Cela me semble utile, en effet.
Monsieur le ministre, pourriez-vous nous fournir des informations sur les mouvements d'ambassadeurs que vous envisagez, notamment dans les ambassades où le poste est vacant ?On peut se réjouir de votre déclaration de principe sur la diplomatie économique, pour laquelle Pierre Lellouche avait longuement et ardemment oeuvré, non sans résultats. Puisque vous viendrez régulièrement nous rendre compte de votre action, j'espère que vous nous détaillerez vos résultats précis en la matière. Selon quelles règles comptez-vous évaluer l'efficience des ambassadeurs ?
Surtout les fumeurs !
Je sens que vous allez votez contre !
Pour le cannabis !
C'est inadmissible !
Vous avez lancé Medbridge, initiative pour le dialogue euro-israélo-arabe : quelle est la situation des droits de l'Homme dans cette partie du Moyen-Orient ?Par ailleurs, votre action donne-t-elle lieu à un rapport annuel ?
Nous sommes effectivement très inquiets en ce qui concerne l'existence de cet arsenal chimique, a priori encore pas utilisé contre le peuple syrien, mais je voulais savoir si vous aviez des informations sur son utilisation possible et sur les moyens que vous auriez prévu pour neutraliser ces équipements.
L'Iran, c'est la chronique d'un désastre annoncé, puisque les négociations durent depuis des années sans aucun progrès, et que les Iraniens continuent de progresser dans la fabrication de matériel nucléaire militaire ; quant à « l'unité » européenne à propos des sanctions, et donc de leur respect, elle suscite les plus grands doutes. Il reste aussi à savoir qui décide de quoi en Iran, et avec qui l'on discute. Enfin, alors que les manifestations contre la France se multiplient, principalement à Téhéran, quelles mesures de sécurité ont été prises pour nos représentants ? Peuvent-ils encore exercer leurs missions correctement ?
Comment les Américains perçoivent-ils la politique étrangère menée par l'administration Obama, en particulier du point de vue du budget militaire ?Aujourd'hui, nous n'avons que peu de lisibilité sur la position vis-à-vis de l'Iran des États-Unis, qui font un pas en avant et deux pas en arrière.
Il n'y a pas deux types de parlementaires dans cet hémicycle.
La vie réelle, on connaît !
En conscience aussi.
C'est une mise en cause de notre collègue !
Il est tout sauf clair !
Je pense que non !
Cela n'a rien à voir avec l'article 1er !
Non, elle n'est pas prête !
Scandaleux !
Un grand archevêque !
Madame la ministre déléguée à la famille – puisque Mme la garde des sceaux vient de partir…
Non, elle est partie. Sur un tel sujet, elle devrait être là nuit et jour ! (Vives exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
L'honneur des parlementaires, c'est de s'occuper d'abord des plus faibles !
Dans le projet qui nous est proposé, il y a un grand absent : l'enfant. Nous devons obligatoirement protéger les plus faibles. Et comme on le voit dans le projet qui nous est proposé aujourd'hui, l'enfant est complètement oublié !
Ce n'est pas possible d'entendre le Gouvernement tenir de tels propos !
Affligeant !
Tout cela, c'est vous qui le faites, qui en créez les conditions !
Et l'enfant ?
S'agissant de l'article 1er et du mariage homosexuel, je voudrais souligner un décalage et je vous demande simplement d'ouvrir vos oreilles. En ce moment même, la France est en guerre et nous avons des soldats qui tombent au combat. La France est en train de s'effondrer avec 1 000 chômeurs supplémentaires chaque jour. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Or que faisons-nous ? Nous parlons d'un sujet qui ne concerne pas la majorité des Français. C'est absolument scandaleux ! (Vives exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)
Mesdames et messieurs les députés qui soutenez ce texte, je vous demande, en votre âme et conscience, de mesurer le poids, les conséquences qui en découleront, non pas aujourd'hui, mais demain, après-demain et pendant les siècles à venir, car nous allons assister à la déstructuration d'un élément principal de notre société : l'institution de la famille. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)Votre gouvernement, c'est vrai, est un spécialiste de la démolition. Mesdames et messieurs les députés, vous étiez fiers tout à l'heure de soutenir ce texte. Eh bien, ici, dans cette partie de l'hémicycle, nous sommes, nous aussi, très ...
Il n'y a pas de liberté de vote dans le vôtre !
Il était déjà là !
Et nous n'avons pas eu de réponse !
Nous souhaitons évidemment supprimer l'article 21 mais, au-delà de cet article, il faut revenir à un certain nombre de fondamentaux.Il y a des gens dans cet hémicycle qui sont très heureux de ce texte. C'est bizarre, mais des millions de Français qui ne participent pas à nos travaux, qui auraient aimé participer à un moment ou à un autre à des débats nationaux, considèrent qu'il n'est ni fait ni à faire. Ils ont tout à fait raison étant donné qu'à mon avis il aura du mal à être promulgué.J'en veux pour preuve le malaise que l'on sent dans votre majorité. On a rarement vu en effet un tel mutisme.Ce mutisme peut s'expliquer de deux façons. Soit c'est ...
Nous pouvons en parler tout à fait librement à l'UMP. Cela fait dix ans que je suis élu, jamais nous n'avons eu une consigne de vote. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.)Sur un sujet de société de cette importance, vous vous grandiriez, mesdames, messieurs de la majorité, à retrouver cette capacité de voter en votre âme et conscience car, une fois que vous aurez voté, vous aurez toute votre vie mauvaise conscience. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)
Il faut renvoyer le texte en commission !(L'amendement n° 5328 n'est pas adopté.)
Il est minuit six et, depuis six minutes, il y a 1 000 chômeurs de plus en France. Depuis que nous examinons ce texte, la France compte 12 000 chômeurs supplémentaires. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et écologiste.) Mes chers collègues, j'ai été très choqué par les quolibets venus des bancs de la majorité quand notre collègue Ollier a évoqué des sujets aussi importants. Je veux bien que, lorsqu'on est dans la majorité, on rigole. Mais prenez-vous conscience de ce que vous faites ? Réveillez-vous ! Notre collègue de Polynésie vous a rappelé ce qu'est la vraie vie. Vous niez la réalité, comme si elle n'existait pas. Mais réveillez-vous, bon ...
C'est la pugnacité du groupe UMP qui vous fait douter. Et si nous sommes si pugnaces, c'est parce que nous défendons une institution, le mariage, et que nous avons en tête ce sur quoi nous devons veiller nuit et jour : l'intérêt de l'enfant.Vous, vous n'avez qu'un objectif : dynamiter la famille. C'est scandaleux ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Je ne vais pas revenir sur notre vision de ce texte, qui n'est qu'un brouillon, et nous savons pertinemment que cette loi ne sera pas promulguée. La seule question qui vaille est celle-ci : mes chers collègues de la majorité, jusqu'où voulez-vous aller ?
Cette question est primordiale. À entendre les commentaires, je pense qu'il y a deux types de parlementaires dans cet hémicycle : les passifs et les actifs (Murmures et sourires sur plusieurs bancs du groupe SRC.)Sur un sujet comme celui-ci, dans une enceinte où ont été adoptées les plus belles lois, où la protection du plus faible a toujours été mise en avant, M. Glavany donne des conseils et veut jouer au vieux sage. Monsieur Glavany, un peu de décence ! Vous n'avez participé à rien, vous avez simplement été un spectateur. Permettez-moi, pour une fois, de vous adresser un message, chers collègues de la majorité : arrêtez d'être des spectateurs…
… devenez des acteurs et ayez uniquement en tête l'intérêt de l'enfant. Nous sommes là pour préserver l'intérêt des enfants, alors arrêtez d'être passifs et devenez enfin acteurs. Une chose est certaine : le combat ne fait que commencer parce que, pour nous, les enfants passeront avant tout. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)
Il vient donner des leçons et il s'en va !
C'est un aveu !
Il faut mesurer, pour des personnes qui veulent adopter, l'angoisse que ces démarches représentent, les années d'effort, et surtout l'espoir. Avec ce texte, et c'est la raison pour laquelle nous présentons cet amendement, vous allez ruiner l'espoir de milliers de parents français qui rêvent depuis longtemps d'adopter un enfant. Il faut que vous mesuriez ce que vous êtes en train de faire ce soir.
Consultez le peuple dans ce cas !