Les amendements de Julien Aubert pour ce dossier

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L’UMP et l’UDI ont alors demandé que les droits du Parlement soient respectés et que trois jours supplémentaires soient consacrés à l’examen de ce texte important afin, notamment, que l’article 55 concernant la limitation du nucléaire fasse l’objet d’un véritable débat. Nous nous sommes heurtés à un refus net, la présidence proposant un examen ...

… ce qui fait que le texte qui va être débattu n’a fait l’objet d’un travail sérieux que sur les articles 1 à 23. J’en profite pour signaler au président Brottes que je ne fais pas là de la politique politicienne et que ma réclamation dépasse bien largement les rangs de l’UMP, pour toucher l’UDI, les radicaux et même les rangs de sa propre maj...

Enfin, la majorité a fait le choix d’enterrer définitivement le débat en revenant sur sa décision, pourtant annoncée par Mme Ségolène Royal, de discuter normalement du texte pour imposer à la dernière minute une lecture en temps programmé de trente heures dans l’hémicycle.

Votre texte de loi est frappé d’obsolescence programmée avant même le début du débat !

Rendez-vous compte que près de la moitié de ce texte ne sera débattue ni en commission, ni dans l’hémicycle ! Le « grand texte du quinquennat », pour citer le Président de la République, né dans le vacarme d’un débat national avorté, aura été expédié par le Parlement dans des conditions invraisemblables.

Le gouvernement de ce pays a choisi de politiser un sujet pourtant consensuel en faisant du Parlement la chambre d’enregistrement d’un misérable accord partisan entre le Parti socialiste et les Verts.

Votre texte ne porte d’ailleurs pas sur la transition énergétique, mais sur l’électricité. Il concerne 15 % de la consommation d’énergie et ignore la véritable dépendance qui frappe notre pays : celle qui concerne les importations d’énergies fossiles. Et encore, sur ce seul secteur électrique, votre loi se fourvoie-t-elle, madame le ministre. ...

Non, madame le ministre, nous ne vous laisserons pas massacrer en silence l’une des dernières filières d’excellence de ce pays, la filière nucléaire. Nous ne vous laisserons pas faire, car 400 000 personnes travaillent directement ou indirectement dans ce secteur et que si vous appliquez à la lettre la réduction d’un tiers de la part du nucléai...

Je veux dire des communistes qui ont des convictions ? Vous qui connaissez sur le bout des doigts l’échec du grand bond en avant maoïste, ne pouvez-vous pas vous opposer à cette révolution culturelle ? Ne voyez-vous pas, vous qui avez déserté les travaux de la commission spéciale et parfois les travées de cet hémicycle…

…que votre absence fantomatique conforte les illusions dogmatiques du Gouvernement qui s’apprête à lancer le plus grand plan social de la décennie ? 100 000 emplois vont partir en fumée ! Je vous le dis comme je le pense : n’y a-t-il plus que l’UMP pour défendre la classe ouvrière dans ce pays ?

J’en profite pour saluer le député de Fessenheim, Michel Sordi, qui lutte avec courage pour faire entendre la voix du bon sens. Et je dis à ses collègues socialistes qui ont des centrales dans leurs territoires et qui ne se croient pas concernés : nous sommes tous des Michel Sordi !

Demain, dans vos collectivités, vos départements, vos régions, quand l’effet mécanique de la loi se fera sentir, il détruira, tel un rouleau compresseur, l’emploi et le tissu économique. Et vous expliquerez à vos ouvriers du nucléaire, devenus chômeurs, que Mme le ministre leur promet 100 000 emplois dans les énergies vertes ! Ils pourront se d...

Nous ne laisserons pas passer un texte qui se fixe des objectifs de gosplan soviétique sans réfléchir aux modalités financières. Rien que pour la fermeture des centrales nucléaires, l’addition est très simple : un rapport parlementaire bipartisan a récemment chiffré le coût de l’indemnisation en cas de fermeture de la centrale de Fessenheim à 5...

Voilà le prix de l’alliance entre les écologistes et les socialistes, pour que 60 circonscriptions soient livrées aux écologistes : 290 milliards d’euros, soit quasiment le budget de l’État, alors qu’un carénage sur les 20 centrales menacées coûterait 35 milliards d’euros.

Rappelons que le plan nucléaire français a coûté 90 milliards d’euros et que le projet ITER représente un investissement de 15 milliards. Mais 290 milliards pour soixante circonscriptions, cela fait 4,8 milliards d’euros par circonscription, une unité Fessenheim par député écologiste !

Je suggère au parti socialiste, la prochaine fois qu’il souhaite conclure un accord politique avec les Verts, de leur suggérer de se présenter dans les circonscriptions où se trouve une centrale dont on envisage la fermeture. Ils expliqueront directement leurs arguments aux intéressés pour se faire élire.

Et qui va payer ces 290 milliards d’euros ? Le contribuable ! Lorsque la facture d’électricité va exploser, les Français, engloutis par la fracture énergétique, réaliseront que la fameuse transition énergétique était surtout le nouveau nom d’un méga impôt, équivalant à un septuplement de l’impôt sur le revenu. En Allemagne, les subventions aux ...

Alors je vous le répète, madame le ministre : la transition énergétique, oui ! La trahison énergétique…

Et si encore tous ces milliards étaient dépensés dans un but écologique… mais même pas ! Faut-il vous rappeler que la France est l’une des économies les moins émettrices de CO2, avec 227 tonnes par million d’euros de PIB, d’après la Cour des Comptes, soit moins des deux tiers de la moyenne européenne ? Grâce à quelle énergie, je vous le demande...

Je leur demande, les yeux dans les yeux : y a-t-il encore quelqu’un dans votre groupe qui se soucie vraiment de l’environnement ?