Ce n'est pas depuis juin !
Il aurait fallu qu'on soit élus avant !
Quelle suspicion permanente !
Mais quelle vision avez-vous des salariés ?
Ça n'a rien à voir !
Nous sommes tellement habitués !
Ce n'est pas vrai !
Je veux dire à mon collègue, qui a affirmé tout à l'heure…
Madame la présidente, monsieur le ministre, chers collègues, si nous sommes aujourd'hui mobilisés par et pour la refondation de l'école de la République, c'est d'une part parce qu'il s'agissait d'un engagement de notre majorité devant les Français, mais c'est aussi parce qu'il s'agit d'une impérieuse nécessité pour notre pays.Je n'aurai pas l'outrecuidance de rappeler à nos collègues de droite les mouvements sociaux, lycéens et enseignants qui ont émaillé le mois de mars 2005 contre la réforme Fillon de l'éducation.
Cependant, je trouve que certaines critiques émanant des bancs de l'opposition sont savoureuses. Les observateurs mesurent bien le gouffre qui sépare les différents démantèlements de l'appareil éducatif français conduits par les gouvernements de droite et la refondation que nous allons décider. Même si une décennie de casse scolaire vient de s'achever il y a seulement quelques mois, nous pouvons tout de même en mesurer les conséquences désastreuses. Dix années de droite, c'est long pour la France !
Dix années, c'est aussi la durée de la scolarité d'un élève entre l'entrée en primaire et l'entrée au lycée. Durant ces dix années, un élève aura connu la déstabilisation en profondeur de l'institution et la relégation du budget de l'éducation nationale au rang de variable d'ajustement. Ainsi, pour chaque élève de primaire, notre pays dépensait 15 % de moins que la moyenne européenne. Le même élève aura connu un collège méprisé et stigmatisé, ainsi qu'un lycée déstabilisé et dévalorisé.C'est contre ces fléaux que nous voulons lutter avec la réhabilitation des RASED et la rénovation des réponses aux handicaps ou aux besoins ...
Comme partout, il y a les bons et les mauvais élèves !
Les vôtres ne l’ont pas votée !
Monsieur le président Jacob, je ne sais si c’est moi que vvous visiez, mais jamais je n’ai parlé de nullité. J’ai simplement dit, comme vient de l’expliquer Bruno Le Roux, que si vous trouviez que ce mot ne servait à rien et que jamais il n’y était fait référence pour accorder l’IVG, il devrait être annulé. C’est la seule chose que j’ai dite.
Voilà, monsieur, ce que je voulais préciser.