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Quel beau métier que celui d'enseigner ! Il faut le dire ! Il apparaît indispensable de le revaloriser, pas uniquement de façon comptable, même si les engagements que vous avez pris, monsieur le ministre, en matière de recrutement vont dans le bon sens. Comment peut-on contester le manque criant de maîtres en primaire ? Comment peut-on oublier l'importance de postes RASED dans certains établissements ? Mais valoriser le métier d'enseignant passe également par un discours politique plus clair sur l'importance que l'on donne à ces femmes, à ces hommes et à leurs talents pédagogiques. C'est l'esprit de ce projet de loi. Un tel texte, si important pour notre pays, aurait mérité l'unanimité de notre assemblée pour montrer aux Français que, devant de tels enjeu...
...ou territoriale, les critères qui ont présidé aux destinées de notre éducation nationale ont maintenu la ségrégation. Ainsi, en 2011, la Seine-Saint-Denis présentait un taux de réussite au baccalauréat inférieur de huit points au taux national. Cela n'est dû ni à la fatalité, ni au hasard, mais bien à une politique celle de la droite au pouvoir qui s'est traduite par la suppression de 80 000 postes d'enseignants
...mps de rompre avec les réductions de moyens pour libérer tous les potentiels des enfants vivant en France. Cette refondation a soulevé d'immenses attentes. Pour y répondre, il était nécessaire de conjuguer l'orientation et la programmation au sein d'un même texte de loi : vous l'avez fait, monsieur le ministre. Nous nous sommes particulièrement réjouis de la décision de créer sur cinq ans 60 000 postes d'enseignants. Il faudra poursuivre cet effort pour obtenir, comme la loi le prévoit, plus de maîtres que de classes, pour remplacer tous les absents ou pour ouvrir de nouvelles classes. Par ailleurs, dans le cadre de la politique familiale, 75 000 places d'accueil en maternelle pour les moins de trois ans ont été annoncées. Avec seulement 16 postes prévus pour ces élèves en Seine-Saint-Denis ...
...mendements ont été intégrés au texte et au moins 200 heures d'échanges et de travail ont eu lieu. Je vous en remercie, monsieur le ministre. Je tiens surtout à rappeler quelques-unes des raisons essentielles de soutenir et de voter cette ambitieuse loi d'orientation et de programmation. Pour remédier à la désorganisation, aux troubles et aux défaillances engendrés par les 80 000 suppressions de postes de ces dernières années faites, je veux le redire, à l'aveugle,
60 000 postes seront recréés d'ici à 2017, dont 27 000 permettront de remettre en place les formations initiale et continue qui ont été purement et simplement supprimées, grâce à la création des écoles supérieures du professorat et de l'éducation (« Très bien ! » et applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Le projet de loi accorde une place fondamentale à l'école maternelle et à l'école primaire, momen...
...ervice numérique éducatif, la promotion de la santé comme droit à l'éducation et un élan patriotique qui se traduit par le pavoisement des façades au moyen de drapeaux français et européens et par l'apposition de la devise de la République. Malheureusement, le projet que vous nous proposez, monsieur le ministre, n'est pas à la hauteur des enjeux. La majorité se félicite de la création de 60 000 postes, en présentant cette promesse démagogique du candidat Hollande comme la solution à tous les maux de l'école. Pourtant, est-il bien raisonnable d'augmenter durablement les dépenses alors que le Gouvernement augmente les impôts à tout va et que certaines familles vont perdre la réduction d'impôt liée aux frais de scolarité ?
Le troisième péché originel c'est que, telle une pierre philosophale, la réponse apportée est quantitative : 60 000 postes, voilà la réponse pour résoudre les problèmes de notre système éducatif !
La Cour des comptes a pourtant indiqué de manière magistrale par la voix de l'un de nos ex-éminents collègues que la question est celle non pas de l'insuffisance des moyens ou du nombre de postes, mais d'une gestion « uniforme et inégalitaire » je reprends les termes de la Cour des comptes des enseignants. Nous consacrons en effet à notre système éducatif des moyens équivalents ou supérieurs à ceux de nombreux pays européens.
L'alinéa 35 du rapport annexé concerne les créations de postes et précise que « [ ] 54 000 emplois seront créés au ministère de l'éducation nationale, 5 000 au ministère de l'enseignement supérieur et 1 000 au ministère de l'agriculture ». Le présent amendement vise à insérer, après le mot : « nationale », les mots : « , dans le respect de la parité entre l'enseignement public et l'enseignement privé ». Ce serait l'occasion de confirmer ce principe de pari...
Après les enseignants, après les parents d'élèves, j'espère, monsieur le ministre, que les députés à leur tour ne vont pas vous bouder. Pour le ministère de l'éducation nationale, un premier investissement est nécessaire pour mener à bien la refondation de l'école : la formation initiale des enseignants. Vingt-six mille postes seront donc consacrés au rétablissement d'une véritable formation initiale pour nos enseignants. Cela correspond, dans un premier temps, au remplacement chaque année de tous les départs à la retraite d'enseignants ainsi que, selon le rapporteur, aux postes de stagiaires nécessaires pour créer des emplois d'enseignants. Cependant, la création de 60 000 postes dans l'éducation nationale, prévue pa...
Cet autre amendement de notre collègue Paul Salen demande, quant à lui, la suppression de l'alinéa 37, qui est ainsi rédigé : « À ces emplois s'ajoute la création de mille postes d'enseignants chargés d'assurer la formation initiale et continue des enseignants dans les écoles supérieures du professorat et de l'éducation, en complément des moyens qui seront dégagés dans les universités. » Cette mesure est irréaliste, étant donné l'état de nos finances publiques, et c'est pourquoi je demande la suppression de l'alinéa 37. (L'amendement n° 849, repoussé par la commission e...
...e, nous avons un exemple de bonne pratique dans notre système universitaire : il s'agit de l'enseignement de la médecine, où les professeurs ont une véritable pratique de la médecine. L'enseignement, la pratique de la médecine et la recherche se trouvent ainsi étroitement liés. En conséquence, mon amendement vise à compléter l'alinéa 37 par la phrase suivante : « Les enseignants qui occupent ces postes devront continuer à exercer à temps partiel une activité directe d'enseignement dans le premier ou le second degré. » La mention « à temps partiel » est suffisamment vague pour ne pas imposer de curseur.
Nous partageons tout à fait la préoccupation exprimée dans ces amendements. Il est évident que la formation professionnalisante doit reposer sur ce que l'on a appelé le tutorat, ou être dispensée par des professionnels qui sont eux-mêmes en activité et en poste. Nous partageons bien sûr ce point de vue et c'est tout à fait l'esprit des nouvelles écoles qui vont être créées par la loi. J'aurais donc tendance à être favorable à ces amendements. Cependant, en écrivant que les enseignants qui occupent ces postes « devront » continuer à exercer une activité d'enseignement, vous en faites une obligation, ce qui pose un problème. Si vous acceptez une rectific...
Ce n'est pas tout à fait le même sens. M. le ministre dit vouloir renouveler le vivier, mais je pense qu'il puisera aussi parmi des enseignants qui sont déjà en service aujourd'hui. Ainsi, la bonne formulation ne consisterait-elle pas à dire que les enseignants qui occupent ces postes « continueront » à exercer à temps partiel une activité directe d'enseignement dans le premier ou le second degré ? Nous accepterions une rectification ainsi conçue.
C'était une remarque préalable et j'en viens à mon deuxième point. Nous n'opposons pas la qualité et la quantité, contrairement à ce que vous essayez de faire croire. J'aimerais quand même, et c'est l'objet de cet amendement de suppression de l'alinéa 38, que l'on connaisse l'impact financier et budgétaire de toutes ces créations de postes. Par ailleurs, comme il est question dans cet alinéa des postes d'enseignants titulaires, je voudrais savoir si l'on va continuer, sous votre gouvernement, à embaucher également des enseignants contractuels. Ma deuxième question porte sur les emplois d'avenir professeur. Je vous l'ai déjà posée hier, monsieur le ministre, mais je n'ai toujours pas de réponse. Vous avez fait des déclarations sur...
...e souhaite la suppression de l'alinéa 39, qui est ainsi formulé : « Dans le premier degré, ces moyens permettront, tout d'abord, un développement de l'accueil des enfants de moins de trois ans, en particulier dans les zones d'éducation prioritaires ou dans les territoires ruraux isolés les moins bien pourvus, ainsi que dans les départements et régions d'outre-mer. Cela nécessite un total de 3 000 postes sur la totalité du quinquennat. » Compte tenu de la programmation des finances publiques, je demande la suppression de l'alinéa 39.
...e est le premier budget de la nation. On peut répartir les enveloppes différemment au sein de ce budget. Je suis d'accord pour dire que le taux d'encadrement dans le primaire devrait être amélioré, mais, aujourd'hui, nous avons le taux d'encadrement le plus élevé de l'OCDE dans les lycées. Il existe donc bien des possibilités de redéploiement. Par ailleurs, si vous voulez à la fois créer 60 000 postes, et tenir l'engagement du président Hollande de ne pas créer de postes de fonctionnaires durant la législature, cela revient à supprimer 60 000 postes de fonctionnaires dans les autres ministères. Nous souhaiterions savoir, dans une vue synoptique de la gestion de l'État, quels postes de fonctionnaires seront supprimés, sachant que dans ce cas le « un sur deux » développé par Nicolas Sarkozy ne...
Monsieur le ministre, vous vous montrez un peu menaçant avec nous lorsque vous souhaitez que l'on prenne note que les députés de l'opposition veulent supprimer les alinéas et les articles proposant la création de postes. Puisque vous nous accusez d'être en contradiction avec nous-mêmes, je tiens à vous dire qu'il existe une forme de distorsion entre vos propos donnant la priorité au primaire et aux zones fragiles, et la réalité de la situation telle que nous l'observons dans nos territoires. Cela a été rappelé par des députés de votre majorité lors de la discussion générale. Je connais plusieurs lieux dans les...
Madame Genevard, nous ne voulons pas vous piéger, mais nous discutons du financement de toutes ces suppressions de postes, de la casse qui a eu lieu au cours des dix dernières années (Exclamations sur les bancs du groupe UMP),
Cet amendement tend à renforcer le dispositif créant plus de maîtres que de classes, et les 7 000 postes qui y sont alloués. Une politique doit se mettre en place pour venir en aide aux élèves. Le dispositif des RASED existant actuellement ne doit pas être remis en cause, même s'il faut évidemment réfléchir à une évolution pour le rendre encore plus efficace dans le cadre du « plus de maîtres que de classes. » Cet amendement de précision réaffirme également notre volonté de donner la priorité au ...