Les amendements de Annie Genevard pour ce dossier

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Avec cet amendement, j'ai conscience d'ouvrir une brèche, de heurter profondément les habitudes pour ne pas dire le code génétique de la pensée socialiste. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Et pourtant, c'est une vraie et juste question. Évidemment, vous n'allez pas dire à un candidat qui a réussi le concours : nous ne pouvons pas vo...

Il faut se poser cette question-là. Vous savez comme moi que la profession compte des enseignants qui ont eu de brillants résultats au concours et qui se révèlent être de très piètres pédagogues.

Je pense qu'il faut que l'on puisse se poser cette question. Je crois volontiers que l'on apprend à devenir un bon professeur mais il faut aussi reconnaître que certaines personnes, en dépit d'un apprentissage sérieux, ne deviendront jamais de bons enseignants.

Au moment où l'on recrute, il faut se poser cette question. Elle n'est pas taboue ; elle fait partie des éléments de la refondation de l'école.

Sur cette question du redoublement, je voudrais vous faire partager quelques réflexions. Si l'on peut considérer que le redoublement n'est pas forcément une réponse univoque aux problèmes rencontrés par un élève, on ne peut pas non plus partir du principe que l'objectif est de le réduire jusqu'à extinction. On ne peut concilier à la fois la r...

Cet amendement rend encore plus difficile l'hypothèse du redoublement. Dans votre exposé sommaire, vous signalez, madame Dufour-Tonini, la souffrance des enfants qui redoublent et qui perdent l'estime d'eux-mêmes. On peut entendre cet argument, mais je voudrais mettre cette souffrance en regard de celle de ces jeunes qui, sans avoir redoublé, s...

Je propose de supprimer l'alinéa 219, qui vise à supprimer les internats d'excellence. L'actuelle majorité a la volonté de faire systématiquement table rase des réformes engagées par le précédent gouvernement, au mépris de la continuité de l'action de l'État. Je citerai la suppression du Haut conseil de l'éducation, l'abrogation de la loi visa...

Je suis pour ma part favorable à la semaine de quatre jours et demi. Je l'ai toujours été et j'avais considéré que le passage à la semaine de quatre jours n'était pas une bonne chose. Mais, comme beaucoup de maires, je me suis livrée à un petit calcul : cela fait 5 % de masse salariale en plus, si tant est que l'on arrive à trouver la main-d'oe...

Je voudrais évoquer une rencontre que j'ai faite il y a deux jours. Lors d'une journée portes ouvertes dans une maison familiale rurale, qui forme notamment aux métiers de l'environnement, j'ai engagé la conversation avec un jeune garçon qui venait visiter avec ses parents l'école à laquelle il ambitionnait d'accéder. Je lui ai demandé s'il av...

Je trouve la rédaction de l'alinéa 249 consacré à la question éminemment importante de la violence scolaire ambiguë. Vous affirmez qu'une approche sécuritaire n'est pas souhaitable sans qu'on comprenne véritablement si vous condamnez celle-ci ou pas. Sur un problème de cette nature, dont le texte reconnaît d'ailleurs la gravité puisqu'il se...

J'aimerais avoir une explication un peu plus étayée, monsieur le rapporteur, puisque M. le ministre suit votre avis.

Je reviens sur ce point car je suis un peu obstinée sur ce sujet : qu'est-ce qu'une approche sécuritaire ? Pour ma part, je parle de « sanctions proportionnées », ce qui est assez précis, me semble-t-il. Ce n'est pas avoir une vision étroitement sécuritaire que d'évoquer des sanctions proportionnées qui visent à ne pas laisser la violence se ba...

Notre collègue M. Gomes vient d'exprimer précisément ma pensée : il y a, d'un côté, un traitement global et une action à long terme, qui sont de bonnes choses, mais on les oppose, de l'autre, à une approche uniquement sécuritaire, qui est considérée comme une mauvaise réponse.

Or je crois que, s'il faut effectivement un traitement global et une action de long terme, on a aussi de sanctions. J'ai bien entendu ce qu'a dit le président de notre commission et je suis prête à modifier mon amendement pour supprimer l'allusion à l'impunité, dont je comprends qu'elle puisse être gênante d'un point de vue juridique. Cela dit...

Le texte parle de la « société de l'information et de la communication ». Je soulignais tout à l'heure la nécessité de renouveler notre corpus langagier expression pas très heureuse, du reste, il s'agit de mots que nous avons usés à force de les utiliser, tout comme « champ lexical ». Je privilégie l'expression « société contemporaine ». Aprè...

Je souhaite que les mots : « société contemporaine. » remplacent les mots : « société de l'information et de la communication. »

Je vous avoue ma confusion : dans mon esprit il s'agissait bien d'une substitution ; il m'est donc difficile de soutenir l'amendement tel qu'il est rédigé.

L'article 5 porte sur une question importante à nos yeux, la scolarisation des enfants de moins de trois ans, et précise que cet accueil sera encouragé dans les écoles situées dans un environnement social défavorisé. Je note que cet élément n'est pas une innovation, puisqu'il figure déjà dans le code de l'éducation. J'aimerais vous interroger,...

Cet article soulève deux interrogations. La première est de savoir si cette scolarisation est bonne pour l'enfant, et un certain nombre d'études permettent d'émettre quelques doutes en la matière. Il n'est pas certain qu'une scolarisation précoce soit bonne pour les enfants. La deuxième interrogation est de nature sociale. Vous partez du princ...

Sur le plan social, les études démontrent que ce sont plutôt les classes moyennes que les classes socialement défavorisées qui scolarisent précocement les enfants. La cible n'est donc pas forcément atteinte. C'est la raison pour laquelle nous proposons de supprimer cet article.