Les amendements de Hervé Mariton pour ce dossier

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Non, monsieur Roman. Ne risque-t-on pas de voir venir des personnes se marier en France, grâce à la « générosité » de la loi française,

sans que leur situation juridique dans leur pays d'origine n'ait été établie, sans que la relation aux enfants n'ait été clarifiée ? (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Dans notre pays, des milliers de notaires s'en inquiètent. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Ils pensent que la loi

Mesdames les ministres, première question : est-ce que vous assumez votre texte ? (Interruptions sur les bancs du groupe SRC.) Vous portez devant l'opinion le « mariage pour tous ». Le titre est déjà différent. Le contenu est différent encore. Nous sommes sur un article qui concerne le mariage, qui est seul évoqué dans le titre du projet de lo...

Je crois, chers collègues, qu'aucune injure ne vous a été faite, pour quelque raison que ce soit. Si nous commençons à illustrer ce débat en parlant de nous-mêmes, de nos proches, ou de certaines de nos communautés d'appartenance, nous allons nous égarer. Nous construisons la loi de la République : elle n'est ni pour, ni contre tel ou tel d'en...

Nous pensons que nos convictions sont justes et je ne désespère pas, nous ne désespérons pas, de convaincre un certain nombre d'entre vous, ici et au Sénat, de regarder ce qu'est l'enchaînement induit par ce texte et de faire qu'il n'y ait pas de majorité pour l'adopter. Question fondamentale : est-ce que le mariage, pour vous, est un objectif...

Ce que je crois, et vous le dites aussi, c'est que le mariage est pour vous un instrument pour aller vers les conséquences que nous craignons, sur la filiation, sur l'adoption, sur la PMA, sur la GPA. Vous êtes ordinairement si peu attachés à l'institution du mariage qu'on a peine à croire qu'aujourd'hui, en 2013, vous vouliez à ce point mettre...

C'est cohérent. Nous n'avons pas la même vision de la famille. Nous avons, avec ma collègue Anne Grommerch, publié il y a quelques mois un excellent rapport pour la famille durable : je vous en conseille la lecture. Nous n'avons pas la même vision. Vous mettez sur le même plan l'ensemble des organisations. Nous disons qu'il faut connaître tout...

Je ne sais pas si la femme est complémentaire de l'homme, ou l'inverse : la complémentarité est en général assez symétrique. Mais, comme chacun d'entre nous le sait, la femme est l'avenir de l'homme. Au moins, ne contesterez-vous pas cette affirmation. Chère collègue Mazetier, vous qui avez souhaité que les écoles maternelles soient rebaptisée...

puis-je vous demander ce que vous proposez pour atténuer l'affirmation si masculine que comporte le mot : « fraternité », que vous avez employé ? D'un point de vue étymologique, ce mot fait en effet clairement référence au masculin, à la fratrie. Dans la police des mots que vous souhaitez appliquer et dans le refus de l'altérité que vous affic...

Heureusement, certains de vos collègues, au sein de la majorité, sont moins attachés à la novlangue et à la police des mots et ne tiennent pas des propos de cette nature. Oui, vive la fraternité ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Monsieur le président, mon rappel au règlement se fonde sur l'article 58 alinéa 1. Nous devons mesurer la gravité et l'impact de nos propos. Oui, madame, ce qui se dit ici peut perturber la vie de nos concitoyens. (Protestations sur les bancs du groupe SRC.)

Monsieur le président, j'ai entendu hier plusieurs personnes témoigner que leur vie est plus difficile depuis que le Gouvernement a lancé ce débat, depuis que ce projet provoque des divisions qui ont été voulues ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Monsieur le président, j'ai formulé tout à l'heure une demande de suspension de séance. Vous avez voulu ne pas l'entendre, mais c'est une erreur qui je pense est rattrapable.

Oui, je souhaite une suspension de séance pour réunir mon groupe, et sans doute aussi pour que le président Le Roux réunisse le sien afin que cessent les propos, les accusations d'« homosceptiques », les procès permanents en homophobie et j'en passe, telle l'allusion aux Talibans ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Je vous demande do...

Bon anniversaire, madame la garde des sceaux. Beaucoup, dans la majorité, disent que, ce soir, pendant ces débats, certains enfants souffrent, mais ils souffrent parce que la loi que vous voulez plutôt que le compromis et le consensus que nous vous proposons et ces débats que vous provoquez les font souffrir ! Alors, pourquoi sommes-nous ...

Parce que nous avons aussi un respect de la différence et que la différence n'est pas un stigmate. Dire que des situations sont différentes, qu'un couple est différent d'un autre, ça n'est pas dire que l'un est anormal et l'autre normal, l'un indigne et l'autre digne, c'est simplement reconnaître et respecter les différences. Quand on force l'a...

D'une certaine manière, ils estiment que la nature est plus importante que l'homme sauf si l'homme s'imagine tout-puissant.

Oui, nous voulons simplement être attentifs à ne rien accomplir d'irréversible dans la loi. Si cette loi est votée, nous aurons l'audace et le courage de la réécrire,

mais mesurez, mesdames les ministres, mesurez, mes chers collègues, le risque que vous prenez peut-être serez-vous fiers, nous ne le serons pas , le risque que

Mes propos, monsieur le président, sont toujours authentiques ! (Sourires.) Dans le droit fil de la réflexion de notre collègue et pour le bon déroulement de nos travaux, je souhaiterais savoir si le président de la commission des lois et le Gouvernement considèrent que les dispositions prévues, en particulier, la cohérence entre l'article 1er...