Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier
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de la même façon qu’il ne cautionnera pas un projet fiscal qui vise à augmenter massivement les impôts pour les classes moyennes, les Français qui travaillent, les retraités, ou encore qui sacrifie le quotient familial sur l’autel de votre idéologie.
Monsieur le Premier ministre, les Français ne sont pas dupes de la manoeuvre de celui qui va augmenter la TVA dans un mois.
Votre objectif était de passer les fêtes de Noël à Matignon, en cherchant désespérément à vous remettre en selle. La réalité politique, c’est que vous avez simplement différé votre chute.
Monsieur le Premier ministre, en dix-huit mois, François Hollande est devenu le président des plans sociaux et des impôts
Partout sur le territoire national, ils crient leur colère face à une France socialiste qui asphyxie le pays sous la dépense publique et l’impôt, ils crient leur colère face à une France socialiste qui dégrade notre pays et le plonge dans la faillite.
Cette colère, monsieur le Premier ministre, elle est profonde et vous tétanise, car vous n’avez plus de prise sur rien, ni politiquement, ni institutionnellement.
La Ve République ne fonctionne qu’à trois conditions : un Président de la République qui fixe le cap, un gouvernement qui gouverne et gère le pays, une majorité solide qui soutient son gouvernement : trois conditions qui font aujourd’hui défaut !
Dix-huit mois après avoir pris le pouvoir, vous êtes impuissants et, osons le dire, vous êtes usés ! Avez-vous mesuré l’état clinique dans lequel vous vous trouvez ? François Hollande a installé une présidence molle, sans autorité, sans relief, une présidence qui bat tous les records d’impopularité. Vous-même, vous êtes à la tête d’un gouvernem...
Monsieur le Premier ministre, la grave situation à laquelle nous sommes confrontés impose un sursaut. L’horizon de la France ne peut se limiter au nombre de jours où vous resterez à Matignon !
Votre gouvernement et votre majorité, monsieur le Premier ministre, sont confrontés à une débandade sans précédent.
Les Français rejettent massivement votre politique. Ils rejettent le Président des impôts et le Président du chômage. Vous êtes impopulaire et en passe de perdre votre majorité. Hier, 63 députés de gauche, dont 17 socialistes, ont voté contre votre réforme des retraites ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Depuis ce matin, la cacophonie gouvernementale est à son comble. Dans le Doubs, une famille en situation irrégulière a été expulsée après avoir épuisé tous les recours judiciaires. Dans cette affaire, le préfet n’a fait qu’une chose : appliquer la loi, toute la loi, rien que la loi.
Or, j’entends le Président de notre assemblée et plusieurs de vos ministres invoquer des « valeurs de gauche » pour contester l’action de ce serviteur de l’État Notre responsabilité à tous, monsieur le Président, mesdames et messieurs les ministres, consiste à ne pas transiger avec le respect absolu de la loi républicaine. La France n’est pas ...
Vous nous devez une explication, monsieur le Premier ministre. Allez-vous, pour colmater l’explosion de votre majorité, sacrifier un préfet de la République qui n’a fait qu’une chose, son travail ?
Il y a eu cette nuit un incident tout à fait regrettable. (« Ah ! » sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.) Des quolibets, c’est regrettable. Je vous rappelle simplement que cela n’est pas pire que le bras d’honneur que M. Mamère ou d’autres collègues ont fait dans cet hémicycle.
Ramenons les choses à ce qu’elles sont, monsieur le président ! Que vous vous soyez porté caution de la mascarade qui vient d’avoir lieu dans cet hémicycle et de cette théâtralisation, je trouve que cela n’est pas non plus digne de notre assemblée, monsieur le président !
…alors qu’au même moment, les ministres en charge des affaires sociales viennent devant la commission des affaires sociales présenter le projet de loi de financement de la sécurité sociale sans aucun document !
C’est cela qui est scandaleux pour le fonctionnement de notre assemblée ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. – Vives exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.) C’est du mépris de notre assemblée ! Monsieur le président, vous seriez dans votre rôle pour rappeler le Gouvernement aux responsabilités qui sont...
Nous sommes là dans un événement d’une autre nature ! Alors, encore une fois, l’incident de cette nuit est regrettable, je suis d’accord avec vous…
Mais quand même ! Ramenons les choses à ce qu’elles sont ! Lorsqu’il y a trois millions de chômeurs dans le pays, est-ce qu’il est normal que vous convoquiez une conférence des présidents extraordinaire, qu’il y ait un conseil des ministres sur ce sujet ?