Les amendements de Jérôme Chartier pour ce dossier
23 interventions trouvées.
Monsieur le Premier ministre, ma question concerne, évidemment, les inondations et la situation dans laquelle se trouvent les Français, mais plus directement la grève dans les transports. Mon sentiment, et vous me pardonnerez d’être aussi direct, est le suivant : je trouve que cette grève fait tache. En effet, alors que tous les Français conna...
Je vais donc vous poser la question très directement. Certains syndicats ont annoncé qu’ils allaient se retirer du mouvement. Alors, qu’avez-vous lâché ? Qu’avez-vous donné aux syndicats pour qu’ils se retirent ?
Je ne voudrais pas que les Français payent deux fois : une première fois en raison de la grève de la SNCF, qui est sans précédent et qu’ils subissent, et une seconde fois parce qu’il leur faudra régler l’addition de la sortie de la grève par les syndicats. Avec Valérie Pécresse, nous avons signé un appel à la responsabilité pour que la grève c...
Monsieur le Premier ministre, hier, la ville de Domont a enterré Nicolas Catinat. Il avait trente-sept ans. J’étais présent, avec le préfet. Cette petite ville d’Île-de-France, qui compte 15 000 habitants, paie un lourd tribut suite aux attentats : un mort et deux blessés, dont l’un est toujours en réanimation. En sortant de l’église, deux sent...
Aucune idéologie, seulement des assassins ! Monsieur le Premier ministre, j’ai trois questions très simples. Pouvez-vous nous dire si tout a été fait depuis le mois de janvier dernier pour prévenir la menace terroriste ? Par ailleurs, vous l’avez dit hier, 10 500 personnes sont suivies par vos services pour radicalisation. Pouvez-vous nous dir...
Monsieur le Premier ministre, vous avez souhaité que l’on fasse preuve de responsabilité au sujet de la Grèce, mais cela n’interdit pas de s’inquiéter légitimement. En l’occurrence, les Français se demandent s’ils ne pourraient pas vivre demain la situation que vivent les Grecs aujourd’hui,…
…et je vais vous poser trois questions très précises. La première question concerne le déficit du premier trimestre de 2015, plus de 52 milliards d’euros. C’est le plus gros déficit constaté depuis plus de trente ans en un seul trimestre. La Cour des comptes s’inquiète de cette augmentation extrêmement importante du déficit budgétaire français...
Monsieur le secrétaire d’État au budget, la Commission européenne, le 27 février dernier, vous a donné deux années supplémentaires pour réduire le déficit à 3 % du PIB. Mais, dans le même temps, elle vous a demandé un effort supplémentaire de 4 milliards d’euros. Ma question sera très simple : comment allez-vous faire ? En effet, pour avoir déj...
Vous ne pouvez plus leur demander davantage. Les Français sont au taquet. Ils paient trop d’impôts et il faut maintenant les réduire. Vous n’en êtes pas encore à cette étape, mais nous espérons que vous y viendrez ; et dans ce cas-là, nous vous soutiendrons. Pour l’instant, nous souhaitons savoir comment vous allez faire. Peut-être allez-vous v...
Tout cela, c’est votre responsabilité ! Il va falloir que vous l’assumiez un jour ou l’autre, et c’est aujourd’hui que vous devez le faire. Dites-nous comment vous allez enfin réussir à faire des économies ! Depuis deux ans, on vous demande d’en faire et nous n’avons pas vu la queue d’une seule !
Le week-end dernier est né en France une polémique dont nous nous serions tous bien passés, une polémique que les Français n’ont pas comprise. Deux décisions sont à l’origine de cette polémique – l’une d’une autorité préfectorale, l’autre d’un tribunal administratif – concernant les crèches de Noël. La décision de l’autorité préfectorale, plac...
Je voudrais vous citer une réflexion de deux Français de confession musulmane, qui disent : « Les crèches, cela ne nous pose pas de problème dès lors que cela fait plaisir aux enfants. On fête Noël et on offre des cadeaux. » Alors, s’il vous plaît, respectez les traditions de la France !
Monsieur le Premier ministre, vous avez décidé ce week-end d’interdire deux manifestations pour préserver la paix entre les communautés. Je veux revenir sur l’interdiction de la manifestation de Sarcelles qui, quoique se disant pour la paix, n’avait en réalité rien de pacifique. En effet, aller manifester contre Israël au coeur de ce que l’on a...
Monsieur le ministre de l’économie, vous exercez des responsabilités importantes : vous êtes le ministre de l’économie de la cinquième puissance mondiale, du cinquième exportateur mondial et du pays qui compte, parmi les cent premiers groupes industriels au monde, le plus grand nombre d’entreprises nationales par habitant.
Bref, vous êtes le ministre de l’économie d’une nation qui est ouverte sur le monde, ouverte à la mondialisation.
J’ai une question très simple, monsieur le ministre : pourquoi vous obstinez-vous depuis longtemps à déclarer la guerre au monde entier ?
Vous avez commencé à déclarer la guerre au monde entier lors de la primaire socialiste, où vous avez été l’apôtre de la « démondialisation ». Au fond, votre discours était simple : seule contre tous, la France va gagner. On ne sait pas trop ce qu’elle allait gagner, mais vous, vous avez gagné 17 % des voix et votre place parmi les éléphants du ...
Monsieur le ministre du budget, si vous voulez la vérité, toute la vérité, alors il faut l’assumer. La vérité est la suivante : pour 2013, entre les recettes que vous avez prévues et ce qui a été réalisé, il y a 13 milliards d’euros de différence. Treize milliards en moins.
Rien que pour l’impôt sur le revenu, nous comptons 5 milliards de moins. C’est la première fois que cela se produit. Cela signifie tout simplement que vous avez surestimé les recettes. Cela veut dire que vous avez dérapé, que votre budget dérape. Et vos dépenses ont même augmenté de 2 milliards d’euros ! Alors s’il vous plaît, pour la première ...
Monsieur le ministre, vous faites feu de tout bois pour trouver des recettes d’impôt sur le revenu. Je vais vous en donner un exemple : ce que vous venez de faire pour les mutuelles des salariés. Ce sont 11 millions de salariés en France qui vont payer l’impôt sur le revenu sur leurs mutuelles – et pas sur la part du salarié, mais sur la part q...