Les amendements de Nathalie Kosciusko-Morizet pour ce dossier
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Monsieur le Premier ministre, ma question porte sur la police municipale à Paris. Demain s’achève in extremis la navette parlementaire du projet de loi relatif au statut de Paris. Ce texte restera une illustration supplémentaire d’un sectarisme dont Paris fait les frais et dont les Parisiens paient le prix. Au cours de la discussion de ce tex...
Mais aucun, je dis bien aucun des amendements qu’ils ont présentés n’a été examiné avec sérieux par le Gouvernement et sa majorité.
Au nom de tous mes collègues de Paris, et au-delà et de tous les élus parisiens de la droite et du centre, qui représentent, je vous le rappelle, une majorité des voix des Parisiens, je veux vous dire notre lassitude devant cette attitude.
Ni sur la circulation, ni sur les compétences des arrondissements, ni même sur la sécurité nous n’avons été entendus, faute d’être seulement écoutés. En ce qui concerne justement la sécurité, à l’heure où les forces de la préfecture de police sont légitimement mobilisées dans la lutte contre le terrorisme, on mesure tous ce qu’une police munic...
Monsieur le Premier ministre, en France, en 2016, un prédicateur peut, en toute impunité, encourager à ne pas fréquenter les mécréants, considérer une femme comme la moitié d’un homme ou faire croire à des enfants qu’écouter de la musique les transformera en cochons. Au cours des auditions menées pour l’examen de ma proposition de loi pénalisa...
Notre objectif, c’est d’intervenir plus en amont du processus de radicalisation. Nous voulons offrir aux juges, aux élus locaux et aux citoyens une base légale à la condamnation des prédicateurs qui promeuvent une ségrégation identitaire. Monsieur le Premier ministre, certains voudraient nous opposer la liberté d’opinion. Pourtant il n’est pas...
Monsieur le Premier ministre, je vous ai interpellé à ce sujet dans l’hémicycle en juillet. Nous en avons discuté début septembre, de façon constructive. Soutiendrez-vous cette démarche jusqu’au bout pour que nous élaborions, ensemble, les voies et les moyens d’améliorer la sécurité des Français ?
Monsieur le Premier ministre, notre assemblée a voté cette nuit la prorogation de l’état d’urgence, mais nous savons déjà que ce texte est insuffisant. Le terrorisme prospère sur un terreau fertile : le salafisme. Des salles de prière se créent, des mosquées sont prises en main par des individus qui prêchent la haine, la supériorité de la loi ...
Monsieur le Premier ministre, Salah Abdeslam a été arrêté. Il sera jugé et sans doute condamné. Mais combien de temps restera-t-il vraiment en prison ? Cette question, beaucoup de Français se la posent depuis vendredi et elle prend une tournure particulièrement cruelle depuis les attentats de Bruxelles, qui font douloureusement écho à ceux de P...
Les Français ont besoin non pas de symbole, mais de protection. Ma question est la suivante, et j’y associe tous mes collègues du groupe Les Républicains qui sont mobilisés sur ce sujet : accepterez-vous de considérer une perpétuité effective et irrévocable, c’est-à-dire sans possibilité de mettre fin à la période de sûreté ?
Monsieur le Premier ministre, je veux appeler votre attention sur la situation financière de la future métropole du Grand Paris.
Elle verra le jour le 1er janvier prochain, mais on se demande bien comment elle pourra exercer ses missions tant ses moyens sont inadaptés. Le budget de la Ville de Paris, mes chers collègues, s’élève à 9 milliards d’euros ; celui de la région est de 5 milliards d’euros ; quant à la future métropole du Grand Paris, elle disposerait d’un budget...
Monsieur le Premier ministre, les élus de la métropole, toutes tendances politiques confondues, vous demandent un moratoire le temps de lancer le Grand Paris. Il faut stabiliser le montant du fonds de péréquation pour 2016, il faut geler sa répartition dans le périmètre de la métropole. Monsieur le Premier ministre, y êtes-vous prêts ?
Monsieur le Premier ministre : « On nous a déclaré la guerre. » Le mot a maintenant été utilisé des deux côtés de l’hémicycle ; aussi, je ne veux pas vous interroger sur ce mot lui-même, mais sur les conséquences que vous en tirez, car on ne fait pas la guerre avec les moyens de la paix. Les attentats en France, en Tunisie et au Koweït ont mont...
Que se passera-t-il pendant ce temps-là ? Pas de porte-avions, et pourtant vous semblez renoncer à lancer les études pour un deuxième porte-avions. J’aurais pu aussi évoquer les drones ou encore les hélicoptères de transport lourd qui manquent cruellement à nos troupes en ce moment au Sahel. Monsieur le Premier ministre, tout cela suppose bien...
Monsieur le Premier ministre, vous n’êtes pas avare de sentiments. Vous en avez d’abord déclaré au MEDEF, au mois d’août, votre flamme à l’entreprise. Quelques jours plus tard, vous renouveliez ici, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, vos serments à l’attention des socialistes.
Dimanche dernier, lors du journal télévisé de 20 heures, les Français apprenaient que vous aimiez aussi François Hollande et que cela allait durer puisque vous avez curieusement annoncé que vous resteriez jusqu’à la fin du quinquennat.
Vous opposez donc aux rumeurs de départ, monsieur le Premier ministre, un engagement qui dépasse l’échéance fixée par notre Constitution. Celle-ci prévoit en effet que le Président de la République nomme et révoque le Premier ministre, à qui l’Assemblée nationale accorde, ou non, sa confiance.
Monsieur le Premier ministre, à quel prix avez-vous acquis la garantie de l’emploi dont vous faisiez état dimanche ? Telle est la question : rester, oui, mais pour quoi faire ? Certains espéraient que votre nomination serait l’occasion d’insuffler un peu de dynamisme au quinquennat de François Hollande. Or le contraire s’est produit : vous êtes...
Comme François Hollande, vous allez de reculs en renoncements, qu’il s’agisse de l’écotaxe, de la réforme des départements, des déficits ou de l’Europe.