Les amendements de Hervé Mariton pour ce dossier

64 interventions trouvées.

Le dernier de l'heure ! (Sourires.) Le Gouvernement et la majorité mettent la pression. On pourrait appeler cela un coup de force. Pour autant, nous sommes attachés à la poursuite du débat, et à l'exercice de notre droit d'amendement et de sous-amendement. J'ajoute, monsieur le président de la commission des lois, que le tour de passe-passe q...

Monsieur le président, il s'agit d'un rappel au règlement au titre de l'article 50-4. Dans le cadre de la défense du droit et de la protection des députés, notre règlement dispose que notre assemblée se réunit l'après-midi de 15 heures à 20 heures et en soirée de 21 h 30 à une heure Or il est 1 heure 15 passée. Certes des dispositions permette...

Il faut éviter toute logique de quota et toute logique communautaire. Je pense que nous pouvons être d'accord sur ce point. Que les couples soient hétérosexuels ou homosexuels, l'adoption à l'international va se tarir. Il y a peu d'enfants à adopter en France et, dans ce contexte, ce sera particulièrement difficile pour les couples homosexuels...

Monsieur le président, j'ai bien écouté l'argumentation de notre collègue Axelle Lemaire et, au fond, on pourrait y adhérer car nous sommes l'assemblée de la République, des députés de la République. Sauf qu'il y a quelques semaines, à une réunion du conseil franco-britannique à laquelle je participais à Newcastle, au Royaume-Uni, et où es pers...

j'y ai entendu une collègue s'exprimer systématiquement non pas en tant que députée de la République mais, devant un public consterné, en tant que députée socialiste. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Vous avez le droit d'être membre du parti socialiste et du groupe socialiste, chère collègue, mais au moins assumez, en particulier d...

Monsieur le président, je souhaite appeler l'attention sur l'article 50, alinéa 4, de notre règlement, qui précise que l'Assemblée se réunit l'après-midi de quinze heures à vingt heures. Il se trouve que nous n'avons pas pu débuter nos travaux parce que le Gouvernement n'était pas là. Mme la ministre déléguée chargée de la famille nous a rejoi...

Je crois, chers collègues, qu'aucune injure ne vous a été faite, pour quelque raison que ce soit. Si nous commençons à illustrer ce débat en parlant de nous-mêmes, de nos proches, ou de certaines de nos communautés d'appartenance, nous allons nous égarer. Nous construisons la loi de la République : elle n'est ni pour, ni contre tel ou tel d'en...

Monsieur le président, j'ai formulé tout à l'heure une demande de suspension de séance. Vous avez voulu ne pas l'entendre, mais c'est une erreur qui je pense est rattrapable.

Oui, je souhaite une suspension de séance pour réunir mon groupe, et sans doute aussi pour que le président Le Roux réunisse le sien afin que cessent les propos, les accusations d'« homosceptiques », les procès permanents en homophobie et j'en passe, telle l'allusion aux Talibans ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Je vous demande do...

Monsieur le président, nous entrons dans la discussion des amendements et c'est l'ordre naturel de nos travaux. Toutefois, pour entrer dans cette discussion, faudrait-il encore que le Gouvernement ait répondu à nos questions ! J'ai posé par exemple une question très technique mais importante sur les conséquences internationales du II. de l'art...

Nous avons besoin de connaître la position du Gouvernement. Je comprends que nous commencions la discussion des amendements, monsieur le président, car nous devons avancer, mais la moindre des choses serait que le Gouvernement se limite à une réponse technique sur le II de l'article, point précis sur lequel portait mon intervention, madame la g...

Je ne veux pas vous en priver, monsieur le président, surtout lorsqu'il s'agit de hautes personnalités de notre assemblée qui troublent la sérénité de nos débats. Il y a quelques minutes, la présidente de la commission des affaires sociales s'est illustrée en montrant du doigt et en menaçant tel ou tel de nos collègues.

À l'instant encore, l'orateur a insinué que le seul fait de s'opposer au texte reviendrait à considérer comme anormaux une partie de nos concitoyens. Trouvez-vous convenable de porter ainsi le débat ? Pour vous, monsieur le président, chers collègues de la majorité, est-ce cela la démocratie ? La discussion générale se prolonge et au bout du ...

Avez-vous remarqué, lors de la motion référendaire, le vote d'un certain nombre de collègues, en particulier de l'outremer ? Monsieur le président, sommes-nous condamnés à subir jusqu'à la fin du débat les observations et les invectives indignes de nos collègues ? (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Pour ramener un peu de sérénité dan...

Monsieur le président, mon intervention vaut pour ce débat comme pour d'autres. Madame Alaux, je suis infiniment respectueux de votre propos et chacun d'entre nous peut comprendre votre intervention. Je veux cependant dire les raisons de l'un des malaises que provoque ce débat depuis plusieurs semaines. Cette volonté de faire en sorte que l'o...

Il ne s'agit pas de nier la réalité, madame, mais de faire en sorte que chacun d'entre nous puisse séparer les débats de sa vie privée.

Je crains simplement une évolution au terme de laquelle chacun ne prendrait de position sur tel enjeu de société qu'en raison de sa vie, de son contexte familial, de ses propres orientations.

Que dans le débat, les uns supputent à partir de leur vie, de leur entourage, tout cela ne me paraît pas très heureux, monsieur le président.