Les amendements de Jean-Louis Borloo pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, chers collègues, nous souhaitons que le rapport PISA, révélé ce matin, ne soit pas l’enjeu de polémiques inutiles et stériles,

mais l’objet d’un sursaut républicain face à un traumatisme qui nous atteint tous, comme ce fut le cas en 2001 en Allemagne. C’est en effet un sursaut républicain qu’appelle ce rapport PISA. L’école, c’est la République. L’école, c’est aussi la sortie du déterminisme social. Lorsqu’un enfant ne trouve pas sa place à l’école, c’est le début de ...

Monsieur le Premier ministre, le groupe UDI, comme, j’imagine, l’ensemble de nos collègues, souhaite s’associer à l’hommage que le président de notre assemblée vient de rendre à Ghislaine Dupont et Claude Verlon, assassinés en reportage à Kidal.

Nous voulons dire à leurs familles, à leurs enfants, à leurs proches que, de toutes parts, leur professionnalisme, leur gentillesse, leurs qualités personnelles sont unanimement reconnus et rappelés. Nous voulons dire à leurs familles l’émotion qui nous submerge tous aujourd’hui. Permettez-moi d’associer à cette émotion la mémoire d’Yves Debay...

Nous pensons, monsieur le Premier ministre, aux sept otages Serge Lazarevic, Gilberto Rodriguez Leal, Francis Collomp, Didier François, Édouard Élias, Nicolas Hénin, Pierre Torres, et nous ne doutons pas que vous faites tous les efforts nécessaires pour les ramener à leurs proches.

Monsieur le Premier ministre, vous fêtez le premier anniversaire de votre discours de politique générale à votre manière, en limogeant la deuxième femme ministre de l'écologie en moins d'un an et en constatant l'entrée officielle de la France en récession. Si nous vous avons parfois suivis contrats d'avenir ou accords avec les partenaires so...

en berne ! La compétitivité de nos entreprises enfin, avec une augmentation des charges sur la fiche de paie que ne compense pas le crédit d'impôt compétitivité emploi qui lui-même est un échec cuisant (« En berne ! » sur les bancs du groupe UMP) : en berne ! Vous nous aviez promis, monsieur le Premier ministre, croissance, confiance et apai...

Les trois se sont envolés. Quand allez-vous enfin revenir sur ces décisions concrètes ? Allez-vous, afin de restaurer la confiance, prendre l'engagement de ne plus augmenter les impôts et les prélèvements obligatoires d'ici la fin du quinquennat, à moins que finalement vous ne tourniez le dos aux solutions, préférant trouver des excuses ?

Ma question s'adresse à M. le Premier ministre, dont je ne doute pas que, conformément à la tradition républicaine de notre maison, il voudra bien répondre à un président de groupe. (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI et sur quelques bancs du groupe UMP.) Je ne sais pas si vous mesurez, monsieur le Premier ministre, le traumatisme qu...

Monsieur le Premier ministre, vous connaissez certainement les salariés d'ArcelorMittal. Monsieur le Premier ministre, les salariés de la sidérurgie sont inquiets et accablés. Vos atermoiements et renoncements de l'année dernière n'ont fait qu'augmenter leur inquiétude. Comme personne ne comprend ni eux, ni nous que vous n'ayez pas essayé...

ils m'ont demandé de vous poser, monsieur le Premier ministre, les questions suivantes. Ces questions ont été rédigées par l'intersyndicale d'Arcelor : « Monsieur le Premier ministre, au nom des camarades de l'intersyndicale, où en est le redémarrage de la filière liquide, sachant que, pour la première fois de notre histoire, nous importons d...

et ne pas, une fois de plus en plus, faire naître (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI et sur plusieurs bancs du groupe UMP)

Monsieur le Premier ministre, nous vous demandons solennellement de revenir sur les quatre erreurs gravissimes et dramatiques que vous avez commises en matière d'emploi et de chômage. Quelle folie d'avoir attaqué aussi massivement le secteur du bâtiment et du logement en procédant à une hausse insensée des taux de TVA en augmentant de 100 % la...

Ma question s'adresse au Premier Ministre. Je comprends que Bernard Cazeneuve se soit énervé à la suite de la question de Pierre Lequiller.

Que n'avez-vous parlé de l'Europe de l'austérité chère à certains, contre laquelle vous proposiez l'Europe de la croissance ? Vous aviez annoncé la renégociation du traité, vous ne l'avez pas fait ! Vous avez inventé un plan de croissance de 120 milliards d'euros qui n'existe pas dans les comptes de l'Union européenne ! (Applaudissements sur le...

Vous avez alors tourné le dos à vos promesses de croissance en Europe, y compris celles faites par le président Hollande au Parlement européen l'autre jour. Un tel budget d'austérité est un changement de cap historique ! C'est une décision lourde, préoccupante et porteuse de conséquences graves qui concernent tous les Français !

Je vous ai écrit, monsieur le Premier ministre, pour vous demander de faire inscrire à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale un débat, conformément à l'article 48-2 de la Constitution. J'imagine que, comme nous, vous considérez qu'un tel changement de cap, qui engage les Français pour sept ans sur un sujet aussi important, mérite un débat da...

Monsieur le Premier ministre, cela fait six mois que François Hollande est installé à l'Élysée (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe SRC), six mois de promesses non tenues, six mois d'annonces sans lendemain : abandon de la renégociation du traité européen, annonce d'un plan de croissance de 120 milliards qui n'existe nulle part, baiss...

Finalement, la seule annonce qui risque d'être respectée, c'est la plus douloureuse, la plus dramatique : l'annonce de l'augmentation du chômage, réitérée par le président Hollande. Monsieur le Premier ministre, vous ne pouvez plus vous appuyer sur l'argument de l'héritage. Agissez vite, agissez enfin et réparez les dégâts du mois de juillet !...

Monsieur le Premier ministre, certains débats demandent de la hauteur de vue, de la clarté et de la précision.