Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, nous pensions qu’à l’Élysée François Hollande s’occupait de la France plutôt que de l’opposition.

La réalité, c’est qu’au sommet du pouvoir, tous les moyens sont mis à disposition pour abattre l’opposition.

Le secrétaire général de l’Élysée, le plus proche collaborateur du Président de la République, a gravement failli en se prêtant à de basses manoeuvres de mensonge et de diffamation.

Ce mensonge en rappelle d’ailleurs d’autres : celui de Mme Taubira à propos des écoutes téléphoniques d’un ancien président de la République, celui de M. Cahuzac, que déjà le Président de République avait tenté de couvrir…

François Fillon a dirigé le gouvernement de la France avec un sens de l’État et une intégrité incontestables.

Nos questions, celles de tous les députés du groupe UMP, sont donc simples. Pensez-vous un seul instant que le Président de la République puisse ignorer les agissements de son secrétaire général ?

Pensez-vous sérieusement que M. Jouyet ait pu agir de la sorte sans avoir reçu les instructions du Président de la République ?

Ma question s’adresse à M. le Premier ministre. Monsieur le Premier ministre, le 6 septembre dernier, vous teniez devant les Jeunes agriculteurs les propos suivants : « Mobiliser la ressource en eau est un élément décisif pour l’installation des jeunes agriculteurs. C’est pour cela que nous avons tenu bon à Sivens », disiez-vous. « Les travaux...

Eh bien oui, monsieur le Premier ministre, c’est bien le moins que l’on puisse attendre d’un gouvernement : appliquer le droit et garantir l’ordre républicain ! Comme tous les Français, nous avons été émus et profondément affectés par la mort de Rémi Fraisse. Mais comme tous les Français, nous ne supportons plus que des groupes de militants ul...

À ce stade, il est indispensable de vous entendre, monsieur le Premier ministre, sur la position de votre gouvernement. Les Français doivent savoir si, oui ou non, vous incarnez l’autorité de l’État ! Ils doivent savoir si la violence inacceptable de quelques militants politiques vous a paralysé et vous a tétanisé ! Nous avons l’habitude de vo...

Ma question est simple : allez-vous, oui ou non, céder devant des militants d’extrême gauche, devant des voyous, devant des casseurs ?

Monsieur le Premier ministre, 147 jours… Votre premier bail à Matignon a duré 147 jours : le record de brièveté pour un gouvernement sous la Ve République, en dessous même de la durée moyenne des gouvernements sous la IVe. Vous détenez aussi le record, monsieur le Premier ministre, du chef du Gouvernement le plus impopulaire après cinq mois pas...

S’y ajoutent les records de votre bilan : le record du nombre de chômeurs, celui des impôts qui écrasent les Français, celui de l’incapacité à réduire nos déficits. Un Premier ministre, sous la Ve République, a besoin de deux choses pour gouverner : d’une part, une majorité parlementaire solide, et, d’autre part, la force de la légitimité poli...

Votre majorité a éclaté sous les coups de butoir des Verts, des frondeurs du PS et maintenant de Mme Aubry. Quant au Président de la République, il est devenu transparent aux yeux des Français, son image est atteinte profondément. Vous n’avez plus de majorité et votre légitimité politique se vide. On comprend que vous soyez « crispé », comme di...

Je note au passage qu’en prophétisant les résultats électoraux comme vous l’avez fait en Italie ce week-end, c’est votre propre chute que vous avez anticipée. Je vous poserai donc deux questions : avez-vous une majorité pour faire voter votre b

Monsieur le président, ma question s’adresse à M. le Premier ministre. Nous avons voté, dès 2010, la réforme territoriale. Nous avons alors créé le conseiller territorial, ce qui permettait d’avoir un élu territorial ancré dans le territoire, donc de rapprocher département et région. Vous avez supprimé cette loi. L’arrivée de François Hollande ...

Cette réforme a été préparée dans le plus grand secret, au gré d’arrangements entre amis du Président de la République et au gré d’arrangements scandaleux entre barons et baronnes du parti socialiste

 ! Où est la cohérence de ce découpage ? Sur quel bassin de vie, sur quel bassin économique, sur quelle réalité historique repose-t-elle ? Sur aucune ! À votre arrivée à Matignon, monsieur le Premier ministre, vous disposiez d’une majorité de 340 députés de gauche. Ils n’étaient plus que 306 à vous soutenir lors de votre discours de politique g...

Monsieur le président, merci de me donner la parole pour ce rappel au règlement. Nous assistons à un dérapage, au fur et à mesure des questions d’actualité. Le Gouvernement, l’exécutif, ne répond plus aux questions de l’opposition.

Ce n’est pas la première fois que nous sommes confrontés à une telle situation. La situation dérape régulièrement, à partir de provocations, d’insultes, mais nous venons aujourd’hui de franchir un cap supplémentaire…