Ça n'a rien à voir !
C'est la faute du gouvernement précédent !
Encore, l'ancien gouvernement !
Plutôt le plan T !
Eh oui !
Raisonnement imparable !
Monsieur le président, respectez les députés !
Bien sûr !
Incroyable !
Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute ! (Sourires.)
Vous le leur direz !
Donc, il faut accepter les amendements.
Non, 2 milliards !
C'est exactement ce qu'il vient de dire !
Sur l'article 51, alinéa 1.Monsieur le président, j'ai présidé cette assemblée,…
…et je voudrais que M. le ministre Jérôme Cahuzac se souvienne de la façon dont on peut présider les séances. Nous ne sommes pas un Parlement croupion. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Écoutez-moi, car cela vaut pour la majorité comme pour l'opposition. Quand on préside une séance, il est important de laisser le débat se dérouler (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et écologiste.)
Laissez-moi parler : je n'ai pas abusé de mon temps de parole car je ne me suis pas encore exprimé. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)Il faut permettre au débat d'avancer. M. Cahuzac doit se souvenir qu'ici même j'ai permis que des débats se déroulent et je ne trouve pas admissible qu'on ait coupé la parole à Nicolas Sansu. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et écologiste.)
Ressaisissez-vous donc et laissez les orateurs s'exprimer.
On va voter le contexte ! (Sourires.)
Ça, c'est « Merkhollande » !
Le 11 septembre dernier, monsieur le Premier ministre, vous annonciez ici même un choc de compétitivité. Nous avions cru comprendre que vous alliez prendre des mesures pour alléger les charges des entreprises, petites, moyennes ou grandes. (Les députés du groupe 'UMP regagnent peu à peu l'hémicycle. – Exclamations et rires sur les bancs du groupe SRC.) Car tout le monde sait bien que le travail et la fiche de paie supportent le financement de toutes nos politiques sociales. Avec vous, on allait voir ce qu'on allait voir.Eh bien, on voit ! Dès juillet, vous augmentez les charges des entreprises de plus de 13 milliards d'euros. Ensuite, vous faites les poches des ...
Je sais que c'est dur de ne pas être arrogant quand on est dans la majorité, chers collègues, mais souffrez que l'opposition s'exprime, messeigneurs ! (Sourires.)
Notre maître est trop bon… (Sourires.)Votre plan B pour l'emploi est un véritable « planté » ! (Rires sur les bancs des groupes UDI et UMP. – Exclamations sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)Les députés de l'Union des démocrates et indépendants vous demandent donc où est votre plan pour l'emploi. Où sont les propositions qu'attendent les 3 millions de chômeurs de notre pays et leurs familles ? (Applaudissements sur les bancs des groupes UDI et UMP.)
Il peut le faire !
Allô ! Ne coupez pas !
C'était aussi du pouvoir d'achat !
Aller voir les maires est aussi une source d'informations majeure pour les gendarmes.Il pourrait également être très utile d'inviter des maires, par canton, à se rendre à tour de rôle au centre de commandement de groupement, comme cela se fait déjà en Loir-et-Cher et dans quelques autres départements.Général Jacques Mignaux. Je suis intimement convaincu de l'importance de ce dialogue avec les élus. Quant à la visite du centre d'opérations et de renseignements de la gendarmerie (CORG), j'en reparlerai à mes commandants de région, que je dois rencontrer prochainement.
Maurice Leroy, vice-président de la CNE
Maurice Leroy La transmutation implique la mise en oeuvre d'ADS ou de réacteurs à neutrons rapides (RNR). Comme l'a indiqué le président Duplessy, nous avons fait l'état des recherches sur les ADS au SKC-CEN, en Belgique, et aussi à l'occasion d'une audition à Paris, lors de laquelle les chercheurs européens sont venus présenter les résultats de leurs travaux. Le projet MYRRHA, qui vise à mettre en place un prototype d'ADS, s'inscrit dans une politique de gestion des déchets radioactifs prévoyant, après l'étape de séparation destinée à isoler les actinides, de dédier les ADS à leur transmutation. Les actinides sont transmutés en raison de leur longue durée de vie et ...
Maurice Leroy, vice-président de la CNE
Maurice Leroy En matière de séparation, la France dispose incontestablement d'une avance technologique considérable. Les résultats des recherches présentés récemment à la CNE concernent l'optimisation de procédés déjà bien maîtrisés ainsi que leur mise en oeuvre industrielle. Sur la transmutation, au-delà de l'impatience compréhensible des chercheurs, nous sommes confrontés aujourd'hui à plusieurs problèmes cruciaux : d'une part, la France ne disposant plus de suffisamment de dispositifs d'irradiation, elle se trouvera contrainte de s'en remettre aux moyens techniques russes pour qualifier le coeur du réacteur d'Astrid et, d'autre part, toute pause en ce domaine ...
Maurice Leroy, vice-président de la CNE
Maurice Leroy Concernant les possibilités d'intrusion dans le stockage ou de récupération de la matière, je voudrais, en tant que chimiste, rappeler que pour attaquer les verres il faut utiliser de l'acide fluorhydrique, extrêmement toxique. Récupérer les déchets de haute activité présenterait donc peu d'intérêt.
Maurice Leroy, vice-président de la CNE
Maurice Leroy S'agissant des ADS, à ce jour, aucun n'est opérationnel industriellement et aucune transmutation d'actinide n'a été réalisée. Au contraire, en Russie, à Beloyarsk, un réacteur BN600 à neutrons rapides est exploité depuis plusieurs années et produit de l'énergie. En France, nous avons l'expérience de Superphénix qui, avant d'être arrêté, avait quasiment atteint, dans sa dernière année de fonctionnement, le maximum de sa capacité de production. Le degré de maturité de ces deux technologies n'est donc pas le même.
Maurice Leroy, vice-président de la CNE
Maurice Leroy Je voudrais attirer votre attention sur le fait que nous avons accumulé une expertise sur les réacteurs à neutrons rapides. Nous nous trouvons devant la possibilité d'aller au bout d'une expérience, afin de vérifier si elle est industriellement réalisable. Il ne s'agit pas d'une chimère, puisqu'une installation fonctionne en Russie et qu'en France, au moment où Superphénix a été arrêté, je peux témoigner que ce réacteur fonctionnait. Les RNR permettraient d'utiliser une ressource dont nous disposons déjà, en économisant la mine et l'enrichissement. Ce serait donc une erreur scientifique de ne pas aller au bout de cette expérience.
Cela n'a rien à voir !
À gauche pour le moment !
C'est lui qui dit ça !