Déposé le 15 octobre 2012 par : Mme Dalloz, M. Schneider, M. Marcangeli, M. Perrut, M. Terrot, M. Daubresse, M. Philippe Gosselin, M. Luca, M. Nicolin, M. Breton, M. Morel-A-L'Huissier, M. Siré, Mme de La Raudière.
Supprimer cet article.
Par cet article, une fois de plus, le budget 2013 hypothèque l'avenir.
La déduction des intérêts d'emprunt est déjà encadrée en France notamment par :
- le régime prévu par les articles 39 et 212 du code général des impôts : limitation des déductions lorsque l'emprunt est réalisé auprès d'associés ;
- l'amendement Charasse : absence de déductibilité des intérêts lorsqu'une société intégrée rachète des titres à une société qu'elle contrôle ;
- le concept jurisprudentiel de l'acte anormal de gestion permettant à l'administration de refuser la déduction à l'entreprise qui dépasse ses capacités d'endettement.
Limiter la déductibilité des intérêts d'emprunts à un pourcentage, au delà des mécanismes existants, impacte négativement toutes les entreprises ayant recours à l'endettement notamment pour améliorer leur compétitivité.
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