Les amendements de Gérard Cherpion pour ce dossier
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Le jour même de la publication de ces chiffres, vous consultez les partenaires sociaux à Matignon. Qu’est-il ressorti de cette consultation ? Rien, selon les participants, si ce n’est la réunion d’un conseil des ministres restreint le 9 juin prochain pour peut-être intégrer en dernière minute des mesurettes dans des projets de loi déjà votés en...
Monsieur le Premier ministre, les chiffres sont têtus. En 2013, le nombre de contrats d’apprentissage signés a diminué de 8 %, puis de nouveau de 4 % en 2014, et la chute s’accentue puisqu’au premier trimestre 2015, le recul atteint 13 % à période comparable. Face à cela, vous faites « un plan par semaine » – je cite l’un de vos ministres. Apr...
Après avoir supprimé le poste de délégué interministériel à l’orientation puis le ministère chargé de l’apprentissage et de la formation professionnelle, pensant peut-être ainsi supprimer les problèmes, vous poursuivez votre oeuvre destructrice de notre jeunesse qui, pourtant, était la priorité du Président de la République et demeure pour l’UM...
Monsieur le Premier ministre, alors que vous affichez l’emploi comme une priorité, le chômage a une nouvelle fois bondi au mois de février. Interrogé sur ce sujet, vous avez osé déclarer que vous ne vous occupiez que d’une chose en même temps. Triste réalité d’un Premier ministre avouant son échec et préférant faire campagne plutôt que de s’occ...
Tout cela pour perdre une nouvelle fois les élections et faire monter les extrêmes… Dans le même temps, votre ministre du travail, ignorant les 30 400 nouveaux inscrits à Pôle emploi, se félicitait que sur les deux derniers mois cumulés, le chômage baisse. Alors cumulons, monsieur le Premier ministre. Depuis mai 2012, il y a 940 000 demandeurs...
Alors que vous êtes totalement dépourvus, votre ministre du travail annonçait également ce matin qu’il ne serait pas « le ministre du travail qui réformera le code du travail ». Tous les acteurs s’accordent pour dénoncer la complexité de ce code qui entrave la création d’emplois, y compris le porte-parole de votre Gouvernement. Et pourtant, vou...
Monsieur le président, au vu de la situation catastrophique de l’emploi dans notre pays, je m’adresse au Premier ministre. Monsieur le Premier ministre, le temps de vous poser cette question, cinq personnes auront rejoint les 5 521 000 demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi, 321 000 de plus sur un an. Depuis l’élection de François Holland...
Face à cet échec, votre Gouvernement est désemparé. Vos premières paroles ont été, et je vous cite, « il ne fallait pas s’attendre à des miracles ». Mais, monsieur le Premier ministre, les Français n’attendent pas de miracles, ils attendent du travail ! Pendant que la colère sociale monte dans tout le pays et dans de nombreuses profession...
Tous nos voisins européens ont réussi là où vous avez échoué, malgré une situation internationale particulièrement favorable. Sortez de la posture et de l’affichage, auxquels les Français ne croient plus : 5 521 000 demandeurs d’emploi, monsieur le Premier ministre.
Prenez les décisions fortes qui s’imposent. Mettez en place un nouveau contrat de travail plus souple et plus protecteur, tant pour les employeurs que pour les salariés ! Donnez-leur de la liberté pour travailler autant qu’ils le veulent en supprimant les 35 heures ! Révisez les seuils sociaux ! Modifiez les règles de l’assurance chômage ! Mon...
Monsieur le Premier ministre, les électeurs ont exprimé leur profond désarroi lors des élections européennes, et c’est un séisme que nous avons vécu, comme vous venez de le rappeler. Face au message clair des Français, le Président de la République reste sourd et ne change rien. Or nous devons – vous devez ! – regarder la réalité en face, prend...
Permettez-moi d’abord de rappeler que la loi de 2005, qui est effectivement excellente, vous ne l’avez pas votée !
Monsieur le Premier ministre, notre assemblée a terminé vendredi dans la nuit l’examen du projet de loi TGV, à très grande vitesse, sur la formation professionnelle. À l’occasion de ce texte, le Parlement a été dévalorisé comme jamais dans notre histoire récente !
Nous avons eu seulement vingt heures de débat et deux jours pour travailler sur le texte et déposer des amendements ; le Gouvernement a déposé, hors délai et à la dernière minute, y compris en séance, vingt-sept amendements pour vingt-deux articles ; il y a eu plus de deux cents amendements rédactionnels, et j’en passe. Du jamais vu ! Vous ne ...
On a compté 24 000 entrées de moins en apprentissage en 2013, soit une baisse de 8 %. Même au plus fort de la crise économique, en 2009, elles n’avaient chuté que de 3,4 %, pour augmenter de nouveau ensuite. L’encre de la loi Peillon est à peine sèche, que vous rétablissez déjà le préapprentissage pour les jeunes de moins de quinze ans. La réal...
Monsieur le Premier ministre, 5,7 % d’augmentation du chômage en 2013, 3 302 200 chômeurs de catégorie A, plus de cinq millions toutes catégories confondues, deux millions de chômeurs de longue durée, une légère inflexion, certes, du chômage des jeunes,…
…dont le taux est toujours supérieur à 20 % ; mais, en même temps, 25 000 contrats d’apprentissage en moins… Du jamais vu ! Je ne dis pas cela pour polémiquer, monsieur le Premier ministre,
mais parce que les chiffres sont cruels. Mais, au-delà des chiffres, la réalité pour un demandeur d’emploi est encore plus cruelle. Pendant que vos ministres battent les estrades des télévisions et radios, parfois de mensuels plus légers, les Français touchés par le chômage apprennent qu’ils ne seront bientôt pas plus, mais pas moins : comme m...
Comme l’a dit ce matin Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière, sortez du slogan, allez dans le réel ! Pour reprendre la métaphore chère à votre ministre du travail, le paquebot France coule, il sombre lentement, les cales sont pleines d’eau, les moteurs de l’économie arrêtés. Pendant ce temps-là, sur le pont, l’orchestre joue ...
Monsieur le Premier ministre, la grogne se transforme en colère et dans nos circonscriptions, le peuple gronde. Alors, monsieur le Premier ministre, soyez le premier à signer, avec votre Gouvernement, votre propre pacte de responsabilité.