Déposé le 24 janvier 2013 par : Mme Dalloz.
Supprimer cet article.
Bernanos lors des conférences compilées dans l’essai La liberté pourquoi fairedéclare : « Même le plus optimiste des hommes sait maintenant qu’une civilisation peut devenir dangereuse pour l’humanité. Il suffit qu’elle soit constituée et développée d’après une définition incomplète et même fausse de l’homme ».
Que ces paroles nous rappellent à quel point la loi peut être un instrument dangereux lorsqu’elle perd de vue ce qui la fonde : l’intérêt général.
Il n’est nul besoin de revenir aux fondamentaux du contrat social théorisé par Rousseau, Hobbes ou Locke pour savoir que les sociétés, les civilisations se fondent sur l’encadrement par la norme de la liberté de chacun.
Procède de cela que la loi est impersonnelle et générale et que le droit positif est subordonné aux lois de la nature.
En l’espèce, ouvrir l’institution du mariage forgée sur l’union complémentaire d’un homme et d’une femme en vue de la protection des enfants à venir, aux couples du même sexe répond à la volonté d’une minorité et met parallèlement à mal l’ensemble des règles séculaires de filiation et de protection de la famille.
En définitive, cette loi n’est ni générale ni impersonnelle ni édictée en vue de l’intérêt général. La question peut se poser de savoir si elle répond encore à l’appellation de loi !
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