Les amendements de Thierry Braillard pour ce dossier
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Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le ministre, madame la ministre déléguée, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, chers collègues, le constat est amer. Malgré les efforts financiers déployés ces dernières années, malgré les réformes successives, notamment celle de 2005 , malgré les déclarations affi...
Pire, elle est devenue le lieu de reproduction des inégalités sociales et spatiales. L'école de la République est donc en panne. Elle remplit mal sa mission de transmission du savoir. Elle ne parvient pas à lutter contre l'échec scolaire. Les statistiques sont inquiétantes : année après année, l'école laisse trop de jeunes sur le bord du chemi...
Les députés du groupe radical, républicain, démocrate et progressiste soutiennent ce texte de loi volontariste, qui met notamment en exergue la priorité donnée à l'école primaire, la lutte contre l'échec scolaire, le socle commun de connaissances, de compétences et de culture, la réforme de l'orientation, le service public du numérique éducatif...
Quel beau métier que celui d'enseigner ! Il faut le dire ! Il apparaît indispensable de le revaloriser, pas uniquement de façon comptable, même si les engagements que vous avez pris, monsieur le ministre, en matière de recrutement vont dans le bon sens. Comment peut-on contester le manque criant de maîtres en primaire ? Comment peut-on oublier ...
J'avais demandé la parole avant d'entendre M. le ministre, dont j'ai bu les paroles. Je m'enorgueillis d'être à l'origine de cet amendement en première lecture. Hier, j'entendais mes collègues dire que nous partagions les valeurs de la République. La morale laïque, c'est simplement la morale d'une neutralité des institutions publiques. Je crois...
L'état de notre école s'est dégradé et les difficultés relevées depuis de nombreuses années sont bien réelles. Vous reconnaissez vous-mêmes, chers collègues de l'UMP, que l'école va mal, qu'elle est en crise et que la situation est alarmante. Vous venez de parler, monsieur Reiss, du train de l'échec scolaire. Entendez-vous, en déposant une moti...
Sans céder à une approche partisane, ne pensez-vous pas que les mesures prises par MM. Fillon, Darcos et Chatel au cours des dernières années ont eu pour effet d'aggraver les inégalités sociales et surtout territoriales en matière d'éducation ?
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. En outre, l'aggravation des inégalités et de l'échec scolaire a été entretenue par la mise en place d'une orientation subie comme un sort avec si peu de belles exceptions ! Le projet de loi y remédie, en rappelant à juste titre que tous les enfants, où qu'ils se trouvent, doivent avoir la capacité d'apprendr...
Je suis quelque peu critique quant à l'explication que vient d'apporter Mme Genevard et me permettrai de lui dire trois choses. En premier lieu, la laïcité impose la neutralité des institutions publiques.
Or je vous rappelle, madame Genevard, que M. Migaud, premier président de la Cour des comptes, est un magistrat : quelle que soit son orientation politique, celle-ci n'a donc pas à être mentionnée.
Il est le premier président d'une institution qui se veut neutre. Aussi je vous demande de faire quelque peu attention à ce que vous dites. Ce n'est pas parce que M. Sarkozy a souvent mélangé politique et magistrature qu'il faut faire de même dans cette assemblée
En deuxième lieu, j'ai beaucoup apprécié la manière dont vous avez cité ce rapport de la Cour des comptes. Il me semble, pour avoir consulté mes archives pendant votre intervention, que les propos tenus par le groupe UMP lors de la publication de deux rapports précédents, l'un sous l'ère Darcos, l'autre sous l'ère Chatel, s'éloignaient quelque ...
Comme quoi, avec le temps, l'on mûrit ou, d'une certaine façon, l'on s'améliore ! En troisième lieu, ne faites pas dire au rapport de la Cour ce qu'il ne dit pas. Ce rapport est très clair : il ne parle que d'une seule chose, l'organisation et le fonctionnement de la gestion, et n'évoque ni le fond ni les enseignements. On peut certes en fai...
Il indique que « en particulier, entre 2008 et 2012, les mesures prises dans le cadre de la révision générale des politiques publiques » la fameuse RGPP chère à M. Reiss « n'ont pas eu pour conséquence de réduire le budget de l'éducation nationale ». Le rapport va même plus loin en évoquant une crise d'attractivité du métier d'enseignant de...
Les radicaux s'opposent également à cet amendement, pour une raison toute simple : les dispositions relatives aux logiciels libres doivent faire l'objet d'une continuité entre la loi relative à l'enseignement supérieur et à la recherche et la loi portant refondation de l'école de la République. Dans la loi relative à l'enseignement supérieur et...
Nous pensons qu'il faut ajouter l'évaluation des ressources pédagogiques numériques, sachant qu'il faut éviter les déséquilibres territoriaux. Le conseil peut parfaitement évaluer cela.
Monsieur le rapporteur, j'essaie de voir où il est satisfait, mais je ne vois pas le mot « numérique » dans l'alinéa 4.
Il s'agit de donner encore plus de force au caractère exceptionnel du redoublement et rappeler, par cette rédaction, qu'il ne doit être envisagé que si l'élève peut en tirer bénéfice.
Madame la ministre, monsieur le ministre, monsieur le président, j'ai cherché en vain une citation de Ferdinand Buisson pour commencer, afin de satisfaire le ministre, mais il faut reconnaître que nous nous sommes couchés assez tard et que nous avons dû nous lever tôt. (Sourires.) Je vais donc commencer mon propos par une citation de Condorcet...
Je suis frustré, pour plusieurs raisons. (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP.) Nous avons eu en commission lundi soir une discussion sur ce sujet. Je regrette d'ailleurs que la plupart des membres de l'opposition n'aient pas assisté à cette réunion : si les commissions ne servent à rien, il faut le dire, nous dégagerons ainsi du temps libre !