Les amendements de Yves Durand pour ce dossier

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Depuis dix ans, depuis que ces enquêtes internationales sont faites, des problèmes lourds se posent, en particulier en ce qui concerne les fondamentaux, auxquels nous sommes tous attachés. Par ailleurs, soit dit sans esprit polémique, chacun a le devoir d'assumer son bilan. Ne bondissez donc pas à chaque fois qu'il est rappelé que vous avez été...

Nous sommes exactement dans la même problématique. Par conséquent, je ne reprendrai pas inlassablement les arguments que nous avons d'ailleurs longuement développés en commission et que nous avons répétés encore hier. Nous pourrions peut-être, chers collègues de l'opposition, aller plus vite à l'essentiel, qui est la refondation et les mesures ...

Les chiffres qu'il a donnés sont exacts, mais je vais les expliquer à la représentation nationale : cette augmentation est tout simplement due à l'arrivée de deux cohortes de candidats au baccalauréat professionnel. Les premiers, dont le cursus a été de quatre ans, se sont en quelque sorte télescopés avec ceux qui, en application de la réforme ...

Monsieur Myard, si vous considérez que c'est ainsi qu'il faut traiter le climat scolaire et la violence à l'école, je ne suis pas d'accord. La manière dont les enseignants et les élèves vivent à l'école est justement l'un des fondements de l'école. Un climat scolaire qui donne aux enseignants le plaisir d'enseigner et aux élèves l'envie d'appre...

Voilà pourquoi il est tout à fait justifié de parler du climat scolaire lorsque l'on évoque la refondation de l'école. Avis défavorable.

À bien écouter et à essayer de comprendre l'argumentation de mon collègue Salen, j'ai l'impression qu'il se féliciterait presque de la diminution du taux de scolarisation des jeunes de 15 à 19 ans.

Là non plus, personne ne niera l'importance de l'insertion professionnelle comme objectif du système éducatif. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, à l'alinéa 185 du rapport annexé, il est écrit que « la réussite du parcours scolaire et de l'insertion dans la vie professionnelle dépendent notamment d'une orientation choisie par les élèves ...

Mes arguments sont les mêmes que pour les amendements précédents. Quant aux dispositifs auxquels M. Salen fait allusion, nous en débattrons au moment de l'abrogation de la loi dite Cherpion. Avis défavorable.

Est-il urgent de redonner la priorité à l'école primaire ? Est-il urgent de recréer une formation professionnelle des maîtres ? Est-il urgent de lier l'école élémentaire et le collège, dans le cadre d'un continuum et d'une véritable école du socle commun, socle commun auquel certains, dans l'opposition, font souvent allusion ? Est-il urgent, do...

Alors que nous partageons tous, me semble-t-il, le même constat, vous mettez en avant des soucis d'ordre chronologique ! Ces préoccupations chronologiques devraient être largement dépassées puisqu'elles sont déjà inscrites dans le texte. Nous l'avons dit et répété : l'alinéa 6 fait clairement apparaître que, depuis vingt ans, notre école rencon...

Si, comme vous le prétendez, vous voulez vraiment un débat de fond, dépassons ces amendements chronologiques qui se répètent inlassablement à la seule fin de rallonger la discussion, et venons-en au fond des choses.

Je voudrais dire à M. Hetzel, dont c'est le premier mandat dans notre assemblée ce dont je le félicite , qu'il devrait tout de même garder raison et ne pas se livrer à de telles déclarations enflammées, à cette heure avancée de la nuit. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Rappelons les faits, mon cher collègue. Je connais bien le recteur auquel faisait allusion le ministre. Il s'agit, si je ne m'abuse, de M. Boissinot. Il a été non seulement recteur, représentant ainsi le ministre de l'éducation nationale, mais aussi directeur de cabinet

Mais laissez-moi terminer ! La fonction de directeur de cabinet, ce n'est pas une injure de le dire, est une fonction éminemment politique. (« Très juste ! » sur les bancs du groupe SRC.)

Cela n'enlève pas à M. Boissinot sa grande valeur, que je lui reconnais personnellement. Pendant tout l'été, nous avons animé ensemble le groupe de concertation qu'a initié M. le ministre de l'éducation nationale sur la formation des maîtres et je reconnais les grandes qualités de ce recteur, dans son service de l'État, sa connaissance et sa dé...

Nous avons eu une longue discussion hier soir sur ce sujet et je me souviens même avoir cité l'historien Claude Lelièvre. Je ne reprendrai pas l'argumentation mais, pour ne pas froisser M. Hetzel et par profond respect pour l'opposition, je ne voudrais pas dire qu'il s'agit là d'un amendement répétitif. Il reçoit néanmoins un avis défavorable d...

Pour être en accord total avec M. Myard et pour ne pas me contredire, je vais me répéter : avis défavorable de la commission ! (Rires et applaudissements sur divers bancs.) (Les amendements identiques nos 461, 558 et 902, repoussés par le Gouvernement, ne sont pas adoptés.)

Je voudrais revenir, en répondant à M. Apparu, à l'idée que nous avons entendu répéter depuis lundi alors qu'elle est fausse, qu'il y aurait, en ce moment, voire depuis un certain nombre d'années, une diminution du nombre d'élèves et une augmentation du nombre d'enseignants.

Or c'est très exactement l'inverse : entre les rentrées 2007 et 2011, les effectifs des élèves de l'enseignement public ont augmenté de 16 700 dans le premier degré et de plus de 8 000 dans le second degré. De plus, toutes les projections montrent que cette augmentation va se poursuivre. Or, dans la même période, le nombre d'enseignants a dimin...

Toutes les enquêtes, nationales ou internationales, montrent une dégradation du taux d'encadrement des élèves, notamment dans le premier degré. La France est en effet le pays de l'OCDE le plus mal placé dans ce domaine. Il apparaît donc tout à fait justifié de rétablir l'équilibre qui a été détruit par votre politique, de renverser la vapeur e...