Les amendements de Alain Suguenot pour ce dossier

46 interventions trouvées.

Monsieur le Premier ministre, vous arrivez à la fin de cette législature. Le Président de la République ayant renoncé depuis longtemps déjà, vous êtes le seul à assumer le bilan de ces cinq années.

Les trois candidats socialistes ou assimilés à l’élection présidentielle dénoncent, eux, allègrement les échecs de cette politique : échec économique, puisque le chômage n’a pas baissé, bien au contraire, malgré les plans de formation et quelques artifices de présentation ; échec sur le plan de la croissance ; échec pour notre balance commercia...

 ; l’agriculture française n’a jamais subi une crise aussi grave qu’en 2016, et aucune solution d’avenir ne lui a été proposée ;…

…la couverture internet, à nouveau promise hier pour l’horizon 2022, a été la grande carence de ce quinquennat, et personne ne croit à cette nouvelle échéance. Monsieur le Premier ministre, il manque à la France une vraie volonté, une vraie politique d’aménagement des territoires ruraux.

Alors que vous allez bientôt atteindre le troisième âge de la civilisation, c’est-à-dire, après l’âge de pierre et l’âge du bronze, l’âge de la retraite, avez-vous, devant cette échéance, un regret et, pourquoi pas, une idée dont les candidats, quels qu’ils soient, pourraient s’inspirer pour sauver enfin la ruralité ?

Monsieur le Premier ministre, votre secrétaire d’État chargé du budget et des comptes publics a répondu hier à une question d’une de nos collègues sur le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu : elle s’interrogeait sur l’opportunité d’une telle réforme, à cinq mois des élections présidentielle et législatives. Contrairement à ce que ...

Pire, l’usine à gaz que vous proposez va introduire une complexité nouvelle, entraîner un appauvrissement des contribuables, qui feront l’avance à l’État d’un impôt toujours aussi injuste, susciter la suspicion à l’égard de l’employeur, qui subira l’impopularité de ce prélèvement, et provoquer la violation de la confidentialité liée au secret f...

Le remboursement n’interviendra en effet qu’en septembre de l’année suivante, ce qui nuira très sensiblement au pouvoir d’achat des Français, qui, vous en conviendrez, n’ont pas besoin de cela en ce moment. Monsieur le Premier ministre, il n’y a pas en France que des agents de la fonction publique ; il y a aussi des agriculteurs, des entrepren...

Ma question s’adresse à Mme la ministre de l’éducation nationale. Depuis quelques jours, le Président de la République a beau jeu d’indiquer que les réformes promises seront mises en oeuvre – mais quelles réformes ? La demi-réforme votée avec l’article 49, alinéa 3 de la Constitution, qui ne change rien au quotidien des Français ? Une loi Macr...

Des quarts de mesure ! Et que dire de l’école ? Madame la ministre, la semaine dernière, vous avez tenu en grande pompe les « Journées de la refondation de l’École de la République », rassemblement très médiatique aux allures de bilan et de satisfecit gouvernemental, alors que les différends avec les enseignants, les parents d’élèves et les él...

Monsieur le Premier ministre, rien ne va plus dans le royaume de France ! C’est un peu la cour du roi Pétaud. Où sont les Sully, où sont les Colbert, où sont les Turgot ? Le 22 janvier à Davos, devant le parterre des femmes et des hommes les plus riches du monde, votre ministre, monsieur Macron, annonçait à grands renforts médiatiques que les 3...

que le taux de majoration des heures supplémentaires n’avait plus lieu d’être et que la prochaine loi sur le travail supprimerait les planchers de majoration… Hourra chez les plus libéraux !

Deux jours plus tard, à la lecture du rapport Badinter, vous ajoutiez vous-même à la cacophonie ambiante en indiquant que la durée légale des 35 heures serait inscrite en préambule de la loi – pourquoi pas de la Constitution ?… – et que les heures supplémentaires seraient bien majorées, sans préciser d’ailleurs le nombre d’heures concernées. C...

Et puis patatrac ! Hier, la même ministre indique vouloir intégrer la possibilité d’un référendum contraignant dans les entreprises pour valider les accords sur le temps de travail.

Et le Président de la République dans tout ça ? ! Lors de ses voeux au Conseil économique, social et environnemental, c’est bien ses propres déclarations qui ont ouvert la boîte de Pandore du psychodrame gouvernemental. Dès lors, monsieur le Premier ministre, qui croire ? M. Macron, vous-même ou Mme El Khomri ? Les Français sont en réalité plu...

Monsieur le Premier ministre, vous avez dit la semaine dernière qu’il y avait eu « une augmentation importante de la fiscalité au cours de ces dernières années ». Et vous avez ajouté cette augmentation avait créé « une forme de rupture entre les Français et l’impôt. » C’est le moins que l’on puisse dire ! En reconnaissant cette hausse très for...

…et qui touche, elle, tous les Français. Monsieur le Premier ministre, ma question est simple : quand, au-delà des mots et des promesses non tenues, votre mea culpa deviendra-t-il une réalité dans les faits ? Quand aurez-vous une politique juste, de modération fiscale ? Monsieur le Premier ministre, les 10 milliards d’euros qu’il manquera au b...

Ma question s’adresse à M. le Premier ministre. La Commission européenne nous a prédit une croissance de 1,1 % pour 2015, soit un peu plus de 0,10 % de mieux que prévu. Par les temps qui courent, vous semblez vous en satisfaire. Mais la réalité est tout autre et la tendance n’est pas à l’embellie. La Commission précise d’ailleurs que l’Allema...

Ma question s’adresse à M. le Premier ministre. Vous ne pouvez pas l’ignorer, monsieur le Premier ministre, la France ne va pas bien. Le chômage explose et tous les comptes sont au rouge. Surtout, les Français n’ont plus confiance. Pendant ce temps-là, nous consacrons notre énergie à des réformes dont le bien-fondé reste à démontrer et qui ne ...

Il s’agissait pourtant d’une vraie simplification du mille-feuille administratif dont résultaient des économies. Les propositions que vous avez retenues ont abouti à la division des Français, à leur incompréhension totale de la finalité des nouveaux charcutages électoraux et à la ferme conviction qu’ils y perdront en termes de proximité et de r...