Les amendements de Rudy Salles pour ce dossier
42 interventions trouvées.
Monsieur le Premier ministre, c’est avec gravité et émotion que je prends la parole devant vous pour évoquer le terrible attentat qui a frappé ma ville et qui a entraîné la mort de 84 innocents. J’associe à ma question le président de la métropole, Christian Estrosi, ainsi que le maire de Nice, Philippe Pradal. Vous étiez présent à la minute d...
En revanche, ils traduisent un mouvement de colère profond dans le pays, qu’il faut entendre. Comment peut-il en être autrement ? Le Président de la République déclare qu’il défend la Maison France, alors que les victimes du terrorisme se comptent en centaines depuis un an et demi. Je ne veux absolument pas polémiquer, mais je veux poser quelq...
Enfin, le terroriste était un étranger bénéficiant d’un titre de séjour. Il avait été condamné par la justice de notre pays pour des actes de violences. N’est-il pas temps de rendre automatique, pour les étrangers condamnés pour des crimes ou des délits commis en France, le retrait de leur titre de séjour et leur renvoi immédiat dans leur pays ?
Madame la ministre de l’éducation nationale, l’école est le socle de notre pacte républicain et le premier maillon de l’intégration. Nous ne pouvons tolérer son affaiblissement systématique depuis 2012
Depuis cette date, vous avez voulu effacer l’excellence républicaine en supprimant les bourses au mérite ; vous avez voulu supprimer l’exigence au collège en encourageant un véritable nivellement par le bas par la fragilisation de l’apprentissage de l’histoire et du latin ou la suppression des classes bilangues et des classes européennes ; vous...
L’apprentissage du français doit être prioritaire sur celui d’une autre langue, surtout si ce dernier risque de renforcer un sentiment communautariste. Il faudrait également renforcer le rôle des parents et les responsabiliser davantage. Enfin il faudrait développer l’apprentissage pour réintégrer les jeunes dans un parcours de formation. Madam...
Ma question s’adressait à M. le Premier ministre. Avant même les événements de Bruxelles, j’avais l’intention de vous interroger sur la sécurité dans nos aéroports, notamment les jours de grève. En effet, je me suis trouvé, comme beaucoup de passagers, bloqué à l’aéroport d’Orly dimanche après-midi. En raison de la grève des contrôleurs aérie...
Monsieur le Premier ministre, le conflit syrien, qui a fait à ce jour plus de 240 000 morts, est au coeur des débats de l’assemblée générale des Nations unies, ouverte ce lundi à New York. Dominée par le retour de la Russie sur le devant de la scène diplomatique, cette assemblée a mis à jour les paradoxes de la position française en matière int...
Les raids aériens français, effectués avec une collaboration syrienne, sont en totale opposition avec les paroles de François Hollande à la tribune de l’ONU, affirmant qu’une transition politique en Syrie passera inévitablement par le départ du président syrien. La France se conforte ainsi dans son isolement, encore renforcé depuis l’évocation...
Assez de ces contradictions entre un réalisme militaire et une diplomatie teintée d’hypocrisie ! Assez de voir l’image de la France de plus en plus isolée et affaiblie ! Monsieur le Premier ministre, pouvez-vous enfin nous indiquer avec précision quelle sera la partition française dans ce concert diplomatique ?
Ma question s’adresse à madame la ministre de la culture. Souvenez-vous ce que disait le candidat François Hollande sur l’audiovisuel public en 2012 : « Moi, Président de la République, je n’aurai pas la prétention de nommer les directeurs des chaînes de télévision publique […]. » Si le candidat nous promettait transparence, exemplarité et imp...
Depuis lors, en effet, l’Assemblée s’est vue privée d’un débat sur la nomination d’Olivier Schrameck, ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin, au Conseil supérieur de l’audiovisuel, nomination que nous avons apprise par un communiqué de presse de la présidence de la République. Depuis lors, le Président de la République a lui-même nommé l...
… dont la présidente, démissionnaire pour avoir dépensé 40 000 euros en frais de taxi alors qu’elle disposait d’une voiture avec chauffeur, a été recasée par vos soins au ministère de la culture.
Alors madame la ministre, ma question est simple : entre copinages et manoeuvres, est-on en train d’assister à une prise de contrôle rampante de l’exécutif sur l’audiovisuel public ?
Madame la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, malgré vos allégations et votre recours à la méthode Coué, votre réforme du collège rencontre chaque jour une opposition de plus en plus vive. Les enseignants sont inquiets ; les parents d’élèves sont inquiets ; tous les défenseurs de l’école républicai...
Et pour cause : vous envisagez de supprimer l’enseignement du latin, les classes européennes et les classes bilangues qui ont permis à l’allemand de rester la troisième langue vivante enseignée en France, car vous les jugez trop élitistes.
Pire, vous vous apprêtez à affaiblir l’enseignement de l’histoire avec des programmes déséquilibrés qui ne réserveront qu’une place secondaire à tout ce qui fait la grandeur de la France, à ce qui nous rassemble en une communauté nationale et européenne de destin. Sous couvert d’égalité, cette réforme abandonne l’idée de l’excellence et fragil...
car, madame la ministre, vous allez leur refuser le droit d’avoir les mêmes chances d’accéder au savoir et ainsi de dépasser leur condition par le travail et le mérite, ce droit au fondement même de notre pacte républicain !
Madame la ministre, ma question est simple : allez-vous abandonner ce projet de réforme néfaste et apporter enfin des vraies réponses aux inégalités de notre système scolaire, qui poussent 150 000 jeunes à en sortir chaque année sans diplôme ?
Madame la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, à en croire François Hollande, qui avait promis la création de 60 000 postes supplémentaires, l’éducation nationale devait être une priorité de ce quinquennat. Le retour à la réalité est par conséquent brutal pour celles et ceux qui vous ont cru lorsqu...