Les amendements de Philippe Gosselin pour ce dossier
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Je crois qu'il faut défendre avec force l'altérité, soumise ces derniers mois à une offensive sans précédent, notamment de la part de membres du Gouvernement dans certains magazines. Je pense ainsi aux déclarations de Najat Vallaud-Belkacem dans Têtu, qui veut réécrire l'histoire de France avec une lecture sic LGBT. L'acronyme LGBT devient ...
Ainsi, « maternelle », pour Mme Mazetier, cela veut dire « garderie », ce n'est pas bon, c'est dévalorisant, et il faut trouver un terme plus neutre. La négation de l'altérité est de plus en plus insidieuse. Cela commence par les termes de l'école de la République et cela se poursuit par le mariage, institution républicaine.
tout le monde a bien compris Jusque-là je ne vous apprends rien, mais vous suivez, voilà qui est déjà réjouissant ! Cela permet de réveiller les dormeurs. Nous sommes en 2013 et tout le monde a bien compris qu'il était légitime de vouloir protéger son conjoint, quel que soit son sexe, en cas de difficulté, ou de décès, afin de lui garantir u...
Manifestement, la majorité a refusé d'entendre le moindre argument. (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) Le choix qu'elle a fait, avec le Gouvernement, c'est de cliver, de chercher la division à tout prix, en cherchant à imposer à la société française un statut du mariage qui reste minoritaire en Europe et en voulant nous faire croire ...
Je comprends, monsieur le président, mes chers collègues, que la tension puisse monter. Nous avons des échanges nourris et sans doute passionnés. Mais je voudrais rappeler au président Le Roux qu'il est à la tête d'un groupe politique. Je le trouve un peu gonflé, passez-moi l'expression, de déplorer qu'il y ait de la tempête dans l'hémicycle al...
en fustigeant chacun de nos propos et en les assimilant à de l'homophobie ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) L'opposition en a particulièrement assez d'être traitée de la sorte. Nous sommes des élus de la République. Nous devons élever le débat et le dépassionner en le déconnectant de nos sentiments personnels ! (Exclamations sur l...
Mais nous avons tous une histoire personnelle ! Et qui êtes-vous, les uns et les autres, pour nous juger alors qu'en matière de famille recomposée et de proximité avec l'homosexualité, nous n'avons de leçons à recevoir de personnes ? Je vous invite donc, pour la dignité de nos débats, à beaucoup plus de modération.
Je souhaite revenir sur les propos de M. Claeys et de M. Le Bouillonnec. Nous avons, c'est vrai, entendu Mme la garde des sceaux en commission des lois le 16 janvier.
Elle s'est exprimée, les procès verbaux sont là pour en attester, mais, je suis désolé, il y a bien un avant et un après 25 janvier. La circulaire est là. La commission des lois s'est réunie le 16 janvier. Ne faisons pas d'anachronismes. Peu importe qu'il s'agisse, dans la hiérarchie des normes, d'une circulaire, que certains considèrent comme...
C'est une incitation à frauder : « Allez à l'étranger, organisez le tourisme reproductif, revenez : on vous donnera le certificat de nationalité. » (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. Exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.) C'est purement et simplement cela ! Il y a d'ailleurs beaucoup de cynisme de l...
Après le tourisme de transplantation, nous voilà incités il faut le dire avec force au tourisme reproductif. Telle est la société à laquelle on nous prépare ; il faut le dénoncer ! (Exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste, GDR et RRDP.) Vous avez un moyen, madame la garde des sceaux, de témoigner de votre bonne foi, c'est de ...
Ce n'est pas la première fois que l'on revient sur ce type de propos je ne parlerai pas d'incident de séance.
Si nous sommes ici dans une enceinte de la République, l'une des deux chambres du pouvoir législatif, porteurs au-delà de l'expérience de nos concitoyens d'émotions et de sentiments personnels, nous devons, en tant que législateur, nous désincarner quelque peu sans pour autant nous déshumaniser. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Bien sûr et c'est bien pourquoi vous me laisserez terminer. En tout cas, si la parole est libre, peut-être faudrait-il faire attention à ne pas faire assaut de tranches de vie, si respectables soient-elles.
J'avoue que je suis un peu gêné de voir ainsi exposer dans le Journal officiel la situation de tel ou tel enfant, de telle ou telle famille (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Notre vie personnelle doit, au risque sinon de dérive, s'effacer devant le législateur que nous sommes.
Ce n'est pas de la chair humaine, ce sont des enfants ! Faire un rappel au règlement et parler de « chair humaine » est scandaleux.
Monsieur le président, je vois que la garde des sceaux et le rapporteur ne sont pas encore revenus. Peut-être pourrait-on attendre un peu ? Il n'y a personne, en fait !
Monsieur le président, madame la ministre, chers collègues, nous voilà donc, après de nombreuses semaines, dans le vif du sujet. Et les échanges sont vifs aussi, comme en témoignent les propos un peu outranciers de M. Le Roux. Le projet de loi que nous examinons pose d'importantes questions qui méritent moins de passion et de propos outranci...
La majorité a refusé que des états généraux de la famille soient organisés, sur le modèle de ceux qui avaient précédé la révision des lois de bioéthique. Elle prive ainsi les citoyens d'un débat national et suscite un climat de défiance et crée de regrettables divisions dans la société française, alors même que la crise que traverse actuellemen...
À défaut d'états généraux, les députés et sénateurs doivent donc se contenter vous me direz que c'est déjà essentiel du débat parlementaire classique que connaît tout projet de loi. Cela donne le sentiment qu'il ne s'agit que d'un débat technique alors qu'on sait très bien, s'agissant de toutes ces questions de société, qu'il existe un effe...