Les amendements de Julien Aubert pour ce dossier

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Avant d’aboutir à des systèmes efficaces, il a fallu que des bateaux coulent, que des avions s’écrasent, et que des fusées explosent !

Nous ne nions pas, monsieur Baupin, le côté critique du réacteur nucléaire. Vous avez raison : il y a actuellement un problème lié au sodium. Mais ce que vous oubliez de dire, c’est que le CEA fait actuellement des progrès.

Eh oui ! Il faut se renseigner ! Vous devriez vous renseigner sur les différentes technologies, mais aussi sur la chronologie, car celle que vous nous avez donnée n’est pas exacte. La date de 2070 n’est pas bonne. En réalité, la génération des premiers réacteurs pourrait être efficace dès 2040-2045.

Comme le disait mon collègue Michel Sordi, si vous n’aviez pas arrêté le réacteur Superphénix, les choses auraient été différentes. Malheureusement, à chaque fois que les écologistes sont au pouvoir, ils essayent de fermer une centrale nucléaire. Je ne reviendrai pas plus avant sur ces arguments de mauvaise foi. Madame le ministre a ensuite dé...

Vous voyez, monsieur Baupin, je vous ai percé à jour ! Pour paraphraser la Chanson du mal-aimé de Guillaume Apollinaire : « Et je chantais cette romance En 1903 sans savoir Que Fessenheim à la semblance Du beau Phénix s’il meurt un soir Au matin voit sa renaissance ». C’est ce que vous verrez en 2017 ! Je vous vois sourire, mais convenez, mad...

Je vous remercie madame le président. Monsieur Chassaigne, vous avez terminé votre intervention par la marchandisation. Je trouve cela intéressant car il y avait hier, dans la rue, un grand débat sur la marchandisation de l’être humain.

Je pense que nous vivons dans une société où l’argent tient une place de plus en plus importante, et où la sphère marchande s’étend de plus en plus. Si, monsieur Chassaigne, votre enjeu majeur demeure le service public, et une certaine idée de la manière dont l’énergie doit être gérée en France, je vous propose de voter l’amendement déposé par...

Nous avons en effet souhaité inscrire dans la loi sur la transition énergétique que le service public devait prendre toute sa place dans cette évolution. Or cet amendement a été rejeté par la commission spéciale. Nous espérons que, dans l’hémicycle, nous obtiendrons gain de cause, car nous vous rejoignons sur ce plan. En France, le service pu...

Madame le président, madame le ministre, mes chers collègues, je voudrais croire que nous sommes tous d’accord au moins sur un point : l’importance exceptionnelle et fondamentale du choix auquel nous sommes confrontés. Et ce disant, je n’ai pas l’impression de me payer de mots. En effet, la loi relative à la transition énergétique pour une croi...

L’UMP se fait fort de porter ses propositions sur l’énergie au coeur de ce texte de loi en réorientant par ses amendements la philosophie anti-économique qui y préside. En effet, derrière les fioritures sémantiques concernant la promotion de l’économie circulaire ou la sobriété énergétique, ce n’est pas la croissance verte ou décarbonée que l’o...

… mais, en réalité, une conception de l’économie inspirée des altermondialistes et des théories de la décroissance.

La sobriété énergétique est le fruit d’une conception janséniste de l’énergie. Quant au modèle des tenants de l’économie circulaire, c’est le monde de Dune de Frank Herbert !

C’est de la science-fiction ! C’est un monde où l’on recycle l’eau face aux vers des sables !

Voilà ce qu’est l’économie circulaire : de la science-fiction ! Désormais, c’est au Gouvernement d’accepter que le débat débute enfin.

Vous le savez, le débat national organisé par le Gouvernement, qui a mobilisé les parties prenantes pendant une année, a abouti à un semi-échec et à une absence flagrante de consensus. Voilà qui tranche avec l’autre débat sur la transition énergétique, organisé par le groupe UMP et piloté par Daniel Fasquelle et moi-même : six mois de concertat...

Le Gouvernement a fait le choix d’asphyxier le débat entre les chambres parlementaires, en ayant recours à une procédure d’urgence qui impose une seule lecture.

Que n’y avait-il d’urgence, pendant ces deux longues années où le Parlement attendait cette croissance qui verdoie et cette transition qui… transitoie ! Nous verrons bien si la même soif d’urgence se manifestera pour les décrets d’application.

Nous sommes curieux par avance d’observer votre rapidité à les prendre. La présidence de l’Assemblée a fait le choix d’euthanasier le débat en commission en imposant un calendrier de quinze jours pour auditionner et amender le texte.

La commission spéciale chargée de l’examen de ce texte, comme on l’a rappelé, a débuté un marathon d’auditions de trente-sept heures, concentré sur une petite semaine, jour et nuit, ce qui a valu aux acteurs de la profession de parler à un auditoire clairsemé où même M. Plisson n’était pas souvent présent.

Puis elle a choisi de débattre en quatre petits jours des 2 400 amendements déposés, alors que le Parlement était fermé. Au bout de trente heures de travail de forçat, il restait 1000 amendements et 40 articles soumis à discussion.