Mais ces amendements n'avaient rien à voir avec le texte !
Pas isolé, solitaire !(L'amendement n° 470 est retiré.)
C'est une excellente question !
De même que l'amendement n° 263.
Monsieur Le Roux, on ne peut pas écouter ce que vous dites sans réagir. J'ai présidé la mission d'information sur les 35 heures, dont Hervé Novelli était le rapporteur, et je me souviens d'un débat, ici-même, où j'entendis expliquer dans vos rangs que le travail se partageait de la même façon que le pain. Il s'agit d'une théorie, d'une équation, d'un modèle que l'on applique à la vie réelle ; or la vie réelle ne fonctionne pas comme cela.
Monsieur Muet, je vous remercie : vous avez dit fort justement que la défiscalisation des heures supplémentaires était une mesure positive sur le plan économique. Mais vous avez ajouté que, lorsqu'il y a du chômage, cela ne marche pas.
J'affirme le contraire.Monsieur le ministre, monsieur Le Roux, vous avez tous les jours à la bouche le mot de justice. Je souscris à ce mot de justice,…
Non, ce ne sont pas les mêmes personnes ! Ces salariés lésés ressentent une profonde injustice.Deuxièmement : vous invoquez la lutte contre le chômage. Mais pensez-vous, pour revenir à la théorie du partage du travail et du pain, que les chefs d'entreprise hésiteront beaucoup pour mettre en oeuvre les heures supplémentaires, si elles existent encore mais ne sont plus défiscalisées ? Pensez-vous que cela va créer des emplois ? Certainement pas, monsieur Muet ! M. Woerth le disait tout à l'heure : cela va encore accroître le chômage.
Ce sont les résultats mécaniques des mesures que vous prenez.
Cependant, les problèmes ont évolué. Le monde a changé et vous avez refusé de vous y adapter. Ne vous inquiétez pas : le moment viendra où les Français vous le feront regretter.
Nous subissons toujours les conséquences des 35 heures !
Votre temps de parole est de deux minutes !
Neuf millions de personnes concernées !
Caricature !
Vous ne connaissez pas les chiffres, madame la ministre !
C'est faux !
Quelles injustice, iniquité et déloyauté pour les personnes concernées ! Personne n'a été prévenu alors que des heures supplémentaires ont volontairement déjà été effectuées. Cela revient à « tirer le tapis » sous les pieds de neuf millions de personnes en période de vacances, et cela va avoir de dramatiques conséquences sur le budget de certaines familles.
C'est faux ! Ce n'est pas comme cela que ça se passe !
C'est un raisonnement mathématique, pas un raisonnement économique !
C'est faux !
Mathématique, et non arithmétique !
Je pense que ce débat est prodigieusement intéressant pour celles et ceux qui l'écoutent, car c'est la première fois, depuis l'élection présidentielle, que nous assistons à un vrai choc de société.
Vous avez tout faux !
C'est l'auberge espagnole, ici !
Je ne reviendrai pas sur ce qui vient d'être très bien dit par M. Mariton.Je suis pour ma part stupéfait par l'esprit partisan du raisonnement de M. le rapporteur général. Vous nous dites la main sur le coeur, monsieur Eckert, que les heures supplémentaires sont subventionnées par de l'argent public (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe UMP), qu'elles sont subventionnées par la dette. Et vous nous expliquez que l'on ne peut pas subventionner les heures supplémentaires par l'argent public et par la dette. Si vous avez raison, monsieur le rapporteur général, pourquoi ne supprimez-vous pas les subventions faites d'argent public pour le fonctionnement du système ...
Et la baisse des charges !
Nous voudrions convaincre le Gouvernement et sa majorité de mettre fin au cumul des mesures prises depuis plusieurs jours. À l'article 4, en essayant de rétablir l'actualisation du barème sur l'impôt sur le revenu du tarif et des abattements et des limites applicables aux droits de mutation à titre gratuit, nous voudrions aider la majorité à prendre conscience du caractère négatif de l'effet cumulatif de telles mesures, qui les rend punitives et confiscatoires.
C'est un constat !
Pas en France !
Je voudrais tellement, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur général, vous aider à limiter les dégâts de ce dispositif funeste pour l'économie et l'emploi.Monsieur le rapporteur général, je vous ai interpellé à deux reprises en commission des finances. S'il y a un secteur particulièrement concerné par l'amendement n° 24 de M. Le Fur, c'est celui de l'hébergement et de la restauration liés à l'industrie touristique. C'est un secteur sensible parce qu'il est contraint territorialement et que c'est une industrie saisonnière. J'espère qu'il y a ici des députés de la montagne, des députés du littoral, des députés du monde rural, où il y a le ...
Très bien !
Il est défendu.
Suspension de séance ! Il faut aller réveiller M. Montebourg !
Arrêtez vos leçons de morale !
Pourtant passé de…
Monsieur le président, je pense que vous finirez par apprendre à connaître le règlement de l'Assemblée nationale,…
…mais faites au moins confiance à ceux qui l'ont écrit et le connaissent.
Vous n'avez pas à en juger : c'est l'article 58, alinéa 1, que j'applique.
Je vous ai demandé tout à l'heure un droit de réponse au ministre, en m'appuyant sur l'article 56, alinéa 2, lequel précise que vous pouvez autoriser un orateur à répondre au Gouvernement.
J'ai été personnellement mis en cause par M. le ministre du budget, et j'aurais souhaité pouvoir lui répondre , comme l'article 56 le permet ; vous deviez m'y autoriser ! Voilà le sens de mon rappel au règlement !
J'apprécie les propos pondérés et mesurés de M. le ministre et qui correspondent au ressenti qui était le nôtre, de ce côté-ci de l'hémicycle.Il n'en demeure pas moins qu'il est ici un principe, que l'on peut qualifier de républicain, qui veut que nous assumions notre responsabilité en tant que politiques. Jamais dans cet hémicycle n'a ainsi été mis en cause un fonctionnaire de la République comme cela a été fait par M. Hammadi tout à l'heure.Cette gravité, que je mets sur le compte de son inexpérience de parlementaire – on peut le comprendre – mérite au moins, par respect de la fonction publique, que M. Hammadi s'excuse et fasse retirer ses ...
Je voudrais simplement, afin d'éclairer le débat, monsieur le président, faire remarquer qu'alors que des amendements sont en discussion commune vous venez d'en mettre certains aux voix.
En principe, lorsqu'il y a discussion commune, on attend qu'elle soit achevée pour procéder au vote sur les amendements.
Le problème est qu'ils ont tous le même objet.