Personnellement, il ne me serait jamais venu à l'idée d'aller déposer une résolution pour créer une mission d'information sur l'Arménie et en dire des choses désagréables.J'ajoute qu'il y a de quoi s'interroger sur le fonctionnement même de cette mission. Son bureau a été élu le jour de la réunion constitutive, mais il n'a jamais été réuni. Toutes les personnes qui ont été auditionnées étaient intéressantes, mais, comme notre collègue l'a fait remarquer tout à l'heure, on aurait peut-être pu en faire venir d'autres. Las, personne ne nous a demandé qui nous souhaitions recevoir. J'ai moi-même dû prendre l'initiative de proposer, par lettre, ...
Pourquoi faire ce qui sera inéluctablement considéré par l'Azerbaïdjan comme une espèce d'agression, hélas menée par un membre éminent de cette mission, son président, lequel est carrément engagé d'un côté ? Je ne lui reproche d'ailleurs pas cet engagement – il en a parfaitement le droit.
…et tout cela pour n'aboutir à rien ! Car maintenant que nous avons un rapport, que va-t-on en faire ? Je vois mal ce que l'on pourrait en faire.C'est tout de même la première fois qu'un tel processus est mis en oeuvre s'agissant d'un pays en particulier. Pourquoi l'Azerbaïdjan ? J'ai déjà répondu à cette question tout à l'heure… Et maintenant, je m'inquiète tout particulièrement des conséquences qu'aura ce rapport.Tout d'abord, nous y donnons des leçons. Mais, monsieur le rapporteur, sommes-nous à même, en tant que députés français, de donner à quiconque des leçons de démocratie, de morale, de respect de la liberté de la presse et de ...
Peu importe, monsieur le président, cela ne change pas le fond de l'affaire. Il est clair que vous avez dit un certain nombre de choses qui, répréhensibles ou non, constituaient des attaques directes contre l'Azerbaïdjan. On ne peut donc pas considérer que vous ayez abordé – comme l'a fait le rapporteur – cette mission d'information avec une vision objective et impartiale. C'est le moins que l'on puisse dire.Le rapport était donc vicié dès le départ. Cela étant, je rends hommage, comme vient de le faire François Loncle, à la façon dont notre rapporteur a abordé le sujet : en toute impartialité, et en s'informant de manière très objective ...
C'était très clair, cher collègue Rochebloine. Il suffit de relire la proposition de résolution que vous aviez déposée. Il suffit de visionner les débats de la commission des affaires étrangères sur le sujet. Et il suffit de voir comment – de manière tout à fait remarquable – cette commission avait rejeté la proposition de création d'une commission d'enquête.Il suffit également de voir comment, grâce au « droit de tirage », nous avons obtenu une mission d'information, dans le cadre des missions d'information qui peuvent être créées par la Conférence des Présidents. On peut d'ailleurs s'interroger sur le fonctionnement du « droit de ...
Je ferai quelques remarques rapides, auxquelles j'associe – à leur demande – certains de nos collègues, comme Jean-Claude Guibal, Jean- Pierre Door et Sauveur Gandolfi-Scheit.Je ne partage pas tout à fait les propos de mon collègue et ami François Loncle, dans la mesure où je m'interroge, moi aussi, sur l'avenir d'un tel rapport. Il faut dire que celui-ci était affecté d'un vice initial, que j'avais dénoncé dès la première réunion de cette mission : il était destiné à s'en prendre à l'Azerbaïdjan.
L'Azerbaïdjan importe tous ses médicaments. Le pays ne fabrique aucun produit pharmaceutique, mais il souhaite pouvoir le faire. Il y a vraiment une place à prendre pour les entreprises françaises.
Madame, vous nous avez dit que vous vous intéressiez à l'ensemble des anciens pays de l'Union soviétique. Pouvez-vous nous dire brièvement comment les choses se passent ailleurs ? Il serait intéressant d'avoir une vision générale.Je partage l'idée que tout homme doit être défendu, même s'il est tout seul, mais il faudrait néanmoins relativiser les choses : vous dites qu'il y a au maximum soixante à soixante-dix personnes concernées dans un pays de 9 millions et demi d'habitants.Vous avez dit que vous n'étiez pas en mesure de parler de manière approfondie des réfugiés parce que ce n'était pas de votre responsabilité. Néanmoins, est-ce que, dans ...
Cela montre qu'il ne s'agit pas ici d'une mission impartiale ; tout cela relève d'une opération menée par M. Rochebloine contre l'Azerbaïdjan, en cherchant à nous utiliser et à utiliser l'Assemblée nationale. C'est totalement inadmissible, et c'est la raison pour laquelle je ne participerai pas à cette mascarade !
Vous avez été insidieux et perfide !
Je souhaite effectivement rappeler ce que je vous ai écrit il y a quelques jours, monsieur le président, lorsque j'ai appris que M. Laurent Richard serait auditionné. Il y a quelques réunions de cela, lorsque notre collègue Michel Voisin vous a demandé si vous comptiez auditionner Mme Lucet, j'ai pris la parole pour dire que cela me paraîtrait totalement aberrant dans la mesure où Mme Lucet est renvoyée en correctionnelle, comme M. Richard, pour diffamation à l'égard de l'Azerbaïdjan.La situation est pour le moins extraordinaire s'agissant de cette mission, dont chacun connaît l'origine et que j'ai rappelée lors de notre première réunion, sans que cela ...
Il est défendu. Je remercie Mme la rapporteure générale de nous avoir bien soutenus dans ce débat.
Ses crédits ont diminué de 20 % depuis 2012 et c’est uniquement grâce à une mobilisation très forte de tous les parlementaires, quelle que soit leur appartenance politique, que nous avons réussi à gagner contre le Gouvernement. D’ailleurs, M. Eckert a encore reculé hier soir en annonçant le retrait de l’amendement gouvernemental prévoyant de transférer les 270 millions d’euros de l’AFD vers le Fonds de solidarité pour le développement. Il s’agit donc d’une très grande victoire parlementaire dont nous pouvons tous être fiers car l’aide publique au développement c’est véritablement l’intérêt et l’honneur de la France !Cela dit, ...
En effet, 270 millions d’euros seront attribués à l’Agence française pour le développement – AFD – si le texte résultant de l’amendement adopté en première lecture est confirmé. Hélas, monsieur le ministre, ce ne sera pas grâce au Gouvernement ! Il ne faut pas oublier que l’aide publique au développement est la mission qui a le plus souffert des diminutions de crédit depuis 2012, après celle des anciens combattants.
Ce vendredi est un très grand jour, car nous allons pour la première fois relancer fortement l’aide publique au développement !
Cela fait longtemps qu’on ne le croit plus…
Je l’ai dit en première lecture : l’élargissement de l’assiette et la hausse du taux de la taxe sur les transactions financières – TTF – n’interviennent certainement pas au meilleur moment. Si la place de Paris souhaite attirer certains opérateurs financiers après le Brexit, elle n’y parviendra pas en affichant de telles dispositions.J’ajoute qu’il n’existe pas de lien direct entre le contenu de cet article et l’augmentation du montant de l’aide publique au développement – APD –, que l’Assemblée a approuvée à l’unanimité en première lecture. Il est possible d’honorer cette augmentation de 270 millions d’euros, pris sur ...
Je reviens sur les chiffres. Les 450 000 personnes que vous avez évoquées n'ont pas toutes été déplacées par les Azerbaïdjanais : un grand nombre sont parties d'elles-mêmes. On peut tout faire dire aux chiffres. Vous avez ainsi estimé à 50 000 le nombre d'Arméniens présents à Bakou aujourd'hui, alors que j'en étais resté au chiffre de 30 000.Je note, madame, que vous avez un instant prêté à Khomeiny une origine azérie.
Il y a encore beaucoup d'Arméniens à Bakou !