Les amendements de Annie Genevard pour ce dossier

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Deuxième point : « préserver les écosystèmes et contribuer à l’adaptation au changement climatique. » Nous souscrivons à cette démarche

Troisième point : « entreprendre pour participer au développement de tous les territoires ». Mais surtout, ce dont fait état ce document, et je vous invite à méditer la question, ce sont les « impasses techniques et agroéconomiques renforcées par de nouvelles exigences environnementales ». Voilà la crainte particulière des chambres d’agricultur...

Ne posez pas le débat en ces termes, monsieur le ministre ! Vous devez vous interroger sur la meilleure façon de mettre en oeuvre votre réforme, ce qui n’exclut pas que nous en contestions le principe…

Dans la démonstration que vous venez de faire, monsieur le rapporteur, il y a une contradiction. Vous avez dit que le Rhône et la Garonne étaient pollués en aval de Lyon et de Toulouse. C’est bien la preuve que la source majeure de la pollution est la ville et non la campagne !

Ceux d’entre nous qui sont maires le savent d’ailleurs bien : les schémas directeurs d’assainissement permettent de reprendre des défauts considérables. On y consacre des budgets énormes. Il y a beaucoup à faire en matière de remise à niveau des stations d’épuration. C’est là, selon moi, qu’il faut chercher les marges de progrès.

Monsieur le ministre, cet amendement propose d’inverser l’ordre des alinéas 5 et 6. La question de la place donnée au producteur par rapport au consommateur me paraît fondamentale. Votre collègue ministre du redressement productif attribue le déclin industriel de la France à la priorité qui a été donnée au consommateur, au détriment du producte...

Je ne me suis sans doute pas exprimée assez clairement : il ne s’agit pas de considérer que le producteur est plus important que le consommateur, mais de rappeler que si l’on ne garantit pas les conditions du maintien de la production en France, les consommateurs se tourneront vers des produits étrangers qui n’auront pas forcément été produits ...

Madame la présidente, monsieur le ministre, messieurs les rapporteurs, chers collègues, il est bien peu question des agricultrices dans ce texte de loi et c’est fort dommage.

C’est pourquoi je leur consacrerai mon temps de discussion générale. Dire que les femmes occupent une place déterminante dans l’agriculture est une évidence, sous toutes les latitudes et de tout temps. Quiconque a grandi à la campagne connaît nombre d’exemples de ces femmes admirables de courage et d’abnégation, en charge des tâches domestique...

Vous le voyez, monsieur le ministre, la question est riche et il est très regrettable que votre loi n’en dise rien : tout au plus quelques lignes dans l’étude d’impact, même pas dans le corps du texte. Rien, pas une ligne consacrée à une initiative, une proposition qui pourrait améliorer leur reconnaissance, comme l’ont fait vos prédécesseurs q...

C’est très bien, mais tous les postes ne sont pas pourvus, monsieur le ministre. Il y a encore des obstacles intérieurs, il faut s’emparer du problème. Des questions demeurent, qui auraient dû requérir votre attention et susciter des propositions, par exemple pour favoriser l’installation des femmes, encourager leurs projets, améliorer leur ré...

Cet amendement est donc identique au précédent, mais j’ajoute une raison supplémentaire à sa défense en appelant l’attention de l’Assemblée nationale sur la valorisation optimale des sous-produits, objectif pouvant conduire à des excès. Par exemple, en Allemagne, la production de la viande de porc est devenue un sous-produit de la méthanisation...

Je ferai deux remarques générales sur l’article 1er, qui énonce les principaux enjeux de la politique agricole mise en oeuvre par le Gouvernement. Tout d’abord, la dimension économique de l’agriculture y tient une place trop restreinte. Sur les quarante-six alinéas de l’article 1er, seuls six abordent l’économie agricole et sylvicole, qui sont ...

Cet amendement vise à compléter l’alinéa 28, qui fait mention des grands prédateurs, en ajoutant une précision relative au type particulier de grand prédateur qu’est le loup. La formulation que je propose autorise le recours au tir direct de prélèvement, sans passer par l’effarouchement, lorsque les éleveurs ont déjà subi plusieurs attaques de ...