En effet, monsieur Apparu, nous étions nombreux sur nos bancs à nous élever contre ce prélèvement. Le Président s'était d'ailleurs engagé, pendant la campagne électorale, à le supprimer et le Premier ministre a réitéré cet engagement devant le congrès des HLM.L'amendement que nous présentons ne remet évidemment pas en cause le bien-fondé de la suppression de cette ponction, introduite par les sénateurs avec l'article 17, mais, dans un souci de responsabilité envers l'ANRU, pour qui cela représente une somme importante, nous proposons que cette disposition ne soit abrogée qu'à partir du 31 décembre 2012.
Les explications de Mme la ministre ont été extrêmement claires.
M. Saddier a remercié et félicité les collaborateurs des commissions pour les quatre semaines de travail qu'ils ont consacrées à ce projet de loi, quatre semaines de travail constructif : nous avons eu le temps de travailler, …
…que ce soit à l'Assemblée nationale ou au Sénat, pour améliorer le texte.Je voudrais aussi rappeler à mes collègues de l'opposition, à M. Plagnol en particulier, que jeudi dernier la commission mixte paritaire s'est réunie dans la sérénité et dans un esprit constructif, ce qui a permis d'améliorer encore le texte.
Vos dix minutes sont écoulées !
Il vaut mieux ne pas réagir à la provocation !
Quel culot !
L'alinéa 26 de l'article 1er stipule déjà que « la mise en oeuvre du présent article fait l'objet d'un rapport annuel ».
Je considère simplement qu'il est inutile que cette précision figure deux fois dans le même article.
Il s'agit d'un amendement de précision visant à supprimer une ambiguïté. L'article 2 étend le mécanisme de la décote aux biens relevant du domaine privé des établissements publics de l'État, qu'ils en soient directement propriétaires ou qu'ils le gèrent pour son compte, comme le font la SNCF ou RFF.
Je propose la suppression de l'article 3 ter, qui découle de l'article 3 bis.
Le coeur du sujet est le partage des responsabilités entre l'État et les communes. Dès lors que le Sénat a introduit dans le texte un nouvel article, la proposition de la rapporteure me paraît sage.
J'accepte de retirer l'amendement, sachant que notre amendement CE 155, qui allait dans le même sens, a été adopté.
La sagesse serait de présenter à nouveau cet amendement lors de la discussion du projet de loi de finances.
L'amendement est défendu.
J'en suis d'accord.
Le Président Sarkozy avait souhaité, dès le début de son mandat, que la France devienne un pays de propriétaires. Or son souhait ne s'est pas réalisé, en dépit d'une fiscalité favorable. Évitons donc de brandir des sondages.On ne peut interdire à nos concitoyens de caresser le rêve d'acquérir un patrimoine, mais n'oublions pas non plus l'exemple de pays voisins, dont les habitants ont un pouvoir d'achat légèrement supérieur aux Français : la majorité d'entre eux sont locataires et non propriétaires.
Je suis convaincue, et je retire mon amendement au profit de celui de la rapporteure.
Elle vous entend, ne vous en faites pas !
C'était bien la peine de donner des leçons !
Vous ne l'avez pas fait pendant les dix dernières années !
Je ne comprends par conséquent pas pourquoi vous voulez absolument ajouter au texte des dispositions qui existent déjà par ailleurs et qui donc ici ne serviraient à rien.
Vous avez mis dix ans pour vous en convaincre !
Je suis d'accord avec cette proposition.
Monsieur le président, je vous demande une suspension de séance de quelques minutes.
Monsieur le président, je demande une suspension de séance. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Cet amendement constitue une véritable incitation, et mérite donc d'être voté à l'unanimité.
Oui, quand bien même !
D'abord, il est permis de discuter sereinement.Cela fait plusieurs fois que j'entends nos collègues dire que nous improvisons, que nous débarquons avec un amendement à cette heure-là.
Il est retiré ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Notre collègue avait déjà levé la main pour le retirer !
Paris remplit ses objectifs !
Cet amendement propose une nouvelle rédaction de l'article 4 ter dont il respecte l'esprit. Il vise à éviter que les communes en situation de carence ne construisent que du PLS.(L'amendement n° 411, accepté par la commission et le Gouvernement, est adopté et l'article 4 ter est ainsi rédigé.)
Défendu.(L'amendement n° 413, accepté par la commission et le Gouvernement, est adopté.)
Même explication, madame la présidente.
Je souhaite partager l'enthousiasme de mon ami Jérôme Guedj et questionner à mon tour le Gouvernement, afin d'être sûre qu'il n'y a pas de malentendu et que l'on conserve bien, au premier alinéa, après la mention du père, les mots : « le conjoint, la personne vivant maritalement etc. », comme il est écrit dans le sous-amendement. Nous aurons ainsi totalement éclairé l'Assemblée.
Très bien !
Monsieur le Premier ministre, pouvez-vous nous expliquer comment le nouveau modèle français que vous proposez va redresser l'économie de notre pays dans la justice et la solidarité ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Madame la présidente, je vous demande une courte suspension de séance pour réunir mon groupe.
Il a fallu se battre pour cela !
J'ajouterai un mot à l'intention de M. Apparu qui prenait tout à l'heure l'exemple des immeubles achetés par la ville de Paris et que celle-ci mettrait quinze ans à terminer : vous avez juste oublié de préciser, monsieur Apparu, qu'il s'agit la plupart du temps d'immeubles totalement insalubres – nous en avions comptabilisé en 2001 entre 1 100 et 1 200 –, ce qui fait que votre comparaison n'est pas appropriée. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Il nous était promis pour 2005 !
Le débat que nous venons d'avoir a démontré la nécessité d'abroger cette loi du 20 mars 2012. Ce texte, à l'époque, a été totalement improvisé ; il a été annoncé par l'ancien Président de la République la veille de la présentation du dix-septième rapport annuel de la Fondation abbé Pierre sur le mal logement ; il a, enfin, été particulièrement mal accueilli par la plupart des acteurs du logement, par la quasi-totalité des maires et même par des parlementaires de la majorité d'alors.Je ne peux ainsi m'empêcher de citer notre éminent collègue, Michel Piron, qui la semaine dernière, en commission, nous faisait part de sa perplexité sur l'efficacité ...