Il reste quatre mois !
Dites la vérité !
Très bien !
Ça marche bien, tout ça !
Avoir le cul entre deux chaises, c’est très inconfortable !
C’est scandaleux !
N’avez-vous pas entendu les Français dimanche dernier ?
Courage, fuyons !
Il n’y connaît rien !
Qui va payer ?
Votre politique marche : il n’est que d’observer les sondages !
Quel sens de la nuance !
On peut dire que ça marche bien !
Écoutez bien !
Sans cela, les pays de l’Union européenne poursuivront la pente dangereuse de la réduction des crédits de défense. Ailleurs dans le monde, la plupart des pays augmentent leurs crédits militaires.Chers collègues, je propose une approche nouvelle : faire de la défense notre priorité. Monsieur le ministre, malgré tous vos efforts que je salue, la gestion comptable nous conduira à des renoncements dangereux pour la France. L’effort de défense n’est-il pas la première raison d’être de l’État ?
Souvenons-nous des critiques formulées à l’époque !Je mentionne aussi les conséquences sur l’industrie d’armement, qui perdra des savoir-faire et des emplois : MBDA et Safran annoncent des réductions d’effectifs.Quelle est l’alternative à cette gestion comptable ? C’est, bien évidemment, faire de la défense la priorité de notre pays ; l’État a la responsabilité d’assurer cette fonction régalienne. Il est impératif d’assurer la sécurité des Français, de notre territoire, de nos voies d’approvisionnement, et de défendre nos intérêts dans le monde. Vous reconnaissez vous-même, monsieur le ministre, que le rythme des crises internationales ...
…pour réussir le bouclage de la future LPM, devant le nombre important de matériels à renouveler.Je prends un autre exemple : celui des hélicoptères. L’acquisition de 16 exemplaires de Tigres est prévue dans la LPM. À la fin de l’année 2019, par manque de moyens financiers, nous compterons 59 Tigres et toujours 81 Gazelles, qui coûtent moins cher en heures de vol.L’évolution de nos ambitions affichées s’étiole au fil des LPM. Je connais la différence entre ces ambitions et la réalité. Néanmoins, avant 2008, nous étions supposés engager dans une coalition 50 000 hommes et une centaine d’avions. Dans le livre blanc de 2008, notre participation est ...
Madame la présidente, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, mes chers collègues, la LPM que nous examinons montre les limites de la gestion comptable de la politique de défense. Ce mode de gestion fut aussi à l’origine du report de certains programmes dans la précédente LPM : il ne s’agit donc pas d’un reproche partisan, mais d’un constat qui conduira inéluctablement à l’obsolescence des matériels et à la rupture capacitaire. Nos chefs militaires sont aussi dans cette logique : lors de leur audition par la commission, ils ont expliqué qu’ils s’efforçaient de faire au mieux en fonction des crédits disponibles, sans évoquer les ...
Alain Marty, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées
Alain Marty Bravo !
Alain Marty, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées
Alain Marty Il ne faut pas être agressif, mon cher collègue !
Alain Marty, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées
Alain Marty Oui, cela vaut mieux !
Alain Marty, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées
Alain Marty C’est vrai !
Alain Marty, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées
Alain Marty Pour ces raisons, tout en respectant l’action du ministre, je ne voterai pas cette loi de finances pour 2014. Chacun vote en conscience. Je le fais en pensant à cette belle citation du général de Gaulle que notre présidente a affiché dans notre salle de commission : « La défense ! C’est la première raison d’être de l’État. Il n’y peut manquer sans se détruire lui-même. »
Alain Marty, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées
Alain Marty Je ne crois pas non plus que l’éducation de nos enfants sera meilleure en créant 60 000 postes de fonctionnaires en plus dans l’éducation nationale. J’aurais préféré que la défense soit une priorité affichée du Gouvernement.
Alain Marty, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées
Alain Marty Mon collègue socialiste rapporteur du budget de l’armée nous disait l’année dernière que le format était juste suffisant ; cette année, il est devenu « cohérent ». Je m’inquiète tout de même : peut-on, dans un monde où les zones de crise sont toujours aussi nombreuses, réduire ainsi nos effectifs d’une brigade et dire que cela est cohérent ?Je connais et je comprends la nécessité de réduire notre dette. Pour autant, je ne partage pas forcément les choix du Gouvernement. Je considère que nous avons recours de façon trop importante à l’impôt et pas assez à la réduction des dépenses publiques.
Alain Marty, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées
Alain Marty L’annonce faite la semaine dernière à Castelnaudary est à saluer.Pour 2014, les crédits de fonctionnements s’élèvent à 817 millions d’euros. Il convient cependant de préciser que sont notifiés pour 2014 des marchés forfaitaires pluriannuels pour le gaz et pour l’électricité – ils représentent respectivement 77 et 41 millions d’euros – pour la période 2015-2017.Lors de la réunion de la commission élargie, j’ai souhaité appeler l’attention du ministre sur les systèmes d’information du ministère : je pense à la création d’un système d’information ressources humaines unique et à celle du logiciel DAD pour la gestion des pensions et des ...
Alain Marty, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées
Alain Marty Monsieur le président, madame la présidente de la commission, monsieur le ministre, mes chers collègues, pour 2014, première année de la nouvelle programmation militaire, le budget destiné au soutien et à la logistique interarmées est stable et s’inscrit globalement dans la continuité de celui de 2013, dernier exercice de la précédente programmation, qui était lui-même présenté comme un budget de transition. D’une loi de programmation à l’autre, les grands équilibres restent donc les mêmes. Les contraintes importantes qui pèsent sur le financement des soutiens ne s’allègent pas.Je souligne quelques aspects qui sont en progression. Concernant les ...
L’Alsace et la Lorraine !
Le Livre blanc prépare néanmoins une nouvelle déflation de nos forces et des réductions d'équipements.Ainsi, par rapport à l'année 2008, la marine perd trois frégates et un bâtiment de projection et de commandement.L'aviation connaît de fortes réductions, le nombre d'avions de combat passant de 300 à 225.L'armée de terre connaît une nouvelle déflation : elle perd une brigade sur la période 2014-2019. L'effectif opérationnel passe de 72 000 à 66 000 hommes. Le nombre de véhicules – chars lourds, chars médians, véhicules blindés – est réduit de 40 % à 50 %. Retenez bien ce chiffre : l'armée de terre aura un militaire opérationnel pour 1 000 ...
…est plus dangereuse aujourd'hui qu'en 2008. Nous l'avons dit tout à l'heure, dans les interventions.Il y a une certaine continuité dans l'analyse des deux Livres blancs. Les objectifs stratégiques, leur inflexion et la volonté de combler notre retard capacitaire dans plusieurs secteurs sont certes ambitieux. La question est bien de savoir si les moyens sont à la hauteur de cette ambition.
Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre de la défense, madame la présidente de la commission de la défense, madame la présidente de la commission des affaires étrangères, mes chers collègues, la situation internationale…
Je n'ai pas eu de réponse à ma question.En tant que maire, j'avais mis en place un aménagement des rythmes scolaires, à la manière de nos voisins allemands, avec une prise en charge des élèves pendant une demi-journée assortie d'un projet éducatif. L'année scolaire commençait plus tôt et finissait plus tard afin d'allonger le temps scolaire, ce que vous souhaitez précisément faire.Je pensais que les intérêts que je défendais étaient bien ceux des élèves. Et je voudrais que vous m'indiquiez, puisque vous avez apparemment des connaissances que je n'ai pas, quels sont d'après vous les intérêts particuliers que je défendais en posant cette question. Je vous ...
C'est un fait personnel.
Monsieur le ministre, le président de l'Assemblée nationale vous a communiqué un rappel au règlement à la suite de la question que je vous ai posée le 30 janvier dernier. J'attirai alors votre attention sur les difficultés rencontrées par les élus locaux dans la mise en oeuvre des aménagements des rythmes scolaires et vous interrogeai sur le projet éducatif et son coût. Or, dans votre réponse, fort violente, vous m'avez accusé de défendre des intérêts particuliers.Je souhaite vous expliquer la raison pour laquelle je vous ai posé ces questions, monsieur le ministre.
Je vous remercie, monsieur le président.Je voudrais revenir sur les questions au Gouvernement de cet après-midi. Le ministre de l'éducation nationale m'a répondu que je servais des intérêts particuliers. Cette accusation est blessante. Elle laisse supposer devant l'opinion que j'ai des motivations peu avouables dans mon attitude politique. C'est mettre en cause mon honnêteté.Je tiens à rappeler, monsieur le président, la raison pour laquelle j'ai posé cette question. Dans la ville dont je suis maire, j'ai mis en place, en 2001, un aménagement des rythmes scolaires quelque peu comparable à ce qui se fait en Allemagne. Le nombre d'heures d'enseignement dans la ...
Monsieur le président, j'aimerais que vous me donniez la parole en fin de séance pour un fait personnel.
Alain Marty Monsieur le ministre, madame la présidente de la commission, mes chers collègues, les crédits que j'ai pour mission de vous présenter au nom de la commission de la défense nationale et des forces armées sont ceux qui contribuent au soutien et à la logistique interarmées ; ils correspondent au programme 212 « Soutien de la politique de défense » et à quatre des sept actions du programme 178 « Préparation et emploi des forces ».Les crédits consacrés au soutien et à la logistique interarmées s'élèvent à 9,7 milliards d'euros en autorisations d'engagement et à 8,960 milliards en crédits de paiement. Comme vous l'aviez indiqué devant la commission, monsieur ...