Colette Langlade, rapporteure pour avis
Colette Langlade Elle a raison !
La faute à qui ?
La volonté du texte est partagée par tous, sur les bancs de cette assemblée.
Ce texte, même s'il fait le bon constat, n'esquisse que des pistes de réflexion et pas de solution pérenne. Il ne peut donc pas nous satisfaire. Les députés de la majorité ne pourront le voter, mais je suis sûre que vous accompagnerez M. le ministre dans la discussion du texte qu'il présentera prochainement.
Je voterai contre cette proposition de loi. Comme l'a souligné Mme la ministre, dans son propos liminaire, les dispositions proposées sont incomplètes et imprécises,…
Par conséquent, j'attendrai le texte du Gouvernement.Je vous remercie beaucoup, chers collègues, de votre écoute et de votre attention ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)
Il y a vraiment un manque de respect !
Vous méritez ces leçons ! Quel manque de respect !
Aucun applaudissement !
Le bilan des dix dernières années ne nous l'avait pas laissé comprendre.
Je vous invite à relire les conclusions du rapport d'application de nos collègues Bernard Lesterlin et Jean-Philippe Maurer, qui avaient pointé l'imperfection de la mixité sociale, l'absence de contrôle, le manque d'impulsion pour la formation et le tutorat des jeunes, et l'opacité de ce dispositif.Mesdames et messieurs, depuis six mois…
Ne faut-il pas plutôt favoriser l'intensité de l'investissement personnel ?
Vos rencontres avec les représentants d'organisations de jeunes, le lancement du Forum français de la jeunesse, le souhait d'améliorer l'accès des jeunes aux droits sociaux, tout cela traduit votre préoccupation en faveur de la jeunesse, ce dont je me félicite. Pensez-vous réactiver le Comité interministériel de la jeunesse, qui ne s'est réuni que deux fois en vingt ans ?La jeunesse et la vie associative ont été sacrifiées pendant les dix dernières années : les crédits ont diminué, les personnels ont été décimés par la RGPP. En outre, les crédits du programme « Jeunesse et vie associative » ont été phagocytés – à hauteur de 70 % – ...
Nous avons été très attentifs à votre discours sur les enjeux économiques et politiques du patrimoine, comme sur les outils dont vous disposez.Les actions de coopération décentralisée que vous menez naissent souvent d'actions portées par les acteurs locaux. Je sais, madame, que vous avez participé au projet périgourdin avec l'Ouzbékistan, projet culturel très important, autour de deux objectifs prioritaires et complémentaires : la mise en oeuvre d'un réseau de compétences pour lutter contre l'altération des matériaux, et réduire la vulnérabilité des édifices d'architecture, en particulier sur des sites historiques emblématiques. Avez-vous encore le ...
J'ai bien entendu que Presstalis devait revenir à l'équilibre d'exploitation à l'horizon 2014-2015 et qu'il y avait urgence pour 2012 et 2013. La société ne peut continuer d'accumuler 25 millions d'euros de pertes par an, déficit que la distribution parisienne explique à elle seule à hauteur de 15 millions. La réorganisation et la mutualisation que vous appelez de vos voeux auront inévitablement un coût social. Pourriez-vous nous le préciser ?Élue d'une circonscription rurale, je souhaiterais insister sur le rôle-clé de la distribution des quotidiens nationaux et des magazines dans certains bassins de vie, où elle participe aussi du lien social.
Je me réjouis de cette candidature féminine, largement justifiée par vos compétences, madame, à la présidence de l'AEF. Vous avez plaidé en faveur de la reprise du dialogue social et rappelé la nécessité de réaffirmer les spécificités de chaque média, conformément à la volonté du Gouvernement. Comment comptez-vous restaurer la confiance entre les partenaires sociaux ? S'il vous semble souhaitable, tout en préservant l'identité de chaque rédaction, d'oeuvrer pour une plus grande collaboration entre elles, comment engagerez-vous ce rapprochement ?
Le Président de la République a manifesté le souhait de porter la candidature de Paris pour les Jeux de 2024. Quelle est votre position, monsieur Masseglia ?Comme en politique, les femmes sont sous-représentées dans les instances sportives. Comment le CNOSF travaille-t-il à combler ce retard ?Monsieur Masson et monsieur El Gueddari, le club France créé pour Londres a très bien fonctionné et reçu de nombreux financements. Pourquoi les Jeux paralympiques n'ont-ils pas bénéficié d'une structure équivalente ?Monsieur Bilalian, les Jeux olympiques ont prouvé que les Français s'intéressaient à d'autres sports que le football, le rugby ou le tennis. ...
Vous avez insisté dans votre exposé, monsieur le délégué ministériel, sur le fait que le principal problème résidait davantage dans la multiplicité d'actes mineurs que dans la délinquance dure. Or, ces violences d'intensité limitée sont rarement pénalisées alors qu'elles peuvent engendrer des difficultés importantes pour leurs victimes. Dans ce contexte, la pédagogie et la définition d'une politique de longue durée, notamment dans les établissements, sont, à vos yeux, essentielles. Pourriez-vous nous faire partager l'expérience de projets que vous auriez conduits pour lutter contre la violence scolaire ?
Colette Langlade Dans le contexte budgétaire difficile que nous connaissons, le ministère de la culture ne saurait se soustraire à l'effort de redressement des comptes publics. C'est l'occasion d'une réflexion stratégique sur les priorités de la politique culturelle pour les cinq ans à venir.Au nombre de ces priorités figurent la jeunesse et l'éducation. L'éducation artistique et culturelle bénéficiera de 2,5 millions supplémentaires dès 2013, puis de 5 millions en 2014 et de 7,5 millions en 2015. Il convient de s'en féliciter, car elle est essentielle à la démocratisation culturelle. Vous avez en outre annoncé, madame la ministre, l'ouverture d'un chantier national en ...
Les assises territoriales, deuxième phase des Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, auxquelles succédera la dernière, celle des assises nationales, sont en train de s'achever. Vous avez souhaité une grande phase de consultations, qui marque surtout un changement de méthode : vous entendez rénover en dialoguant et en faisant confiance à tous les acteurs de l'enseignement supérieur et de la recherche, pour la réussite de nos étudiants. Ces consultations ont permis de dégager de nombreuses pistes, parmi lesquelles un effort d'orientation des lycéens, le rapprochement entre classes préparatoires et sites universitaires, ou encore la valorisation ...