand engagerez-vous en France les réformes que vous exigez de la Grèce ?