Les amendements de Étienne Blanc pour ce dossier

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Monsieur le garde des sceaux, nous assistons en France, depuis quelques semaines, dans les cours d’appel comme dans les tribunaux de grande instance, à de profonds mouvements de grève et de protestation. Ils ont pour cause le manque de moyens de nos juridictions. On constate, au siège comme au parquet, que des postes ne sont pas pourvus et que...

Monsieur le Premier ministre, j’aimerais, sur un sujet aussi important que les élections qui viennent d’avoir lieu en Grèce, recevoir autre chose que des réponses approximatives et que vous n’alliez pas chercher chez Platon ou Aristote des réponses qui devraient être financières.

Monsieur le Premier ministre, le peuple grec a fait le choix de placer le parti de M. Tsipras à la tête de la Grèce en lui offrant 149 sièges sur 300.

Cela aura évidemment des incidences sur la politique française vis-à-vis de la Grèce. Vous avez annoncé ce matin que le rôle de la France sera d’accompagner la Grèce. Ma question est extrêmement précise : quelles sont les conditions dans lesquelles la France va accompagner la Grèce ? J’imagine que lorsque vous disiez cela, vous parliez de la ...

Quand la Grèce demandera que ses créanciers renoncent à une partie du capital qu’elle a emprunté, quelle sera la position de la France ? Quand la Grèce demandera une renégociation des taux d’intérêt, alors qu’elle a déjà obtenu beaucoup, quelle sera la position de la France ?

Le ministre nous disait tout à l’heure que nous verrions cela avec l’Eurogroupe, mais nous sommes ici devant le Parlement français et nous vous demandons quelle sera la position de la France.

C’est important pour notre créance de 40 milliards d’euros et pour les taux d’intérêt, car la politique que vous mènerez aura une incidence sur le niveau des taux. Nous attendons une réponse précise, monsieur le Premier ministre, et non pas que vous tergiversiez sur la position qui sera adoptée demain ou après-demain par l’Eurogroupe.

Ma question s’adresse à M. le Premier ministre. Il y a quelques jours, à l’occasion de l’audience solennelle de rentrée de la Cour des comptes, M. le Premier Président Migaud, s’adressant sans doute à vous-même et votre gouvernement, a dit qu’il faut « en terminer avec les non-choix » et que « les hausses d’impôts ont atteint leurs limites ». I...

Vous-même, monsieur le Premier ministre, et votre gouvernement, serez chargés de mettre en place une telle politique de diminution de la dépense publique.

Vous ne pourrez pas continuer, comme vous le faites depuis vingt mois, à imaginer des chocs de compétitivité qui ne viennent pas, des chocs de simplification que l’on attend et des pactes, commissions et conventions qui ne font rien sinon procrastiner.

Dès lors, ma question est triple, monsieur le Premier ministre. Quels emplois publics comptez-vous supprimer et combien ? Quelles politiques publiques comptez-vous abandonner ou réorganiser ? À quelles politiques sociales comptez-vous renoncer ? Vous êtes au pied du mur, monsieur le Premier ministre. L’heure de vérité a sonné, celle de la vérit...

Ma question s’adresse à M. le Premier ministre, qui aurait été bien inspiré de répondre à M. Teissier sur la question posée par l’opposition concernant le respect des armées.

Voici quelques semaines, monsieur le ministre, votre Gouvernement a pris la décision d’interdire aux travailleurs frontaliers de la Suisse de recourir aux contrats d’assurance privée pour garantir leur protection sociale. Ce faisant, avez-vous bien pris conscience, monsieur le Premier ministre, des conséquences de cette décision, notamment pour...

En raison de votre politique, ces 150 000 travailleurs frontaliers ressentent une inquiétude profonde. Comme vous l’avez fait pour l’écotaxe, vous seriez bien inspiré, monsieur le Premier ministre, de renoncer à cette mesure et de discuter, de parler, d’échanger et d’écouter les travailleurs frontaliers de la République.

Monsieur le Premier ministre, depuis le mois de novembre, un grand nombre de Français vous apostrophent : ils vous disent, et ils ont le droit de le faire, que l'on ne peut changer une civilisation en utilisant une loi ordinaire. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Face à ces demandes, vous affichez un souverain mépris. Ils sont descen...

Ils ont couvert l'esplanade des Invalides : vous ne les avez pas écoutés et vous ne les avez pas entendus. Voici que maintenant, avec votre gouvernement soutenu par moins d'un Français sur cinq, vous avez décidé d'utiliser les moyens de l'État pour les discréditer. Ils veulent vous parler, vous leur envoyez les forces de l'ordre. (Exclamation...

Pensez-vous que le mépris et l'humiliation soient une bonne méthode pour gouverner la France ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe UDI.)

Ma question s'adresse à M. le ministre chargé des affaires européennes. Monsieur le ministre, une grande partie de l'Europe affronte aujourd'hui une profonde récession. C'est vrai pour la Grèce, pour l'Espagne, pour l'Italie et aussi pour le Portugal. Dans ce contexte particulièrement inquiétant, le couple franco-allemand devrait plus que jama...

Monsieur le Premier ministre, voici quelques semaines, vous annonciez ici même une décision du Conseil constitutionnel avant que cette instance ne se prononce. (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et Rassemblement-UMP.)

Hier, il a été démontré que votre ministre de l'intérieur avait écrit au président de la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris (« C'est honteux ! » sur les bancs du groupe UMP) afin de lui faire part de son sentiment sur une affaire pendante devant cette juridiction. Il l'a fait sur papier à en-tête du ministère, sous le timbre du mini...