Les amendements de Patrick Ollier pour ce dossier

156 interventions trouvées.

Monsieur le président, je ne suis pas intervenu souvent, mais si je le fais maintenant, c'est que j'ai le sentiment que le dérapage qui se produit est grave et qu'il est temps de reprendre nos esprits je parle de la majorité. (Rires sur les bancs des groupes SRC et écologiste) Oui, je parle de la majorité, et je veux défendre M. Mariton, accu...

il l'a dit lui-même. Tandis qu'à l'UMP, contrairement à vos accusations malveillantes et stupides, monsieur de Rugy, notre président de groupe, Christian Jacob, a laissé à chacun la liberté de s'exprimer : ainsi M. Riester est intervenu sous nos applaudissements, tout en prenant une position contraire à la nôtre.

et je vous le dis calmement : il est temps de vous reprendre, il est temps d'arrêter de nous insulter ; il est temps que la présidente de la commission, M. Assaf et M. Bays cessent d'employer des mots qui, pour nous, sont insultants.

Sinon, vous aurez les réactions que vous méritez. Il est temps de vous reprendre afin que le débat se poursuive dans la sérénité. Voilà ce que je voulais dire solennellement afin que, sous votre autorité que je respecte, monsieur le président, cessent les excès auxquels nous assistons.

Madame Gueugneau, quand je vous entends, je suis heureux d'être contre ce texte. Voilà que dès lors que nous ne sommes pas d'accord avec vous, nous serions des hypocrites !

Est-ce là votre conception de la démocratie ? Il en va de même de M. Le Roux, qui est déjà reparti, venu il y a quelques instants protester contre les propos homophobes qu'il entendrait de notre côté de l'hémicycle, mais également de Mme Lemorton qui n'a eu de cesse de vitupérer elle aussi contre l'homophobie.

Allez-vous tout à l'heure, monsieur Paul, faire comme M. Assaf ou encore M. Bays qui n'ont eu de cesse de parler d'homophobie au seul motif que nous ne sommes pas d'accord avec vous ? Je souhaite, madame la garde des sceaux, dénoncer ces accusations d'homophobie. Ce n'est pas parce que nous ne sommes pas d'accord avec votre manière de régler l...

Nous ne sommes pas d'accord avec vous, alors nous sommes homophobes ! C'est un déni de démocratie. Je dénonce l'amalgame fait par la majorité, qui est insultant pour nous. La société évolue : nous sommes d'accord, chers collègues.

Sacralisation en mairie : nous sommes d'accord. Égalité des droits sociaux, successoraux, patrimoniaux : nous sommes d'accord. Pourtant, après que M. Le Bouillonnec a parlé du « mariage contrat » et d'autres du « mariage amour », M. Bloche a prétendu qu'à l'UMP nous ne reconnaîtrions pas la place des couples homosexuels. Nous la reconnaissons,...

Le mariage, en, effet, est indissociable de la filiation, et c'est parce que nous ne voulons pas porter atteinte à cette institution que nous souhaitons régler le problème d'une autre manière pour arriver au même résultat. Car vous ne nous empêcherez pas de continuer à penser que le mariage est une institution qui permet à un homme et à une fem...

..distribuée à 40 millions d'exemplaires pour le second tour dans le but de rassembler tous les Français pour essayer de se faire élire ce qui a réussi : il n'y a pas un mot sur cet engagement. On y parle de non-cumul des mandats, de lutte contre les discriminations, d'immigration maîtrisée, de logement, de défense de l'épargne populaire,

bref, de tout sauf du vote des étrangers et du mariage pour tous. Alors arrêtez de nous parler de cette promesse ! Je vous connais, madame la garde des sceaux, et je sais votre sincérité. Je veux encore vous croire sincère quand vous parlez de votre volonté de ne jamais accepter la gestation pour autrui. Mais je suis bien obligé de parler de ...

aux procureurs de la République, et bien sûr, mais tout à la fin, aux greffiers. On peut lire dans cette circulaire, à propos donc de la convention de mère porteuse, que « L'attention de la chancellerie a été appelée sur les conditions de délivrance des certificats de nationalité française d'enfants nés à l'étranger, lorsqu'il apparaît avec su...

Peut-être, mais je tiens à ce que tout cela soit bien clair. La circulaire précise ensuite : « Vous veillerez, dans l'hypothèse où de telles demandes seraient formulées, à ce qu'il soit fait droit à celles-ci. » J'aurais aimé, madame la garde des sceaux, que vous parliez d'atteinte à l'ordre public, que vous rappeliez l'interdiction de la GPA,...

Certes, M. Toubon a délimité le champ du référendum, mais il a conclu en disant que le Président de la République restait maître de la décision. C'est toujours vrai : aussi, que M. Hollande prenne ses responsabilités et qu'il s'adresse au peuple ! (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.)