Les amendements de Pierre Lellouche pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, vous recevez aujourd’hui et demain la visite du président de la République islamique d’Iran. Vous me permettrez tout d’abord de vous féliciter pour n’avoir pas jugé nécessaire de voiler les statues dénudées de Paris, notamment celles de la place de la Concorde…

…à l’instar de ce que les autorités italiennes ont cru devoir faire en mettant hier sous sarcophage les statues du musée du Capitole. Il demeure que cette visite appelle plusieurs questions. Premièrement, l’accord nucléaire signé le 14 juillet dernier gèle le programme nucléaire iranien pour une quinzaine d’années, sans le supprimer. Quelles s...

…dans un pays encore largement tenu par la hiérarchie religieuse, qui persiste à vouloir rayer Israël de la carte ? Troisièmement, la France a donné l’impression, sous François Hollande, de se rapprocher très étroitement – certains diront de s’aligner – sur l’Arabie saoudite, alors même qu’au Liban, en Irak, au Yémen et bien sûr en Syrie se dé...

Monsieur le Premier ministre, la guerre en Syrie dure depuis quatre ans. Outre des centaines de milliers de morts, on dénombre au moins quatre millions de réfugiés, dont deux en Turquie, qui vivent dans des conditions épouvantables ; des centaines de milliers d’entre eux s’apprêtent à venir en Europe, via la Turquie. Dans ce contexte, nos conc...

…et continue d’exiger le départ du président syrien Bachar Al Assad comme préalable à quelque négociation que ce soit, ce qui condamne naturellement toute perspective de règlement diplomatique. Mieux – c’est un fait sans précédent – le Quai d’Orsay vient de saisir la justice française en accusant explicitement le dirigeant syrien de crimes de ...

Monsieur le Premier ministre, je m’adresse à vous s’agissant de la Grèce, car j’avoue ne pas très bien comprendre où nous allons en écoutant M. Sapin, qui s’est exprimé aujourd’hui à plusieurs reprises.

Commençons par le commencement. Ici, monsieur le Premier ministre, tout le monde – je dis bien : tout le monde – veut que la Grèce reste dans l’Union européenne et dans la zone euro et personne, personne ne souhaite une faillite qui serait catastrophique pour son peuple. Mais enfin, trop c’est trop ! Voilà six mois que Tsipras fait de la poli...

qu’il ment à son propre peuple, à ses créanciers et, en plus, qu’il nous couvre d’injures ! Pardonnez-moi ! Face à ces manoeuvres, vous et François Hollande n’avez cessé de finasser parce que, évidemment, Tsipras est soutenu par une partie de votre majorité – nous l’avons entendu tout à l’heure.

Tantôt on soutient Tsipras, tantôt on rappelle les règles de la zone euro et, au final, c’est illisible ! Et M. Sapin nous dit qu’il reste quelques heures ! Mais enfin, je vous rappelle que lors du quinquennat précédent, la France avait apporté 40 milliards d’aide directe à la Grèce – soit deux points de PIB – que nous avons empruntés…

… pour prêter aux Grecs ! Deux cents milliards d’aides ont été apportés à la Grèce par les seuls États, sans parler du FMI ! Combien de temps continuerez-vous à supplier Tsipras de bien vouloir prendre notre argent ?

Quel est le plan B du Gouvernement ? En effet, comme le dit M. Sapin, un vote « non » n’est pas un vote « oui », et un un vote négatif est probable puisque Tsipras veut que la Grèce vote contre ! Au risque de mourir, la Grèce dit qu’elle veut faire sauter la zone euro ! Qu’allez-vous faire ? Quel est votre plan B dans ce cas ? Qu’en est-il de ...

Cette question s’adressait à M. Fabius, que je voulais interroger sur son embarras visible depuis la fin de la semaine dernière, après la signature de l’accord essentiellement négocié entre les Américains et les Iraniens sur le nucléaire. Il a montré encore son embarras hier aux questions au Gouvernement. Il était au courant que j’allais lui po...

Monsieur le Premier ministre, puisque vous conduisez la politique de la nation, aux termes de l’article 20 de la Constitution, je ne doute pas que vous voudrez bien me répondre. La France, au départ, avait une position très faible sur ce dossier : oui au nucléaire civil, non à la bombe, donc pas d’enrichissement. Or l’Iran, aujourd’hui, conser...

Monsieur le Premier ministre, mon collègue socialiste François Loncle et moi-même étions il y a une dizaine de jours au Mali, dans le cadre d’une mission de contrôle de la politique de la France au Sahel. Nous avons été les témoins directs de la reprise de la guerre dans le nord du Mali, entre l’armée malienne et le MNLA – Mouvement National de...

Au risque de nous enliser, François Hollande a engagé la France dans des opérations militaires difficiles. Le coût des opérations extérieures représente le triple du montant inscrit dans le budget de la défense. Monsieur le Premier ministre…

Monsieur le Premier ministre, la crise ukrainienne est sans conteste, et je pèse mes mots, la crise la plus grave qu’ait connu notre continent depuis les crises de Berlin au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Fin février, la Russie s’est emparée de la Crimée, pourtant partie intégrante d’un État souverain, au mépris du droit internationa...

…en dehors de l’appel à des sanctions modestes et parfaitement inefficaces. Le Président de la République lui-même, qui ne s’est rendu ni à Kiev, ni à Moscou, vient d’ailleurs d’expliciter cette passivité française en disant ceci : « Éviter toute action directe ou indirecte susceptible d’alimenter les tensions ». Au-delà de cette formule, mons...

Monsieur le président, cette question s’adressait à M. Fabius. En son absence, elle s’adressait au Premier ministre. Je ne sais plus, maintenant, à qui elle s’adresse, mais vous allez décider entre vous !

Elle concerne, en tout cas, un sujet d’une importance capitale pour l’avenir de l’Europe, je veux parler de l’Ukraine. Il y a deux mois et demi, le président ukrainien Ianoukovitch décidait de rompre brutalement les négociations avec l’Europe et de ne pas signer l’accord d’association. Pour prix de ce retournement, M. Poutine lui avait promis 1...

…quelle est la politique de la France à l’égard de l’Ukraine. Y a-t-il une politique vis-à-vis de ce pays ? Y a-t-il une politique concernant d’éventuelles sanctions ? Y a-t-il une politique vis-à-vis de la Russie ?