Les amendements de Xavier Breton pour ce dossier

170 interventions trouvées.

Il s'agit de supprimer l'alinéa 139 qui évoque la réforme des rythmes scolaires au niveau annuel. C'est l'occasion de souligner que cette réforme a été mal préparée et qu'elle est incomplète, puisqu'elle ne traite que de l'aspect hebdomadaire. C'est un point évoqué dans le rapport que j'avais rédigé avec notre rapporteur : il faut appréhender l...

Il s'agit toujours d'améliorer les liens entre notre système éducatif et le monde économique. La création de campus des métiers est une très belle idée, mais il faut indiquer que ces campus « devront se mettre en place en étroite collaboration avec l'ensemble des organisations professionnelles du champ professionnel spécifique concerné ». Il es...

Il s'agit de supprimer l'alinéa 252 ajouté par les sénateurs et qui indique que « l'éducation à la sexualité fait l'objet d'au moins trois séances annuelles d'information dans les écoles, les collèges et les lycées ». La rédaction de cet alinéa ne comporte en effet aucune garantie sur les modalités de l'enseignement qui sera dispensé. L'éducat...

Il arrive effectivement que des familles n'assurent pas ce rôle, mais on est alors dans le cadre de la subsidiarité : l'État supplée les défaillances des familles. Mais là, vous mettez en place un système général. C'est une logique tout autre, qui impose une éducation sexuelle par l'école. Assumez-le, sans vous réfugier derrière les cas de cert...

Je prendrai en exemple des documents qui circulent largement aujourd'hui, notamment sur les réseaux sociaux. En particulier, le syndicat SNUipp-FSU indique dans une brochure comment il voit l'éducation sexuelle à l'école primaire. Une chercheuse du CNRS y déclare ainsi qu'il « s'agit donc de déconstruire la complémentarité des sexes pour transf...

Cet amendement vise à supprimer la mention d'intervenants extérieurs. Certes, ceux-ci peuvent être intéressants, mais un problème apparaît par exemple quand on lit Michel Teychenné, chargé par vous, monsieur le ministre, d'un rapport sur l'homophobie en milieu scolaire. Il dit notamment que dans le cadre de l'élaboration de son rapport, il a ré...

Par cet amendement, je propose la suppression des alinéas 283 et 284 qui traitent de la co-éducation. On a en effet pu constater que cette notion serait source de confusion, tout d'abord pour les parents, qui sont, je le rappelle, les premiers éducateurs de leurs enfants, mais aussi pour les enseignants, dont la mission va être diluée dans ce c...

C'est un amendement de cohérence, dans la droite ligne de toutes nos discussions. En effet, il ne s'agit pas d'un texte qui rassemble sur des objectifs ambitieux, mais qui divise sur des actions à la fois ponctuelles et modestes. C'est pourquoi il est judicieux d'ôter du titre le mot « refondation », qui est de trop.

L'article 5 concerne la scolarisation des moins de trois ans. Il ne s'agit pas du tout, avec cet amendement, de supprimer cette possibilité puisqu'il existe déjà un dispositif. Il s'agit simplement de supprimer l'évolution que vous préconisez. En effet, le texte, tel qu'il est rédigé, indique que « dans les classes enfantines ou les écoles mate...

Mais oui ! Le fait même que vous réagissiez montre bien votre idéologie. Pour vous, tous les enfants de moins de trois ans doivent aller à l'école.

Quand on dit que cela n'est pas obligatoirement une bonne chose, vous réagissez parce que, pour vous, c'est obligatoirement une bonne chose !

Quand on classe, comme vous le faites, tous les enfants dans une même catégorie, c'est de l'idéologie. Pour notre part, nous pensons qu'il y a certains enfants à qui la scolarisation avant trois ans peut profiter, et d'autres pas. Le problème, c'est que vous n'êtes même pas capables de le dire, parce que vous êtes aveuglés par votre idéologie....

Cela me permet de poser une question à M. le ministre qui nous fait l'honneur de nous rejoindre dans nos débats. Vous avez eu tout à l'heure un débat très intéressant sur le fait de savoir si, oui ou non, les parents étaient les premiers éducateurs de leurs enfants. La majorité n'a pas voulu l'inscrire dans la loi, mais le dire serait déjà bien...

Nous allons pouvoir vérifier, avec cet amendement, si nous nous dirigeons, ou non, vers la généralisation. Il est indiqué dans cet article que « dans les classes enfantines ou les écoles maternelles, les enfants peuvent être accueillis dès l'âge de deux ans révolus ». L'expression « les enfants peuvent être accueillis » signifie que tous les e...

Je constate une obsession dans vos réponses : vous refusez de mettre le texte en conformité avec vos discours apaisants. Ici, nous faisons du droit, pas des discours politiques. Nous sommes ici pour dire ce qui sera opposable. Or le texte prévoit que « les enfants peuvent être accueillis dès l'âge de deux ans ». Bien sûr, une fois actée la gén...

Cet amendement vise à compléter l'article 5. Il prévoit que la scolarisation à partir de l'âge de deux ans révolus fasse l'objet d'une étude nationale approfondie, soumise au Parlement pour débat. Il reprend en réalité une disposition votée par le Sénat et supprimée par notre commission, ce que nous regrettons. En effet, le texte prévoit, à d'a...

L'engagement de M. le ministre était une réponse à la demande de notre collègue Mme Buffet portant sur une tranche d'âge distincte, de trois à dix-huit ans. Une étude spécifique de la scolarisation des moins de trois ans sera-t-elle menée dans le cadre du comité de suivi ?

Nous nous étions dit : « Peut-être qu'avec l'UDI, on se rapproche un peu de la majorité. » Nous espérions donc que ses amendements seraient peut-être un peu mieux entendus. Mais nous constatons qu'il y a malheureusement un blocage de fond.

Le présent amendement tend à supprimer l'article 7 qui, comme vient de l'indiquer Mme Genevard, concerne le socle commun de connaissances et de compétences. Tout d'abord, le dispositif qui nous est proposé a pour objet de dessaisir le Parlement de la définition du socle, ce qui me paraît être une régression. Le Parlement doit pouvoir définir l...

Le Parlement, on l'a dit, va se dessaisir de la définition du socle commun. Il apparaît dès lors important d'inscrire certains principes dans la loi, résistant ainsi aux « lobbies disciplinaires », pour reprendre l'expression du rapporteur. Nous pourrions nous mettre d'accord pour, sans reprendre les éléments constitutifs du socle commun, indiq...