Moi aussi !(L'amendement n° 94 n'est pas adopté.)
Je vous remercie, monsieur le président. Je sais que vous êtes toujours très compréhensif à mon égard.
Cinq minutes est un laps de temps très court pour exprimer ce que je veux vous dire. Il est même très prétentieux de vouloir le faire en un temps aussi restreint. Pourtant, je ne peux m'empêcher de m'y efforcer.Tout d'abord, monsieur le Premier ministre, je veux vous dire que je vous respecte profondément, parce que vous êtes là par la volonté du peuple français, tout comme le Président de la République. J'ai, à ce titre, porté le même respect au président précédent, Nicolas Sarkozy.Mon intervention n'engage pas le mouvement politique auquel je crois être fidèle depuis une trentaine d'années. Mais, au fond, j'ai profondément conscience d'engager la ...
Ce n'est pas rien : il s'agit de ratifier le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire.J'ai eu la même gêne lorsque le Président Sarkozy nous a réunis à Versailles, après que 55 % des électeurs français eurent dit non au référendum. Je n'ai pas voté, cela a été plus fort que moi. Certes, j'appartiens à un parti centriste, le Mouvement Démocrate, que je n'engage pas, je le répète. Je souhaite de tout mon coeur et de tout mon être que nous puissions trouver les moyens, en prenant, bien sûr, du temps, et en nous basant sur les campagnes électorales. Nous venons d'en vivre deux au cours desquelles ...
Monsieur le Premier ministre, il y a six ans, j'avais attiré l'attention sur la délocalisation de l'usine Toyal sur le site de Lacq. Au terme des accords conclus, les pouvoirs publics ont réalisé une plate-forme industrielle de 25 000 mètres carrés. Les dirigeants de Toyal devaient y investir 7 millions d'euros ; ils n'en ont rien fait. Ils se sont contentés d'acquérir 8 000 mètres carrés pour y installer plus tard un dépôt de fûts vides.Cette usine est vitale pour notre vallée. En ce moment même, faisant fi des accords initialement signés, pire, s'appuyant sur de nouveaux accords contractés en catimini avec je ne sais qui, les dirigeants ont loué un ...
Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, concernant l'article 24 ter, vous trouverez peut-être, à première vue, que ce que je vais dire est un peu éloigné de l'article lui-même.Mais, voyez-vous, le législateur a ses moments d'inspiration et de souvenir. Quand je vois M. le ministre faire tous ces efforts, ainsi que M. le rapporteur général, pour essayer de trouver un petit peu d'argent, pour essayer de faire voter d'abord sa majorité puis ensuite, de donner confiance à l'Assemblée nationale et au pays, je trouve que ce n'est pas simple.Je pense par exemple à une société française, monsieur le ...
Aujourd'hui, et dans quelques temps, lorsque les robinets fermeront, lorsque les bureaux d'étude et les cabinets de communication s'en iront, ce ne sera plus qu'une jachère industrielle au fin fond du sud-ouest de la France.Je pense que c'est bien de chercher…
Non, je n'ai pas fini, monsieur le président. Après je m'en irai, je vous laisserai tranquille. Je n'interviens pas souvent ; vous avez constaté que je suis un député plutôt sage, et j'ai une réflexion sage également : je disais simplement qu'il y a là des millions à prendre, que nous ne prenons pas, des milliards même.C'est un déshonneur, parce que ces gens-là n'ont plus la fibre patriotique. Nous, nous ramons jusqu'à 3 heures du matin pour essayer de trouver un petit peu d'argent quelque part ; eux, ils ne remettent pas en état ce qui a fait la fortune de la France pendant 60 ans ; je veux parler du Béarn.C'était, je tenais à le dire, mon coup de coeur de ...
Très bien.
Très bien !
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, vous me pardonnerez si je dépasse mon temps de parole : il m'a fallu tant parler au cours des trois derniers mois pour me faire réélire que j'ai quelque peu perdu la notion de ce que sont cinq minutes ! Ce n'est pas méchant et le peuple vous le rendra ! (Sourires.)Je constate depuis qu'il a débuté que le débat qui nous réunit ce soir a le mérite de permettre de confronter trois ou quatre idées qui s'opposent depuis le dernier quinquennat : le désir de restaurer les finances publiques, l'idée que les entreprises doivent participer à cet effort, la question de la TVA sociale et celle de ...