Les amendements de Julien Aubert pour ce dossier
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En ce qui me concerne, j’applique les règles définies par l’Académie française, « madame la présidente » désignant l’épouse du président.
Nous avons déjà débattu de cette question lorsque vous étiez dans l’hémicycle et vous savez qu’il y a là un point de désaccord. Vous voulez politiser une question qui relève simplement de la grammaire française.
Je ne vois pas où il est précisé que l’on doive dire « madame la présidente », mais enfin… L’amendement 129 vise à inscrire très précisément dans la loi les termes efficacité « énergétique active et passive ». En effet, nous avons l’impression que ce texte se concentre beaucoup sur l’efficacité énergétique passive alors que les gains de produ...
Je suis heureux d’entendre les voix de la raison s’exprimer dans toutes les parties de l’hémicycle. Ce que nous disons à l’UMP est repris à l’UDI ainsi que dans les propos du député Bataille et même par l’extrême-gauche car il s’agit d’un discours de réalisme. Même si nous avons des divergences du fait de nos sensibilités politiques évidemment ...
Le principal point négatif de cet article, c’est évidemment l’horizon 2025. Nous ne sommes pas accrochés au nucléaire par idéologie.
La seule idéologie présente dans cet hémicycle s’exhale des bancs écologistes qui sont là pour faire un retour sur investissement puisque l’accord que ceux-ci ont conclu avec Martine Aubry leur permet d’être ici en nombre et de représenter ainsi de manière pléthorique leurs 2 % d’électeurs (Exclamations sur les bancs du groupe écologiste),…
…avec un coût pour la transition énergétique de 290 milliards d’euros, ce qui fait tout de même très cher du député écologiste.
Nous défendons le nucléaire parce que nous pensons que c’est la meilleure manière d’avoir une énergie à bas coûts à la fois pour le consommateur et pour nos entreprises. La date butoir de 2025 pour limiter le nucléaire à 50 % de la production d’électricité est irréalisable parce que supprimer 20 gigawatts d’origine nucléaire en dix ans signifie...
Il est possible d’atteindre le seuil de 50 % de nucléaire, mais pas en 2025. Vous auriez proposé, madame le ministre, la date de 2040, quand l’allongement de la durée de vie des centrales sera achevé et que se posera la question de la quatrième génération, pour réfléchir si on ne doit pas avoir moins de nucléaire dans le mix énergétique françai...
…alors qu’elles baissaient de 2 % sur l’ensemble de l’Europe. Vous avez aussi oublié de dire que le plan énergétique allemand est estimé entre 500 milliards et 1 000 milliards d’euros. De même, vous avez omis de rappeler que les besoins de consommation des industries intermittentes électriques allemandes ont provoqué un afflux de charbon, et qu...
ni que l’éolien demande des terres rares, concentrées à 90 % dans ce même pays. Vous restez obstinément sur votre vision de l’uranium, semblant oublier que la quatrième génération du nucléaire, dont vous deviez être fier, permettra de recycler à l’envi une grande partie des déchets et d’utiliser l’uranium au maximum, ce qui réduira considérable...
Nous pensons que derrière les termes fumeux de « transition énergétique », il y a en réalité plusieurs types de philosophie, et nous ne voulons pas de la vôtre, monsieur Mamère. L’article 1er est mal construit parce qu’il vise des objectifs contradictoires et paradoxaux : décarboner l’économie tout en sciant la banche sur laquelle est assis le...
Cet amendement concerne la compétitivité des entreprises. Lors du débat en commission sur la transition énergétique, nous avons quant à nous considéré que, durant cette période, le coût de l’énergie pour les consommateurs et les entreprises devait rester le plus stable et le plus bas possible. En mentionnant la compétitivité des entreprises, ...
L’argument qui vient d’être développé est intéressant, madame le ministre. Si je ne me trompe, la notion de « compétitivité » apparaît une seule fois dans l’article 1er, lorsqu’il est indiqué, au début de l’article, que la politique énergétique « maintient un coût de l’énergie compétitif ». Mais la compétitivité des entreprises ne se limite pas...
D’abord, parce que cela viderait grandement de son intérêt le débat en séance, qui est assez suivi ; ensuite, parce que la majorité n’est pas la même et qu’on peut donc penser que ce qu’une commission a défait, un hémicycle peut le faire ! Et comme nous sommes fondamentalement optimistes et favorables à la coconstruction, nous avons tendance à ...
Merci, madame le président. Sur la base de l’article 58-1, je rappelle que la réponse du président de la commission doit s’exercer sur le fond du débat, et non sur la manière dont l’opposition intervient. Je note en outre un peu de mauvaise foi : voilà moins d’une heure, Mme le ministre en appelait à la co-construction et la coopération, et m...
Par ailleurs, je vous ferai remarquer, monsieur le président de la commission, que 30 heures de débat pour 2 200 amendements, cela représente 0,8 minute par amendement. En fixant le temps programmé à 30 heures, vous saviez donc déjà, que, sauf à hacher le débat, nous ne pourrions pas examiner tous les amendements. Ce qui s’est produit en commis...
Ma position est légèrement différente de celle de mes collègues, puisque je suis, pour ma part, favorable à l’exploration des gisements de pétrole – et non de gaz – de schiste, pour des raisons qui tiennent à la nature des réserves et à leur capacité. Mais je tiens à vous dire, madame le ministre, que je ne comprends pas votre argumentation. N...
J’essaierai de m’exprimer rapidement, de manière que le président Brottes ne puisse pas suggérer que nous faisons de l’obstruction.
Dans un esprit d’ouverture et de co-construction, et comme j’ai bien compris que l’idée est de trouver des formes de rapprochement entre la droite et la gauche de cet hémicycle, le groupe UMP trouve excellent l’amendement de notre collègue socialiste.