Les amendements de Michel Issindou pour ce dossier

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Madame la présidente, madame la ministre, chers collègues, c’est un long cheminement qui s’achève aujourd’hui par le vote de notre réforme des retraites ; un long cheminement de plusieurs mois de travail intense auquel ont participé l’ensemble des parlementaires de notre majorité, ainsi que le Gouvernement avec lequel nous avons oeuvré de conce...

…je voudrais dire une nouvelle fois combien cette réforme était indispensable. Elle était indispensable car la réforme de 2010, annoncée comme une réforme majeure – je n’ose dire la der des ders, même si l’expression a été entendueà l’époque – a immédiatement montré ses limites, au point que trois ans plus tard, face au constat des chiffres, no...

Même en ponctionnant plus de deux milliards d’euros par an sur le fonds de réserve des retraites, cette réforme n’a apporté aucune perspective et s’est contentée de reporter brutalement l’âge légal, ignorant toute autre mesure d’envergure.

Cette réforme était nécessaire. Les Français l’ont parfaitement compris : cela explique que cette réforme annoncée comme devant être impopulaire et difficile à mener, a été acceptée par une grande majorité de Français non par fatalisme ou renoncement, mais parce qu’ils ont compris que l’on ne pouvait maintenir notre système par répartition si n...

Le phénomène que vous décrivez est bien réel dans le domaine professionnel et c’est là qu’il faut agir, nous en avons bien conscience, car c’est là que se créent les inégalités ultérieures en matière de retraites. Je vous renvoie donc à la future loi traitant de l’égalité entre les hommes et les femmes, qui sera l’occasion d’aborder les problèm...

Je vous rappelle que nous sommes en deuxième lecture, ne vous étonnez pas que nous fassions preuve de constance dans nos réponses ! Nous avons donné beaucoup d’arguments en première lecture, et vous répétez les vôtres à peu près sans changement.

Vous en faites un usage particulier aussi. Votre amendement est très semblable au no 286, et je vous fais donc la même réponse qu’à M. Dolez. Comme vous l’avez dit vous-même, monsieur Chassaigne, la situation est parfaitement connue. Nous la connaissons si bien qu’un rapport n’est sans doute pas de toute première nécessité ! Il serait préférab...

Je renvoie tous ceux qui veulent en savoir plus sur ce sujet aux excellents rapports du Conseil d’orientation des retraites.

Monsieur Dolez, on vous sent presque déjà résigné ! Vous avez dit que près d’un tiers des couples se trouvent aujourd’hui dans cette situation, mais je rappelle que le mariage est désormais ouvert à tous ! Et vous avez aussi dit que cette mesure serait onéreuse. C’est précisément l’une des raisons pour lesquelles le texte ne prévoit pas cette e...

M. Chassaigne se demandait à quoi servait une nouvelle lecture : elle sert en général, après le travail en commission mixte paritaire, à revisiter un texte qui a été amendé. Or aujourd’hui, nous reparlons exactement de celui que nous avons adopté ! C’est ce qui amoindrit l’intérêt de l’exercice. L’intérêt d’une nouvelle lecture, je le répète, c...

Nous sommes au coeur de ce qui nous oppose. Nous avons bien conscience que cette mesure ne règle pas tous les problèmes des jeunes et encore moins leurs difficultés à entrer dans l’emploi. Pour autant, le dispositif a été sensiblement amendé en première lecture et en commission. Il permet de racheter un maximum de quatre trimestres à un taux pr...

Il s’agit tout de même d’un tarif extrêmement préférentiel ! Ils permettront d’acquérir six mois qui pourront être retrouvés en fin de carrière, puisque c’est là l’objectif. Cet amendement, qui a été longuement discuté et travaillé ici et en commission, est une avancée significative et il faut bien entendu le conserver. Avis défavorable.

Merci, monsieur Chassaigne, de reconnaître qu’il y a eu des avancées significatives pour le monde agricole en général ! Vous avez déjà formulé la même demande en première lecture. Aujourd’hui, c’est assez peu réaliste au vu des finances de la Mutualité sociale agricole, qui n’aurait sûrement pas les moyens d’étendre ces dispositions aux conjoi...

Il y a des gens qui les rédigent, ces rapports, cela demande du travail ! Et ils peuvent donner le sentiment que la mesure va forcément être adoptée. Ce n’est pas la peine de rédiger un rapport pour constater qu’il ne sert à rien. Cela ne sert qu’à entretenir l’espoir quant à une proposition qui, à mon avis, n’a pas de sens.

Il y a décidément beaucoup de demandes de rapports ! D’ailleurs, monsieur Aubert, si vous aviez assisté assidûment à la première lecture, vous auriez constaté que nous en avons accepté un grand nombre. Il est donc assez gonflé de nous en demander aussi soudainement en nouvelle lecture.

Monsieur Dolez, vous posez une vraie question sur les retraites complémentaires. Je crois d’ailleurs que Mme la ministre s’était exprimée sur ce sujet en première lecture : elle avait dit que les discussions avec les partenaires sociaux se poursuivaient. Effectivement, la question des retraites complémentaires outre-mer mérite d’être étudiée. I...

Monsieur Lurton, vous n’étiez certes pas dans l’hémicycle, mais vous apparteniez à une majorité dont vous étiez certainement solidaire ! En 2003 et en 2010, vous avez eu l’occasion d’augmenter sensiblement la retraite des agriculteurs.

Vous avez l’air de vous en indigner aujourd’hui, mais nous aurions apprécié que vous le fassiez.

Nous, nous n’en parlons pas, nous le faisons ! Nous portons le taux minimal des retraites des agriculteurs à 75 %. On peut espérer qu’elle arrivera au niveau que vous proposez, car c’est sûrement mérité, mais vous auriez pu lancer le mouvement. Pour notre part, nous y allons progressivement parce que cela représente un coût que nous voulons pou...

Avis défavorable. Le sujet a été abordé hier, car Mme Le Houerou avait présenté un amendement qui améliore la situation des marins. Cet amendement est tout à fait satisfaisant et nous avons entendu le monde des pêcheurs. En l’état, le vôtre ne peut être accepté.