Les amendements de François Brottes pour ce dossier

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Sur le Grenelle 2, il y a eu le temps programmé, et le couperet est tomb :. A un moment, nous n’avons plus pu défendre nos amendements. Que venez-vous nous donner des leçons ? Franchement, ayez au moins l’humilité de reconnaître que vos propres turpitudes ne doivent pas servir d’exemple. Nous faisons tout pour que tel ne soit pas le cas mais, e...

Le Grenelle, nous l’avons voté, dans des circonstances sur lesquelles je vais revenir. Jean-Louis Borloo, un homme que je respecte,…

Il est respecté sur un grand nombre de ces bancs. J’étais responsable sur ce texte pour le groupe socialiste à l’époque. Il nous a demandé expressément d’accélérer le débat parce qu’il souhaitait arriver à Bruxelles le week-end avec un texte voté le plus largement possible par l’Assemblée nationale française.

Nous avions tous en tête cet enjeu. Nous avons accepté de sacrifier un certain nombre d’amendements pour ne pas allonger les débats en ne retenant avec lui que quatre ou cinq sujets auxquels nous étions les plus attachés pour que la discussion du texte soit achevée avant son départ pour Bruxelles.

Vous nous donnez des leçons. Franchement, que ce soit sur le Grenelle 1 ou le Grenelle 2, vous pourriez avoir l’honnêteté de reconnaître que les procédés qui furent les vôtres dans la législature précédente n’étaient pas très honorables

et que, pourtant, au nom des enjeux pour la planète, nous avons fait en sorte d’être constructifs, ce que vous n’avez pas été.

Qui se sent morveux se mouche. Je comprends bien que ce que je dis vous gêne un peu…

…mais je tenais tout de même à le rappeler parce que, très franchement, ce n’est pas très convenable de faire des procès alors que l’on a soi-même utilisé des méthodes bien pires. Les commissions se réunissaient aussi le samedi dans la législature précédente.

Comment donc nous le reprocher, alors que nous sommes tout de même là pour cela ? Nous sommes députés toute la semaine, du lundi au dimanche, nous sommes là pour travailler. Rien n’empêche de donner une procuration si l’on veut voter aux sénatoriales, Mme la ministre vient de le rappeler, et je l’avais signalé en commission. Je suppose d’ailleu...

Certes, vous seriez resté le samedi, nos travaux se seraient terminés non pas à à vingt et une heures mais vers minuit ou une heure du matin,…

…mais nous aurions pris le temps d’aller au bout du débat comme nous l’avons toujours fait. Ceux qui ont suivi nos travaux, ils sont nombreux et j’ai eu de nombreux retours, ont été totalement satisfaits de la manière dont, sur le fond, nous avons parfaitement bien débattu,…

…dans la sérénité et une tonalité pas du tout politicienne, jusqu’au moment, monsieur Saddier, monsieur Aubert, où vous vous êtes dit que vous ne pouviez pas rester le samedi et qu’il fallait trouver un argument pour expliquer que vous partiez en claquant la porte.

Vous avez fait un grand numéro. Comme c’était à la télé, cela a marché. De ce point de vue, monsieur Aubert, je vous rends hommage, vous êtes un spécialiste, je ne vous arrive pas à la cheville. Pour transformer en spectacle ce moment où vous êtes offusqué, indigné, vous êtes champion. Il y a ainsi des gens qui ont du talent, vous avez ce talen...

La sincérité de l’humiliation que vous êtes en train de vivre est par contre quelque chose qui, parfois, m’échappe, mais cela fait partie du jeu politicien. Quand on veut travailler plus encore, il faut au moins avoir fait le service minimum, notion à laquelle vous êtes aussi très attachés. Je le répète, nous avons siégé pendant quatre-vingts...

Les cinq rapporteurs ont mené parallèlement des auditions puisqu’ils n’étaient pas en commission quand les sujets ne les concernaient pas. Ils ont rencontré 206 personnes et ont fait un travail énorme, comme le président de la commission dans les auditions qu’il a menées. Bref, à aucun moment, nous n’avons sacrifié la concertation, lésé le Par...

Je vous rends hommage parce que vous avez été présent, constructif. Après, il y a la sortie, qu’il fallait gérer.

Vous étiez un peu seul, et je fais preuve de sollicitude. Je comprends qu’à un moment, vous en ayez eu marre de porter tout seul le fardeau du débat et de la confrontation et que vous ayez décidé de vous en aller.

Mais restez avec nous jusqu’à la fin en séance publique, monsieur Aubert, car il y aura encore beaucoup de débats et de confrontations. D’ailleurs, en vertu de l’article 88, nous nous retrouverons en commission la semaine prochaine afin d’examiner les derniers amendements. Pour l’instant, il me semble qu’il ne faut plus retarder le débat sur ce...