Le 9 février 2012, à Orléans, dans un grand discours sur l'école et la nation, François Hollande déclarait qu'il n'y aurait pas de reprise économique durable pour la France sans investissement dans son école.
À cette occasion, il définissait, pour la première fois, la « priorité éducative » qui constitue, avec la jeunesse, le grand dessein de cette législature.
Cette ambition résulte d'une analyse des difficultés que rencontre notre pays : son redressement, dans la justice, doit être non seulement assuré, mais il faut aussi que ce mouvement réponde à la crise d'avenir qui affecte la société. Dès lors, pour se relancer, la France est invitée à se tourner, comme elle l'a fait à d'autres moments clefs de son histoire, vers l'école, qui fonde son identité républicaine.
C'est sur la base de ce constat qu'a été menée, l'été dernier, une grande concertation sur les leviers de la refondation de l'école.
Celle-ci a débouché sur un rapport, remis le 9...
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