Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier
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C’est quand même un mot fort ! Je ne vais pas vous expliquer comment on calcule une moyenne, vous l’avez appris, comme moi, sur les bancs de l’école. Que ce soit dans les fonctions publiques ou dans le privé, les salaires peuvent être élevés, moyens, ou bas. La moyenne, c’est la moyenne. Les chiffres que je vous ai donnés ne sont pas contestab...
Je n’ai pas oublié la nouvelle taxe de 0,3 % qui est apparue début 2013 sur la feuille de paie des retraités. Si des collègues défendent le principe du maintien du niveau de vie, c’est précisément pour éviter que les retraites soient ainsi considérées comme une variable d’ajustement permanente. J’ajoute également – on en reparlera à l’article ...
J’approuve la mention à l’article 1er d’un certain nombre de principes fondateurs. Sur tous les bancs, nous avons demandé, aujourd’hui comme en 2010, de la lisibilité, de la transparence et de la justice. On propose donc de vous aider, et d’inclure dans le texte les notions de lisibilité et de transparence. Nos concitoyens savent bien que nos ...
C’est vous qui nous proposez de reprendre la parole, madame la ministre, puisque vous nous dites que ce point sera débattu à l’article 26 ! Lorsque ce texte a été examiné en commission et que j’ai proposé de créer des taxes particulières pour les retraites chapeaux, le rapporteur m’a répondu que ce point serait examiné lors du débat sur le proj...
Je suis quelque peu surpris, mes chers collègues, qu’ait été laissée de côté, dans cet article 1er, la volonté exprimée par André Chassaigne de rapprocher le niveau de retraite des femmes et des hommes. Nous vous tendons donc de nouveau la perche, monsieur le rapporteur. J’espère que vous serez sensible à notre argument. Vous nous avez dit que ...
Or pour faire un bond, il faut partir du bon endroit, ce qui n’est pas le cas. En effet, à l’article 1er, article fondateur, ne figure pas ce principe de pénibilité. J’anticipe votre réponse parce que je la connais. Vous allez nous répondre que la pénibilité sera traitée à l’article 6, car le changement, c’est tout à l’heure ! Or c’est à l’arti...
Vous pourriez tout de même faire un petit effort, monsieur le rapporteur ! Faire les questions et les réponses n’était pas dans mes intentions, mais vous avez l’habitude de botter en touche. Ce soir, il était préférable de botter dans les buts, ce qui a été fait 3-0 ! Il est toutefois manifeste que ce débat vous ennuie, ce qui est quelque peu r...
Mme Louwagie a donné une argumentation extrêmement précise. L’équité doit être au rendez-vous et, entre le mot d’équité et celui de justice, il n’y a qu’un pas que l’on peut franchir allègrement. Ce qui est important, c’est que cette équité soit perçue comme telle par nos concitoyens et surtout qu’elle soit intergénérationnelle. D’ailleurs, si ...
Monsieur Issindou, vraiment ! Je ne travaillais pas sur le texte des retraites en 2010 mais, si vous voulez que je vous donne le verbatim de tout ce que vous avez déclaré les uns et les autres, vous serez servis, nous y serons encore demain matin. « Cette réforme est injuste, nous reviendrons dessus. » « Nous reviendrons sur la retraite à soixa...
Des régimes spéciaux ont été mis en place, nous souhaitons simplement leur mise en extinction progressive. La majorité précédente a eu le courage d’entamer ce chantier de la convergence. Comme l’explique la Cour des comptes, à court terme, sur les dix ans, cela coûte un peu d’argent car il y a eu des compensations mais, à l’horizon de vingt an...
Toujours sur l’idée de convergence et d’extinction des régimes spéciaux, pourquoi, monsieur le rapporteur, se priver d’un rapport qui permettrait, dans un dialogue avec les partenaires sociaux, de voir dans quelles conditions cela pourrait être possible ? Ce rapport peut être déposé sur les bureaux de l’Assemblée et du Sénat. S’il s’y trouve de...
Vous savez que nous insistons sur la notion de confiance. Plusieurs sondages l’ont montré, les Français, en particulier les jeunes, n’ont plus confiance dans la capacité de notre société à leur assurer, après de longues années de travail, un niveau de retraite qui satisfasse à un niveau de vie convenable. Puisque nous sommes sur les principes, ...
Attachés au dialogue social, nous souhaitons ce qu’on appelle dans le jargon une clause de revoyure, à savoir un point d’étape tous les trois ans avec les partenaires sociaux. Vous me direz qu’il existe le COR et d’autres organismes. Mais ce qui serait intéressant, c’est que la représentation nationale soit saisie. Ainsi, elle n’interviendrait ...
Monsieur le président, madame la ministre, messieurs les ministres, mes chers collègues, c’est en raison de la décision démagogique prise par François Mitterrand de ramener l’âge légal du départ à la retraite de soixante-cinq ans à soixante ans que tant d’efforts ont été demandés aux Françaises et aux Français depuis vingt ans pour le financeme...
Jamais, au grand jamais, la gauche n’a trouvé le courage de réformer notre système de retraites, obligeant ses successeurs à assumer seuls les décisions indispensables tout en se réfugiant confortablement dans une opposition doctrinaire en 1993, en 2003, en 2008 et en 2010 !
Le groupe socialiste, privé du soutien de tout le reste de la gauche, s’apprête à adopter seul le projet de loi et il faut bien constater qu’une nouvelle fois la gauche fuit ses responsabilités.
Le projet de loi, madame la ministre, est tout sauf une réforme. Il est frappé du sceau de l’injustice. Contrairement aux promesses de campagne, vous ne remettez pas en cause l’allongement de la durée de cotisation ni le report de l’âge légal de départ en retraite décidés par la précédente majorité. Vous quittez une posture démagogique pour en ...
Vous demandez aux jeunes de travailler plus longtemps et de cotiser davantage sans pour autant avoir le courage de prendre des mesures fortes leur garantissant la viabilité de notre système de retraites. Vous poursuivez également votre croisade contre le pouvoir d’achat, madame la ministre, par une nouvelle baisse des pensions de retraite et un...
Vous êtes revenue, madame la ministre, sur un vote démocratique. La condamnation la plus sévère, c’est le candidat François Hollande qui vous l’adresse. Il déclarait le 22 janvier 2012, au meeting de campagne du Bourget : « J’ai entendu la plainte des retraités qui craignent, après avoir conquis leurs droits, de les perdre ».
Vous faites enfin le choix d’une équité et d’une justice à la carte. La création d’un compte pénibilité, non financé à ce jour, et les propositions destinées à corriger les inégalités subies par les femmes, les jeunes, les apprentis, les polypensionnés et les agriculteurs constituent des avancées indiscutables. Le groupe UDI les a d’ailleurs so...