Les amendements de Annie Genevard pour ce dossier
224 interventions trouvées.
Ils l'ont été lors de précédents débats. Les faits résistent pourtant à cette analyse partisane.
Si, monsieur le ministre, les faits résistent. Le budget de l'éducation nationale est resté, sous le gouvernement précédent, le premier budget d'intervention de l'État juste après le service de la dette.
Ce n'est pas rien, effectivement, mais juste après ce poste, l'éducation nationale a toujours constitué le premier budget de l'État : ce budget n'a pas diminué.
Je vous trouve très imprudents quand vous affirmez, comme s'il s'agissait d'une certitude absolue, que l'augmentation considérable
des moyens que vous consentez va obligatoirement conduire à la résolution de tous les problèmes que connaît l'école. Je le souhaite pour notre école et pour notre pays, monsieur le ministre, mais franchement, je suis loin d'avoir la même certitude que vous sur ce point.
Nous poursuivons un peu le dialogue sur le groupe et sur l'individu. Peut-être pouvons-nous trouver une forme de réconciliation de la pensée en puisant dans les classiques. Pour Montaigne, « chaque homme porte la forme entière de l'humaine condition ». C'est une belle conciliation. Cela étant, monsieur le ministre, je vous ai parlé du programm...
Monsieur le ministre, je voudrais revenir sur la question de la rémunération des enseignants. M. Hanotin a prétendu que nous n'avions pas revalorisé le salaire des enseignants. Je crois que si. Les débuts de carrière ont été revalorisés. Vous avez cité deux chiffres à plusieurs reprises dans vos interventions en expliquant en substance que nou...
Pour l'enseignant, ce n'est tout de même pas exactement équivalent, vous en conviendrez. Dans le premier cas, c'est une véritable revalorisation salariale. Dans le second, c'est une revalorisation de l'apprentissage.
Peut-être, j'en accepte l'augure. Comme vous le disiez, monsieur Belot, la politique c'est faire des choix. Vous auriez pu faire un autre choix, monsieur le ministre, comme créer moins de postes et valoriser davantage le salaire des enseignants pour les impliquer davantage, par exemple, dans le contrat autour de la réussite de l'élève. C'est le...
Sans doute, mais, comme l'a souligné l'un de mes collègues, l'année de tutorat était extrêmement formatrice.
La revalorisation, c'est l'un des facteurs clés pour impliquer davantage les enseignants dans la lutte contre l'échec scolaire.
M. le rapporteur, totalement fortuitement, a pris la date de 2007 pour expliquer qu'il y avait eu plus d'élèves et moins de professeurs. Je voudrais prendre un spectre un peu plus large : la dernière période de vingt ans. Depuis vingt ans, il y a un professeur de plus pour douze élèves en moins. Or, dans l'alinéa 6 de l'annexe, monsieur le mini...
Il y a véritablement un problème d'attractivité du métier. Le système actuel d'affectation des enseignants, le niveau de rémunération qui est le leur et la diminution voire l'absence de considération sociale dont ils sont l'objet font qu'il attire moins et même parfois plus du tout. Notre collègue Patrick Hetzel vous a interrogé tout à l'heure,...
ce qui laisse rêveur dans notre système hypercentralisé qui laisse peu de place à la liberté, à l'autonomie, à l'individualisation. Nous avons là un système qui, en plus, produit de la réussite scolaire. Le fait que les élèves soient chouchoutés contribue à leur réussite ; les enseignants s'impliquent dans des activités parascolaires et la mis...
Je rappelle que la moitié des économies réalisées par le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraire a été affectée à la revalorisation salariale des enseignants, un point très important pour l'attractivité du métier. Or avec les 60 000 recrutements que vous allez faire, vous ne pourrez pas revaloriser les traitements.
Je souhaiterais par cet amendement que puisse être mise en valeur la notion de formation continue. La formation initiale dure deux ans, ou trois ; le travail, trente-cinq à quarante ans. Il est donc tout à fait capital de pouvoir enrichir le métier par une formation continue, sans quoi l'on risque bien d'en rester au modèle de l'enseignant du X...
Cette notion de formation continue aurait mérité qu'on la développât davantage. Vous citez l'alinéa 29 du rapport : le mot « continue » aurait pu ne pas y être. Il y est, mais cela ne suffit pas à mon sens à explorer cette question de la formation continue : vous ne dites pas sur quel temps elle sera prise, dans quel domaine elle pourrait avoir...
Monsieur le ministre, je vous propose un petit intermède dans cette longue litanie de mises en cause du gouvernement précédent. « L'enseignement de la morale laïque participe à la construction d'un mieux-vivre ensemble au sein de notre société. » Ce sont vos mots dans l'alinéa 82 de l'annexe du projet de loi. J'aurais aimé, j'aimerais que cet...
Nous pensons que l'annexe ne possède pas de caractère législatif et, pour vous en donner la preuve, je ferai une brève analyse de texte. Une partie de cette annexe constitue en effet un véritable règlement de comptes avec le Gouvernement précédent. Je cite, par exemple : « Depuis une dizaine d'années, le pourcentage d'élèves en difficulté face...
C'est bien ainsi que nous l'avons entendu, mon cher collègue, et c'est bien ce que j'appelle un règlement de compte politique. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Il y a également des éléments statistiques sur l'échec scolaire qui devraient figurer dans un exposé des motifs plutôt que dans un texte législatif. Quant aux objectifs fond...