Les amendements de Marie-Jo Zimmermann pour ce dossier
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Madame la ministre de l’éducation nationale, depuis près d’un an, nous vous interrogeons régulièrement sur le bien-fondé de la réforme des collèges et les critiques qu’elle suscite, qu’il s’agisse de la suppression des sections européennes ou de la restriction des classes bilangues. Face à toutes les questions posées par mes collègues, vous esq...
Ce qui est reproché, c’est que l’enseignement se focalise sur le thématique et le moralisateur, alors que jamais, dans l’histoire de France, on n’a eu autant besoin de remettre du chronologique, de l’enchaînement et du linéaire.
Pourquoi, alors, vouloir supprimer l’unité des programmes d’histoire au profit de thèmes facultatifs à la discrétion de chacun des enseignants ? Ayant moi-même été professeur d’histoire et géographie, je leur fais confiance. Encore faut-il qu’il y ait, de votre côté, un arbitrage sur un tronc commun, de façon à ce que tous les collégiens bénéfi...
Monsieur le Premier ministre, le 8 mars prochain, nous célébrerons une nouvelle fois la journée de la femme. C’est l’occasion de rappeler que, depuis des décennies, un travail considérable a été engagé pour faire évoluer le statut de la femme, notamment avec la parité en politique. Toutefois, il est encore plus important de faire progresser l’é...
Ma question s’adresse à Mme la secrétaire d’État chargée des droits des femmes. Il y a deux semaines, notre collègue Valérie Boyer a déjà interrogé le Gouvernement sur les incidents extrêmement graves qui se sont déroulés à Cologne. En Europe, l’ampleur du problème dépasse ce que l’on pouvait imaginer, et je tiens à appeler votre attention, ma...
Monsieur le Premier ministre, le Gouvernement vient d’annoncer une augmentation supplémentaire des taxes sur le gazole de 3,5 centimes d’euro par litre, et de 2 centimes pour les taxes sur le super sans plomb 95. Ces mesures sont en totale contradiction avec les engagements qui avaient été pris.
En effet, début octobre, le Gouvernement promettait une baisse de la fiscalité d’1 centime par litre pour l’essence et une hausse limitée à 1 centime pour le diesel. Cette augmentation de la fiscalité va une nouvelle fois peser sur les ménages et amputer leur pouvoir d’achat. De plus, elle ne prend pas en compte une hausse probable du prix du ...
Des milliers de salariés sont inquiets pour leur emploi. Je les comprends d’autant plus que les décisions gouvernementales ne font pas la différence entre les anciens moteurs diesel, effectivement très polluants, et la nouvelle génération, qui rejette moins de gaz à effet de serre que les moteurs à essence. Monsieur le Premier ministre, en plu...
Monsieur le Premier ministre, dans une lettre adressée à la ministre de l’éducation nationale, l’ancien Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a fait part de son inquiétude quant à l’enseignement de la langue allemande, malmené par la réforme des collèges. Cette inquiétude est partagée par notre collègue Pierre-Yves Le Borgn’, président du groupe...
C’est le contraire qu’il faut faire. C’est un exemple de plus de politique de nivellement par le bas. Monsieur le Premier ministre, l’éducation nationale est l’avenir de notre pays ; sa politique doit être ambitieuse et doit donner à nos jeunes tous les moyens nécessaires pour réussir. C’est pourquoi vous devez renoncer à ce volet de la réforme...
Monsieur le Premier ministre, chaque année, le 8 mars, nous rappelons les lois que nous avons fait voter par nos majorités respectives en faveur d’une plus grande égalité entre les femmes et les hommes, dans les domaines politique, professionnel et social. Je voudrais rendre hommage à toutes celles et à tous ceux qui, à leurs différents niveaux...
Malheureusement, force est de constater que, malgré des résultats indéniables, le chemin est encore long. Depuis trois ans, nous dénonçons l’explosion de la pression fiscale qui pèse sur les ménages et le démantèlement de la politique familiale, qui était pourtant un modèle en Europe et permettait aux femmes de concilier enfants et travail.
Ce démantèlement s’est notamment traduit par la double réduction du quotient familial, la remise en cause de la prime à la naissance et du congé parental, le décalage du versement de la prestation d’accueil du jeune enfant, la modulation des allocations familiales et aussi la réforme, de façon autoritaire, sans concertation, des rythmes scolair...
Ma question s’adresse à M. le Premier ministre. Vous présentez la loi Macron comme une loi de relance de la croissance. Pensez-vous que l’article 48, que nous avons examiné hier soir et pour lequel nous avons à nouveau évoqué l’éventuelle privatisation de l’Établissement français du sang, soit réellement de nature à relancer la croissance ? S...
Je vous rappelle que l’article 51 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale a prévu de transformer l’Établissement français du sang en opérateur sous-traitant de la multinationale Octapharma. De ce fait, l’EFS devra distribuer des médicaments dérivés du sang issus de collectes organisées par des sociétés privées.
Or ces collectes proviennent de pays étrangers aux critères sanitaires laxistes et où les donneurs seront rémunérés.
Vous le savez, monsieur le Premier ministre : en France, les donneurs de sang sont profondément attachés aux règles d’éthique, tout particulièrement au principe fondamental du bénévolat
Pour eux, il est impensable que l’on puisse considérer des éléments du corps humain, tels que le sang ou le plasma, comme de simples marchandises. Si le Gouvernement persiste à remettre en cause le principe du bénévolat, il va rebuter des dizaines de milliers de donneurs de sang pour lesquels c’est une règle de base.
Dans ma circonscription, j’ai été alertée à ce sujet par de très nombreuses associations locales de donneurs de sang. Il faut protéger ces donneurs ! Monsieur le Premier ministre, il faut sanctuariser l’EFS ! De tels sacrifices sont-ils vraiment pertinents, tant sur le plan sanitaire que sur le plan éthique ? Vont-ils seulement entraîner des é...
Ma question s’adresse à M. le Premier ministre. Dimanche, sur France 3, Mme Ségolène Royal, ministre de l’écologie, déclarait : « un certain nombre d’erreurs ont été faites depuis deux ans ».