Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier

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Les Français attendent également des réponses de l’Union européenne. Monsieur le Premier ministre, pouvez-vous nous dire quelle position précise défend la France quant à la refonte totale des accords de Schengen ? Quel est le calendrier de l’adoption du PNR – Passenger name record –, ce fichier aérien dont les Français ne comprennent pas pourqu...

La guerre que nous livrons, nous la gagnerons ici, en France ; nous la gagnerons dans une Europe qui accepte de se protéger, qui accepte de contrôler et de surveiller ses frontières, mais aussi en frappant durement l’État islamique là où il prospère. Monsieur le Premier ministre, nous souhaitons vous entendre sur un second sujet : le Président...

Jeudi dernier s’est jouée une scène absolument surréaliste, de laquelle le Président de la République n’est pas sorti grandi, il faut bien le dire. Nous avons découvert avec consternation un tweet de son grand communicant annonçant : « Le Président @fhollande chez Lucette à Vandoeuvre ».

Mme Brochet, puisque tel est le nom de cette dame, a donc accueilli chez elle, prétendument à l’improviste, le Président de la République accompagné d’une brochette de ministres et d’élus.

Cette visite « à l’improviste » avait été précédée par celle d’agents de l’Elysée chargés d’indiquer à Mme Brochet les questions qu’elle devait poser et celles qu’elle ne devait pas poser.

Ensuite, les agents de la mairie socialiste sont venus faire le ménage, fournir les fleurs, le café, les tasses, les soucoupes, jusqu’aux petites cuillères sans doute ! Et le Président de la République était censé découvrir à l’occasion de cette visite inopinée la situation des retraités, et bien sûr s’en émouvoir avec beaucoup de compassion.

Mais le pot aux roses a été découvert : tout était totalement faux et fabriqué. C’était une opération montée de toutes pièces, préparée jusque dans les moindres détails.

La mauvaise farce ne s’arrête pas là. Paniqués comme vous l’êtes à cinq semaines des élections régionales, vous annoncez que vous allez rembourser les impôts locaux payés par des centaines de milliers de retraités, sans aucune base légale pour ce faire. Monsieur le Premier ministre, vous ne ferez jamais oublier que vous êtes le gouvernement de...

Comment osez-vous dire que les impôts baissent alors que le taux des prélèvements obligatoires ne baisse pas ? Quand allez-vous comprendre que les Français ne supportent plus vos petites manoeuvres et ne vous supportent plus, monsieur le Premier ministre ?

Et, depuis trois ans, vous n’avez jamais pris la mesure du caractère stratégique de l’agriculture.

Il n’y a pas d’industrie agroalimentaire sans une agriculture forte. En France, je vous le rappelle, un actif sur cinq travaille dans cette filière. Depuis six mois, la crise couve. Vous avez semé la tempête en restant inerte, passif, je dirai même inexistant.

Et ne nous parlez pas de votre plan de 600 millions d’euros ! C’est une opération de « com’ », une mascarade, un mensonge, ce sera même vraisemblablement une fumisterie, monsieur le Premier ministre.

Les critères d’utilisation de ces 600 millions d’euros sont tels qu’à l’arrivée seules quelques dizaines de millions seront utilisés. Et ne me dites pas non plus que tout vient de la loi de modernisation de l’économie. La LME, c’était il y a sept ans ! Qu’avez-vous fait depuis lors ? Le contexte a complètement changé.

Les Républicains, aujourd’hui, monsieur le Premier ministre, vous demandent un moratoire sur la mise aux normes des bâtiments d’élevage, des mesures immédiates de baisse des taux d’intérêt et d’étalement des prêts. Ce que nous avons fait pour la Grèce, nous le devons aux paysans de France !

Il faut un partage des marges au sein de la filière, parce que, aujourd’hui, le seul dont le travail n’est pas respecté, c’est le producteur, et il faut enfin, monsieur le Premier ministre, une mobilisation européenne puissante pour lutter contre les distorsions de concurrence avec les pays qui ne respectent ni les normes sociales ni les normes...

un ministre qui aille faire le tour des capitales européennes, pas un ministre qui passe son temps rue de Solférino à gérer les problèmes internes du Parti socialiste ! Monsieur le Premier ministre,…

…les paysans sont au bout du rouleau, ils attendent de vous des décisions, ils attendent que vous changiez de ministre de l’agriculture

Monsieur le président, je sais qu’un hommage sera rendu à Charles Pasqua au Sénat, dernière assemblée où il a siégé, mais permettez-moi, au nom de mon groupe, d’avoir une pensée émue pour celui qui fut un grand patriote et un grand serviteur de l’État.

Merci, monsieur le président. Merci également à vous, monsieur le Premier ministre, et au Gouvernement, ainsi qu’à tous nos collègues qui ont salué la mémoire de cet homme d’État. Monsieur le Premier ministre, un homme, un innocent, un Français digne et droit, est mort décapité au nom de l’islamisme radical qui nous a déclaré la guerre. Pour t...

Enfin, avec la déchéance de nationalité et l’expulsion des binationaux qui ont porté les armes contre la France.